@baronnette Non ce n'est pas l'équitation française qui a inspirée toute l'Europe. Déjà ces photos ne veulent rien dire, oui les postures sont les même pour autant les méthodes pour y arriver ne le sont pas et leur histoire non plus. Il y a trois courant équestre en Europe l'équitation française, hispanique et nordiques ( que beaucoup réduise à l'équitation germanique). La tradition équestre qui est le précurseur de notre dressage actuel remonte environ au 16ème siècle même si avant il est déjà noté quelque pratiquant d'une équitation ayant aucun but militaire. A l'époque les contacts avec l'Autriche étaient très fort. C'est pourquoi l'école de vienne est dites française mais ils sont aussi très influencer par le courant hispanique notamment parce qu'ils utilisent leur chevaux. L'équitation germanique cherche aussi la légèreté mais pas avec les mêmes méthodes que l'équitation française. Pour autant c'est bel et bien une culture différente même si elles servent le même but. Une étude très intéressante du CNRS était sortie lors de l'inscription de l'équitation française au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Il l'explique très bien et je t'invite à le lire.
Ce que tu dis ne vient pas du tout en opposition avec ce que je résumais. Oui, les débuts du dressage en tant qu'art équestre remonte au XVIe, avec la Renaissance italienne... qui s'est poursuivi en France avec l'école française, cours fort influente au niveau des arts équestres et d'escrime dans toute l'Europe. Bien entendu avec, à l'époque et durant tout l'ancien régime, des chevaux de type hispanique (l'école hispanique découlant de... l'influence française, si, si). Alors, certes, ça a changé avec la transformation des chevaux pour donner les chevaux de sport actuels (ce qui est un brin vicieux quand même, alors qu'on avait des chevaux parfaits pour le ressemblé, de se servir de chevaux pas faits pour ça, de distordre les figures et de faire de l'hypersélection pour essayer de réparer un peu le truc) avec du coup le développement d'un courant germanique plus récent, ce qui n'empêche que les mouvements d'école, leur définition... n'ont pas changé. Et que donc, si on veut être puriste, le résultat, même si on n'a pas les mêmes chevaux, devrait être sensiblement identique. En effet, j'ai pris des photos, et on pourrait dire que ce n'est qu'à instant T, sauf qu'on prendrait des vidéos, ce serait du pareil au même (mais j'ai plus de mal à trouver des vidéos du XVII ou XVIII è
) . Il n'y a pas besoin de connaître par coeur l'histoire équestre pour se rendre compte des rênes hyper tendues et des chevaux enfermés qui moulinent de l'avant sans abaisser les hanches.
Cela dit, pour en revenir au sujet, je maintiens: le but en soi est l'attitude du cheval, la correction des allures et des figures, et cela dans le respect de l'intégrité du cheval. Auquel cas, la reprise devrait pouvoir être déroulée rênes longues, sans mors... du moment que ce résultat est atteint. Le "contact" (terme complètement faussé en l'occurrence) ne devrait être qu'un moyen parmi d'autres d'y parvenir, non une fin en soi ayant uen incidence dans la note.