MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles

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Annapadineloulo

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MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles
Posté le 22/07/2016 à 11h31

Bonjours, j'ai 14 ans et je suis intéressée par le métier de comportementaliste mais si je me lance dans cet avenir là j'aimerai pouvoir proposer aussi le fait de rééduquer les chevaux difficiles (en selle et pied) par exemple si le cheval à peur de sauter un obstacle ou de franchir une barre je vais l'ammener à passer par dessus une bâche, le longer et lui faire passer une barre, si le cheval prend la main ect...
Comment s'appelle se métier et comment avoir un "diplôme" ou une formation pour pouvoir pratiquer et pour rassurer les propriétaires comme quoi j'ai vraiment le niveau pour faire ce genre de chose avec leur cheval.
Ne me dites pas : t'es trop jeune pour savoir ce que tu voudras faire plus tard, ou t'as quel niveau ?

J'ai galop 4 officiellement mais j'ai encore beaucoup d'années devant moi pour progresser et avoir galop 6/7

Ovalia

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MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles
Posté le 27/07/2016 à 18h46

Non mais.. faut prouter un coup hein

On a juste pas le droit de dire qu'on fait de la rééducation médicale, tout simplement.
En gros, on a pas le droit de s'improviser véto ou kiné ou ostéo ou que sais-je sans diplôme, en parlant de services de rééducation dans le sens médical du terme.

Je suis d'accord avec Couagga et Nesleponey, le mot "rééducation" n'est pas la chasse gardée du domaine médical
On peut très bien proposer des services de rééducation comportementale.

Ne pas confondre les domaines d'exercices

Laureanne35

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MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles
Posté le 27/07/2016 à 22h52

louiz

"Mon père est vétérinaire, donc je pense que lorsqu'il dit que c'est une appellation réservée, il sait de quoi il parle. D'ailleurs, s'il existe bien une source à éviter pour être dans les clous, c'est Google."

"Sinon, ça me saoule aussi pas mal que des petites nénettes (j'ai leur âge) croient que c'est facile de faire de la "rééducation sociale du cheval", que ça paye, qu'il suffit de tenir sur un cheval, etc, uniquement en consultant Google."

Pourquoi je sens que tu me vise ??

Ton père est véto il s'y connaît en médécine et autres, mais peut-être pas en éthologie,tu lui as demander que une fois je crois: Pour lui le terme le plus proche c'est Rééducation médecinale très (très) probablement

Louiz

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Posté le 28/07/2016 à 22h32

La réponse du berger à ses bergères.


Citation :
La rééducation sociale est aussi un domaine réservé, en l'espèce aux travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés notamment. Le code de l'action sociale vise cet acte. Ce qui le protège de fait de tout exercice hors-cadre.

Une règle de jurisprudence considère que les actes dévolus aux médecins, le sont également aux docteurs-vétérinaires, même en l'absence de disposition spécifique à la santé animale. En d'autres termes, les vétos ont le droit de pratiquer les mêmes actes que les médecins, dans le cadre de leur activité de santé animale, même si cet acte n'apparaît dans aucun texte directement applicable à leur profession.

La rééducation médicale (terme assez vaste) est un acte réservé par le code de la santé aux médecins et auxiliaires dits "de rééducation", autrement dit les kinésithérapeutes, ostéopathes, psychomotriciens, etc, selon la fonction devant être rééduquée. Ainsi, selon la règle de jurisprudence, la rééducation médicale des animaux est réservée aux vétérinaires et à leurs "auxiliaires habilités".

Il n'existe pas de cadre législatif pour l'éducation animale, le maître/propriétaire étant juste tenu d'une obligation morale de dresser son animal de façon à ce qu'il ne constitue ni un trouble, ni un danger pour l'ordre public. La notion d'éducation est elle-même très floue dès lors qu'elle touche "nos amis les bêtes". Toutefois, un nouveau parallèle est possible, au terme duquel il est de principe qu'un acte qui est réservé à un professionnel diplômé chez l'humain, doit aussi l'être chez les animaux.

Dans tous les cas, il ne viendrait pas à l'idée d'une personne consciente de confier son animal à un type qui ne dispose d'aucune formation sérieuse. Or c'est quand même le cas de 9 "comportementalistes" sur 10...


C'est technique mais je pense que c'est explicite.

J'ajouterais simplement qu'il existe un diplôme de comportementaliste reconnu et accessible après le doctorat d'exercice vétérinaire. Ce n'est certainement pas pour rien qu'il n'est pas possible de briguer ce diplôme avant.

Louiz

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Posté le 28/07/2016 à 22h34


laureanne35 a écrit le 27/07/2016 à 22h52:
Ton père est véto il s'y connaît en médécine et autres, mais peut-être pas en éthologie,tu lui as demander que une fois je crois: Pour lui le terme le plus proche c'est Rééducation médecinale très (très) probablement

L'éthologie est au programme des études vétérinaires.

Sinon, le terme adéquat est rééducation médicale.

Médicinal(e) désigne un remède.

Louiz

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Posté le 28/07/2016 à 23h27


ovalia a écrit le 27/07/2016 à 18h46:
On a juste pas le droit de dire qu'on fait de la rééducation médicale, tout simplement.
En gros, on a pas le droit de s'improviser véto ou kiné ou ostéo ou que sais-je sans diplôme, en parlant de services de rééducation dans le sens médical du terme.

Le souci c'est que, le fait d'utiliser un terme réservé à une profession réglementée, c'est déjà s'improviser. C'est un délit. A la base, c'est surtout sur ce point que j'ai voulu alerter l'auteure.


Citation :
Je suis d'accord avec Couagga et Nesleponey, le mot "rééducation" n'est pas la chasse gardée du domaine médical

Sous un angle "humain" ce peut aussi être la chasse gardée des travailleurs sociaux.

Après, qu'est-ce que le "social" en termes de sciences animales?
Nous sommes dans le champ de l'éthologie et la notion reste encore ouverte au débat.


Citation :
On peut très bien proposer des services de rééducation comportementale.

Comportemental => comportementalisme.

Chez l'Homme, nous sommes dans le champ des sciences du comportement, autrement dit de la psychologie, un domaine également très préservé. Chez l'animal, nous sommes dans le cadre de l'éthologie, une science biologique et une matière figurant au programme des études vétérinaires.

Comme je le disais plus haut, il existe un diplôme de comportementalisme accessible aux docteurs-vétérinaires. Ce n'est sûrement pas pour rien.

Puis, tout le monde sait bien que les comportementalistes peuplant le monde du cheval, revendiquent tous une approche éthologique... mais qu'ils ne sont que très rarement diplômés en éthologie (science), et jamais en psychologie.

Pour la petite histoire, je connais un "comportementaliste-éthologue animalier"... mon ancien prof de mathématiques au collège. Un cavalier très moyen - nous montions dans le même centre équestre. Un doux dingue qui chantait pendant les contrôles et qui s'est lancé en "étho" un beau matin après avoir vaincu un burn-out, manqué de foutre ses mômes dans un fossé et essayé de se pendre...

Au départ, je me suis dit que si ça l'amusait, il n'y avait pas de mal ; mais qu'il ne tarderait pas à être grillé dans sa "profession". Sauf que le mec est clairement nul (très mauvaise publicité sur internet et lors des concours) mais qu'il y a quand même régulièrement des pigeons qui se font avoir... et, c'est peut-être bête mais, moi, ça me déprime que des rigolos de cette espèce puissent exister. Encore une fois parce que, pour être éthologue (biologiste spécialisé en éthologie), il faut avoir un master... et que l'unique formation reconnue en comportementalisme n'est accessible qu'aux vétérinaires.

Voilà.

Mon idée initiale était d'attirer l'attention sur la complexité du terme rééducation et inviter à la prudence sur la dénomination des produits que l'on propose.

A titre personnel, je ne confierais jamais mon poney à quelqu'un qui ne présente pas les garanties de qualifications. De même, je ne m'érigerais pas comportementaliste ou éthologue comme ça, car ça appelle des actes très techniques, pouvant avoir des conséquences lourdes.

Après, c'est à chacun, client comme professionnel, de réfléchir un petit peu pour, d'une part faire le tri parmi les offres et ne pas se faire plumer comme un pigeon, d'autre part ne pas succomber à l'appât du gain au risque d'être hors des clous et finir aux fers, et dans tous les cas œuvrer dans le bon sens, pour le réel bien-être de l'animal.

J'en resterais là.

Couagga

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Posté le 29/07/2016 à 13h13


Citation :
C'est technique mais je pense que c'est explicite.


Je ne vois pas où c’est technique mais bon… Oui, c’est explicite : il est question de cadres d’activités spécifiques pas de celui de la vie quotidienne où l’on éduque et rééduque nos animaux domestiques naturellement sans en faire un fromage.

Le mot « rééducation », lui seul, n’est pas réservé. c'est juste ça.

Est-ce toujours Louiz qui s’exprime ?.... J’en doute. Je fais comme si…

TU évoques la rééducation médicale, telle que nous l’a comprenons tous, il me semble. Mais là, au départ, on parle bel et bien d’apprendre ou de ré-apprendre à un cheval, à se tenir correctement par exemple en longe, ce qui ne relève en rien d’une profession réglementée mais bien de la seule responsabilité de toute personne ayant à manipuler un cheval. De plus l'auteure a 15 ans... C'est à prendre en compte quand on répond...


Ce que je veux te dire , c’est qu’il faut peut-être être plus nuancée dans tes réponses, la communication est aussi une science difficile et les mots sont subjectifs, employés au sens propre ou au figuré, donc même si c’est toujours important de s’entendre sur la sémantique, il faut aussi rester ouvert d’esprit.


Citation :
Mon idée initiale était d'attirer l'attention sur la complexité du terme rééducation et inviter à la prudence sur la dénomination des produits que l'on propose.


mais aussi :

Citation :
nesleponey, que ne comprends-tu pas dans la phrase suivante ?

Citation :
Utiliser un terme médical pour faire du profit, c'est un exercice illégal de la médecine (vétérinaire en l'occurrence) et c'est puni.


Tu n'as pas le droit d'utiliser ce terme car tu n'es pas vétérinaire.

C'est dur à comprendre ?



C’était une drôle de façon d’attirer l’attention et d’inviter à la prudence.
Il ne s’agit que d’un mot du langage courant et tu es tout de même parti un peu en cacahouète.


Citation :
Après, qu'est-ce que le "social" en termes de sciences animales?
Nous sommes dans le champ de l'éthologie et la notion reste encore ouverte au débat.


On dirait un sujet d’examen ! En sciences animales, le social, c’est comme pour nous : une organisation relationnelle au sein d’un groupe. On parle d’interactions, de hiérarchies, de modèles, etc….et même de culture et de transmissions des savoirs…. Comme tu l’as dit toi-même dans un autre message, « il suffit de lire un peu » pour se rendre compte que le débat revêt à ce jour bien plus la forme de connaissances acquises que de seulement questionnements sur l’existence du « social » chez les animaux non humains.

Bien sûr, il reste tant à découvrir qu’il faut savoir montrer de la réserve et surtout pas mal d’humilité quand on aborde tous ces sujets passionnants. n'est-ce pas ?

Quant à tes derniers messages, le niveau de langage est tellement différent que c’est à se demander si c’est la même personne qui écrit…. Papa, peut-être ? Peu importe en fait. Le sujet est intéressant et il est toujours agréable d’échanger des idées et de faire connaitre son opinion. L’idée c’est juste de se détendre un peu maintenant.


Citation :
A titre personnel, je ne confierais jamais mon poney à quelqu'un qui ne présente pas les garanties de qualifications. De même, je ne m'érigerais pas comportementaliste ou éthologue comme ça, car ça appelle des actes très techniques, pouvant avoir des conséquences lourdes.


Voilà, on est tout à fait d’accord et je pense que personne dans cette discussion n’a été en contradiction avec cela et c’est tout à fait différent, ce que tu évoque, que de simplement rééduquer un cheval sur des questions de politesse, qui n’est pas quelque chose de très technique, car il ne s’agit pas de thérapie mentale ou fonctionnelle. juste le B A BA du "mode d'emploi" d'un cheval qui échappe parfois à certains.

Louiz

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Posté le 29/07/2016 à 14h12


couagga a écrit le 29/07/2016 à 13h13:
Est-ce toujours Louiz qui s’exprime ?.... J’en doute. Je fais comme si…


Citation :
Quant à tes derniers messages, le niveau de langage est tellement différent que c’est à se demander si c’est la même personne qui écrit…. Papa, peut-être ? Peu importe en fait.

Sauf dans la citation de mon premier message de la série de trois ( ), où je copie un mal que mon père m'a envoyé dans l'après-midi, oui c'est bien moi qui parle. Papa n'est cependant pas loin et ce que je dis est souvent la transcription de ce qu'il m'explique.

Ceci étant, je sais développer une idée avancée, en me basant sur mes propres connaissances et recherches, donc sans que mon père me souffle les réponses au derrière.

Bref.



Je plaide qu'elle n'a pas le droit de faire du fric avec le mot rééducation, puisque ce terme est visé par des textes de loi afférant à des professions réglementées, telles que médecin ou éducateur spécialisé. Subsidiairement, j'argue également qu'il est délicat d'utiliser le titre de comportementaliste à partir du moment où celui-ci et l'activité associée sont objets d'un diplôme accessible avec un doctorat d'exercice vétérinaire.

Telles sont mes conclusions, mesdames et messieurs les juges.



Louiz

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Posté le 29/07/2016 à 14h15

A part ça, mon site de smilies préféré propose ce smiley du jour.



Vous pensez qu'il est bien éduqué ?

Ptitebailey

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MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles
Posté le 30/07/2016 à 12h55

Je vais pas renter dans le débat des termes à utiliser ou non lol

C'est une bonne chose de te poser la question maintenant car il va t'en falloir du temps !!

Déjà avoir un niveau irréprochable à cheval.
Si quelqu'un te voit monter mais que tu te débrouille pas + que ça tu n'inspirera pas confiance.

Avoir de l'expérience, travailler des chevaux qui ont une phobie, un blocage, désensibiliser, travailler le respect, les choses comme l'equifeel.

Beaucoup étudier, lire, faire des stages chez plusieurs personnes que ce soit des pro à cheval ou des type comme Parelli.

Peu à peu tu te fera ta propre expérience, tu retiendra ce qui semble te convenir.

Mais avant tout il te faut aussi un sang froid extrême, une justesse sans faille, une douceur toujours égal, une fermeté délicate.

Il va falloir que tu sache juger un cheval, que tu sois objective, sans idées reçues ni a priori.

Que tu sache faire face à de la peur, de la panique, de la nervosité, de l'agacement, de l'irrespect et des chevaux violents parfois en sachant juger qu'elle émotion prend le dessus et t'adapter toujours.

C'est ton travail qui fera ta réputation.
Que tu sois toujours à la recherche de choses à apprendre.
Etre bourré d'humilité. Et que tu n'ai pas peur du regard des autres, car jugé tu sera (dixit Yoda... ).
Etre compatissante, humaine, rassurante mais aussi explicite avec les proprio car le problème ne vient pas que du cheval, de son passé mais aussi du cavalier.

Parce qu'il va falloir travailler le cheval oui, mais aussi le proprio, un proprio qui veut pas toujours entendre qu'il s'est trompé, qu'il a eu tord ou qu'il fait fausse route !!

Tu vas devoir être une leader plutôt qu'une dominante.
Avoir un certain feeling qui inspire confiance tant au cheval qu'au proprio.

Ma coach arrive à faire tout ça !! lol (contrairement à la gérante de mes écuries qui est dépassé par le moindre sentiment qu'exprime le cheval).
Mais elle reste dans une certaine dynamique, elle a toujours un cheval à débourrer, à soigner d'une phobie, à rendre respectueux, elle est juge aux championnats de France, sort en concours, fait des stages pour passer les savoirs 1 à 5 ...

Elle a réussit à travailler ma jument pour embarquer en van, finalement le problème c'était pas tant le van mais la relation à pied avec moi, c'est juste que le van a fait ressortir ce soucis de relation.

Va pas falloir que tu ai peur de remuer un cheval mais toujours de façon très juste, savoir donner au bon moment, reprendre quand il faut.

Et tout ça eh ben ça s'apprend en pratiquant.

Les gens vont parler petit à petit peu, bouche à oreille, en faisant un site internet, en te faisant connaitre par le biais de stages (que tu organise ou auxquels tu participe), tu vas te faire "un nom".

Te précipite pas à vouloir faire les choses en grand.
Bosse encore et toujours.
Faut toujours essayer de voir plus loin que ce qui t'es présenté sous les yeux.
Sait rester à ta place (te pas te prendre pour un véto, pour le proprio ou autre).

Voilà mon point de vue.

Désolé du pavé lol je me suis peut être emporté !!

Annapadineloulo

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Posté le 31/07/2016 à 15h59

J'adore les débats sur le terme à utiliser ... Vous vous prenez la tête pour un simple mot qui pour moi veux juste dire que le cheval a été mal éduqué (éduqué et pas dressé) et donc je le rééduquerai parce que je referai son éducation je ne l'utilise pas en terme médical

Je pense partir dans des études de vétérinaires méthodes douces peut être ostéopathe équin aussi (à voir en complément) et rendre service à des ami ou des amis des ami si je vois que je progresse à cheval très correctement !
Est ce que le métier de déboureur existe (juste une question ! Pas de débat svp!) ?

Merci pour toutes vos réponses et STOP DÉBATS !!!!!

Annapadineloulo

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MÉtier : rééduquer les chevaux difficiles
Posté le 31/07/2016 à 16h26

J'adore les débats sur le terme à utiliser ... Vous vous prenez la tête pour un simple mot qui pour moi veux juste dire que le cheval a été mal éduqué (éduqué et pas dressé) et donc je le rééduquerai parce que je referai son éducation je ne l'utilise pas en terme médical

Je pense partir dans des études de vétérinaires méthodes douces peut être ostéopathe équin aussi (à voir en complément) et rendre service à des ami ou des amis des ami si je vois que je progresse à cheval très correctement !
Est ce que le métier de déboureur existe (juste une question ! Pas de débat svp!) ?

Merci pour toutes vos réponses et STOP DÉBATS !!!!!

Louiz

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Posté le 31/07/2016 à 16h44

Perso, éviter à quelqu'un de se retrouver avec des procédures au cul pour usage illicite d'un terme, voire une pratique illégale d'une profession réglementée (et ça va vite), je ne trouve pas que ce soit se prendre la tête. Après voilà, moi je sais qu'il faut faire gaffe et donc j'ai tout en main pour ne pas être ennuyée. Donc je me fous un peu de ce que les autres font, et d'autant plus quand ils n'écoutent pas les conseils.

Louiz

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Posté le 31/07/2016 à 16h48


Citation :
Est ce que le métier de déboureur existe (juste une question ! Pas de débat svp!) ?

Il existe une activité de travail et valorisation des chevaux. C'est une activité agricole. Après, les appellations peuvent varier selon que le professionnel se spécialise dans le débourrage ou bien la valorisation. (par exemples)

Il n'y a pas de débat, c'est une activité presque aussi vieille que la domestication du cheval.

Ovalia

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Posté le 01/08/2016 à 19h10

Eh beh, un vrai pitbull, tu lâches rien toi
Moi je laisse tomber, ça ne rime à rien à ce que je vois
Je m'incline devant la patience de Couagga

Louiz

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Posté le 01/08/2016 à 19h48


ovalia a écrit le 01/08/2016 à 19h10:
Eh beh, un vrai pitbull, tu lâches rien toi
Moi je laisse tomber, ça ne rime à rien à ce que je vois
Je m'incline devant la patience de Couagga

Ce qui ne rime à rien, c'est de persister dans l'idée que l'on peut utiliser un terme comme on veut, en se couvrant simplement par "oui mais je fais pas de médecine vétérinaire" ou bien "oui mais Machin il le fait aussi". Il y en a plus d'un qui va rigoler.

Très rapidement et dans un domaine complètement différent, il est interdit de proposer des massages thérapeutiques si l'on est pas médecin, kinésithérapeute ou ostéopathe. La jurisprudence retient en effet que le mot "thérapie" et ses dérivés (donc l'adjectif "thérapeutique") renvoient à un traitement et que, sans même user des techniques réservées aux professionnels visés par le Code de la santé, ils sont de nature à créer une confusion dans l'esprit du public, alors prompt à penser qu'il s'agit là d'acte à visée médicale. La sanction est alors celle de l'exercice illégal d'une profession réglementée et, éventuellement, de la publicité trompeuse/mensongère.

Le souci est le même avec le terme "rééducation".

Vous pensez à tort qu'il suffit de ne pas faire ce qui est défendu (ici l'acte de soin) pour être tranquille. En réalité, c'est bien plus compliqué que ça et il faut est impératif aux yeux de la loi de ne pas utiliser des termes qui peuvent tromper les clients ou du moins, les faire douter. Et quelque part, c'est parfait ainsi parce que, en extrapolant à un autre domaine complètement différent, je doute vraiment que vous accepteriez de prendre des cours chez un type qui se dit professeur mais qui s'avère au final n'avoir aucune compétence d'enseignant et s'avère être plus dangereux qu'utile pour vous. Vous iriez bien vite déposer plainte.

C'est le consommateur (vous, moi, eux) qui est ainsi protégé.

Bref. Il n'est vraiment pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. C'est de circonstance.
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