Réorientation potentielle - témoignages

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Girly61

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Réorientation potentielle - témoignages
Posté le 29/11/2016 à 19h59

Bonjour à tous !

Je viens vers vous aujourd'hui parce que je me sens completement perdue... Je suis actuellement en premiere année d'école d'ingénieur, mais ca ne me plait pas. Ce n'était meme pas mon choix à la base, plutot celui de ma mere, mais faute d'avoir d'autres idées (ben oui à 16 ans c'est pas toujours simple), je me suis laissée entrainer dedans. Sauf que je suis en pleine réflexion pour abandonner mes études actuelles (pas avant le mois de février voire mars quoi qu'il arrive, mais c'est une question que je me pose de plus en plus). Et si jamais j'arrete ce cursus, ce serait probablement pour démarrer une formation en lien avec l'équitation, vu que c'est à peu pres tout ce que je sais faire dans ma vie et qu'y a pas grand chose d'autre qui m'intéresse, du moins pour l'instant.

Bref, j'arrete de raconter ma vie ^^ je n'ai pas franchement de question, je cherche plutot des témoignages de personnes qui se sont lancées dans des études qui n'avaient rien à voir avec le monde du cheval, et qui ont abandonné pour suivre une autre formation (meme si elle n'a toujours rien à voir avec le cheval d'ailleurs, ca m'intéressera toujours d'avoir des récits de personnes qui me "ressemblent").

Merci beaucoup de m'avoir lu, et à vos claviers !

Rebex

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Posté le 01/12/2016 à 21h34

Ça se comprend, mais il n'y a pas que cette école je suppose (je ne connais pas très bien les agro, je suis en généraliste moi) et d'ici là fin du semestre tu peux peut-être faire des portes ouvertes, rencontrer des personnes qui sont sorties de ces écoles...

Greenhorse

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Posté le 01/12/2016 à 23h53

rebex, j'ai failli m'étrangler en lisant le nom de l'école.
Il y en a d'autres en fait... et avec des résultats tout aussi intéressants, si ce n'est plus.

J'y avais pensé mais je ne sais pas si une école d'agro correspond à ses projets. C'est loin de la valorisation des chevaux de sport.

Greenhorse

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Posté le 02/12/2016 à 00h01

girly61, ça ne coûte rien d'aller aux portes ouvertes.

Il y a d'autres écoles d'ingénieurs agronomes, avec des orientations qui peuvent te plaire plus que ce que propose LaSalle. Je n'aime pas non plus beaucoup la philosophie de cette école, au même titre que celle de l'ESITPA (Val de Reuil). Ça peut toutefois correspondre à d'autres.

J'accroche plus avec les écoles de la FESIA.

Côté public, c'est réalisable aussi mais il faudra repasser par un BTSA/DUT (idéalement) ou une licence de biologie (je conseille moins) pour pouvoir accéder à un concours. Idem pour les écoles vétérinaires.

Mais est-ce que ces écoles correspondraient vraiment à tes attentes ?

Rebex

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Posté le 02/12/2016 à 01h52

greenhorse je connais juste celle là puisqu'une amie y a étudié ^^

Oxygene25

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Posté le 02/12/2016 à 03h47

Bonjour,
Quand tu fais la description de ta situation actuelle, j'ai l'impression de me voir à ton âge...
Mes parents ont aussi voulu que je fasse des études, et niveau master, tant qu'à faire puisque j'en avais les capacités. Pour moi, il n'y avait que les chevaux qui m'intéressaient.
J'ai d'abord pensé à faire veto , et puis, comme je n'avais aucune confiance en mon potentiel, je me suis dit que c'était trop dur pour moi. Je me suis orientée vers les écoles de la FESIA dont parle greenhorse dans l'objectif de faire quelque chose en rapport avec les chevaux.

J'ai intégré l'ISARA. Les 2 premières années ne m'ont pas passionnées. Beaucoup de théorie (même si bio végétale et animale)... Ensuite, à partir de la 3° année jusqu'à la 5° c'était beaucoup mieux et puis on avait le choix entre différents modules en fonction de ce dans quoi on voulait se spécialiser (production agricole, environnement, management d'IAA etc...)

Entre temps, mes ambitions avaient changées. Il fallait que je gagne bien ma vie pour me payer mon cheval, donc j'ai pris l'option qui potentiellement pouvait me diriger vers des postes à salaires plus importants. J'ai donc choisit Marketing Management.
Sauf que, ce n'était vraiment pas fait pour moi et je m'en suis aperçue lors de mon stage de fin d'étude.

Finalement, j'ai pris du travail dans ce que je trouvais (j'ai voyagé entre temps, je ne suis pas en France Métropolitaine) et je suis aujourd'hui sur un poste d'encadrement dans un boulangerie industrielle. Je gagne bien ma vie. C'est ce que je voulais. Sauf que... je n'ai toujours pas de cheval !
(Bon, comme j'ai un niveau potable, j'en ai 2 au travail dont 1 confié, donc c'est presque comme si c'était à moi !).
Il m'a fallu du temps pour comprendre ce à quoi j'aspirai vraiment professionnellement parlant et il est évident pour moi aujourd'hui que je me suis trompée de voie.
J'ai envie d'aller travailler le matin avec le sourire et non pas en traînant les pieds. Je rêverai de m'orienter dans les chevaux, mais ce n'est pas si simple. Je regrette aujourd'hui ne pas avoir été au bout de mes rêves.
Mais l'inverse aurait pu être possible également.
Je pense que c'est bien de faire une formation dans autre chose, pour pouvoir se réorienter si besoin.
Si c'était à refaire, j'aurai refait la même école (sécurité du diplôme d'ingé en cas de problèmes physique ou autre) et ensuite j'aurai poursuivit dans la filière équine (les jeunes chevaux me branchaient beaucoup aussi).
Voilà, en espérant que mon expérience puisse t'aider dans tes choix...

Girly61

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Posté le 02/12/2016 à 09h22

oxygene25 j'aurais bien aimé finir mes études d'ingé pour les meme raisons que toi, mais quand je vois que je commence à déprimer au bout de 3 mois, je me demande comment je vais bien pouvoir tenir 5 ans... Et en effet, peut etre que ca sera plus intéressant dans 2 ans, mais encore faut il tenir ces 2 ans. Et quand bien meme j'arriverai à un boulot qui paie bien, pas sure que je passerai ma vie à faire un boulot qui ne me plait pas, meme si je peux avoir mon cheval à coté.

Pour ce qui est des écoles d'agro, j'ai franchement peur que ce soit surtout orienté sur le végétal, ce qui ne m'intéresse pas. Donc encore le meme probleme que cette année...

Merci de ton témpoignage en tout cas, ca prouve une fois de plus que choisir son orientation est loin d'etre simple.

Sfamily

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Posté le 02/12/2016 à 11h28


greenhorse a écrit le 01/12/2016 à 20h59:


Les orientations choisies par les autres se révèlent souvent désastreuses. Ce n'est d'ailleurs pas toujours dans le sens du prestige ; il arrive que des orientations soient prises en nivelant par le bas, alors que le gamin est capable de mieux, et y aspire même souvent.



il faut laisser un gamin qui a de super capacités ne pas les exploiter pour son boulot ; du moment que cela ne le frustre pas.

j'ai acheté une grande maison et on n'est que deux dedans, et alors ?

on peut vite dégoûter un jeune en lui imposant l'excellence s'il ne la recherche pas. C'est du vécu.

Louiz

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Posté le 02/12/2016 à 12h20

girly61, LaSalle est orientée vers les productions végétales mais ce n'est pas le lot de toutes les écoles. Je suis aussi en école d'ingénieur du réseau FESIA et nous parlons autant de végétal que d'animal. D'ailleurs, il n'existe pas de cursus en agriculture, où il n'est question que d'animaux. Les vaches, les chevaux... sont végétariens, il faut donc connaître les plantes pour bien les nourrir, et aussi savoir produire ces plantes. C'est indispensable.

Il y a mille et une façons d'être professionnel du cheval mais il y a une constante : le temps passé à cheval est minime en regard du reste. Les métiers du cheval sont aussi faits de soins aux animaux, d'entretien des boxes, de paperasse, de relationnel, d'heures de route... Bien sûr, chaque charge sera plus ou moins importante selon le poste occupé mais globalement, c'est beaucoup d'à côtés pour peu de sport. Il faut le savoir et, lorsqu'on fait le choix d'entrer dans ce domaine, bien se poser la question "est-ce que c'est ce que je veux ?", ne pas partir sur l'idée que l'on est passionnée alors tout ira bien, tout glissera sur des rails.

Je pense que tu as trouvé quelqu'un pour bien te renseigner. Néanmoins, je te conseille de faire ton bilan afin de définir tes envies, les trier pour en extraire des objectifs réalisables et faire un choix en toute conscience.

Louiz

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Posté le 02/12/2016 à 12h33

sfamily, je pense qu'il est d'accord avec ça. Laisser le jeune choisir selon ses aspirations, parce que les capacités sont une chose mais si l'on a pas envie de les exploiter au max, bah on a pas envie et puis voilà.

Si j'avais écouté mes profs de collège, je serai sur la voie pour devenir la future Deloche ou Debré... ou la femme qui viendrait à bout du SIDA. Sauf que ça ne m'intéresse pas.

Aujourd'hui, je n'exploite peut-être que le quart de ce que je sais, en tout cas de ce que je suis capable de faire, mais je m'éclate et, au quotidien, ça se ressent à tous les niveaux.

Je pense que greenhorse fait allusion à sa propre expérience. A la base, il n'a pas forcément pris la voie idéale pour arriver à ce qu'il est aujourd'hui ; faute à une orientation décidée pour lui, par la famille et aussi par l'institution scolaire.

Sfamily

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Posté le 02/12/2016 à 12h40

ok avec ça ; mais parfois il faut le dire clairement, surtout que ça a l'air d'être le cas de l'auteur.

Greenhorse

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Posté le 02/12/2016 à 13h24

rebex, je ne les aime pas beaucoup, pour la même raison que je n'apprécie pas les écoles du SFOAE : le mercantilisme. Ils bradent leurs formations comme des petits pains et je trouve ça un peu gênant. Après, il y a de bons ingénieurs qui sortent de chez eux, là-dessus il n'y a rien à redire.

Greenhorse

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Posté le 02/12/2016 à 13h42

oxygene25, il faut déjà voir si le niveau master l'intéresse, si elle a envie d'aller jusque là. Un master est toujours quelque chose de prestigieux mais ça reste une finalité que l'on doit choisir, pas une option prise pour l'étiquette que ça colle.

Apparemment, sa crainte actuelle est de se retrouver dans une formation qui ne parle que de productions végétales. Ce serait mentir de dire qu'il n'existe pas des écoles spécialisées en PV. LaSalle en est un très bel exemple. L'inverse existant aussi avec ESITPA. Cependant, il y a aussi les généralistes et celles qui se positionnent entre les deux, avec des parcours généralistes ou spécialistes, au choix des étudiants. Les écoles de la FESIA ont adopté ce principe depuis bien longtemps et, aujourd'hui, d'autres écoles connues depuis des lustres pour leur généralisme, se sont ouvertes à des spécialisations plus ou moins abouties. Aussi, il faut là encore aller taper aux portes pour découvrir, se convaincre et faire son choix.

La diversité de nos expériences devrait nous permettre de l'accompagner dans cette démarche. Il faut toutefois que ça reste son choix, et que ça ne soit pas seulement guidé par des contingences matérielles comme les capacités, l'âge, le parcours déjà accompli.

girly61 ne perdra rien à aller se renseigner auprès de toutes ces écoles.

Juliam

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Posté le 02/12/2016 à 13h44

Voici mon court témoignage, ancienne élève de l'INSA !

Après un Bac S mention très bien, 17.89 de moyenne et donc un bon dossier, je pars à 1000km de chez moi pour intégrer l'INSA de Toulouse.
Pourquoi cette école, je me le demande encore ! je ne savais pas trop quoi faire de ma vie ... J'avais fait un stage dans les satellites en angleterre qui m'avait beaucoup plu, l'INSA a une bonne filière sur les systèmes ...
Je redouble ma première année, je n'avais validé ni les maths ni l'algo !
et c'est deux matières auront raison de moi, même si je valide tout l'année suivante ...

Je décide alors de prendre une année sabbatique : je découvre une nouvelle discipline, l'endurance , et je pars travailler dans une écurie : "pour le faire une fois dans ma vie " ... résultat ça fait 4 ans que j'y suis, au grand dam de mes parents !!!

Cependant j'ai commencé un BTS ACSE en alternance, ça me plaît vraiment ! ma soeur est à l'ensat, école d'agro, et ce qu'elle fait me plaît vraiment, j'aurais dû opter pour ce genre d'école !!! mais maintenant à 24 ans je ne me vois pas faire des études jusqu'à 28 ans.

Rebex

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Posté le 02/12/2016 à 13h44

greenhorse qu'est ce que SFOAE ?

Greenhorse

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Posté le 02/12/2016 à 13h47

sfamily, je l'exprime peut-être différemment mais je suis d'accord avec toi. Ces capacités sont ce que j'appelle des contingences matérielles. C'est bien d'en avoir conscience mais ça ne fait pas l'orientation. De toute façon, les ingénieurs les plus brillants n'exploitent jamais totalement ce qu'ils ont appris à l'école. A moins d'être son propre patron et de se lancer dans des actions innovantes, c'est impossible de trouver un métier où l'on exploite tout ce que l'on sait. C'est sur ça que je dis qu'il faut faire un peu de tri pour objecter sur ce qui plait et, en même temps, sera réalisable.
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