louiz a écrit le 03/12/2016 à 11h52:
Dans l'histoire du livre, l'enfant a-t-il en tête d'avoir causé un dommage à une communauté (la classe) ? Non. Voit-il dans son oeuvre de scotchage une compensation du trouble occasionné ? Non plus. Pour lui, le livre a été réparé (physiquement), il est réutilisable même s'il est devenu moche et puis ça répond aux attentes des adultes de référence. La dimension morale ne lui parle pas.
Qu'est-ce que tu en sais, en fait ? Tu affirmes des choses (qui pour toi peuvent paraître justes), mais tu ne prouves rien. L'exemple de ta cousine n'est pas complet : tu ne nous dis pas par quel moyen tu es arrivé à ce qu'elle comprenne que tes affaires n'étaient pas des jouets.
Et comme ça a été dit, la terminologie, ça n'est pas ce qui importe. C'est ce qu'on utilise en tant qu'adultes pour parler entre adultes. Quand un gosse fait une bêtise et qu'on lui demande de réparer, on ne va pas le voir en lui disant "Allez, mon grand, on va faire de la réparation de préjudice :):):):)" (à moins d'être un peu neuneu). On va voir l'enfant, on va discuter avec lui pour comprendre, d'une part, pourquoi il a agi ainsi, et d'autre part, pour pourquoi son comportement n'est pas approprié. Enfin, on essaye de réparer. Et pour ça, aucun besoin de lui parler de préjudice. Donc tu n'as pas besoin de braire, tout va bien :)