L'annonce
Après avoir fixé l'essai de cette magnifique jument noire. J'ai donc dû m'atteler au plus dure l'annoncer à mes parents.
Et c'est un soir de semaine, où je l'ai d'abord annoncée à ma maman. À ma grande surprise, elle fut tout de suite d'accord et m'a dit que cela m'aiderai combattre ma dépression et que si mon papa était d'accord c'est elle qui m'amènera là-bas . Mais mon papa quant a lui,qui pour des raisons personnelles ne sais pas que je "sortais" de dépression, refusa catégoriquement. Alors prenant mon courage à deux mains, j'établis un bilan de mes comptes en banque et des dépenses dues au cheval. Il faut savoir que j'habite chez mes parents mais je suis apprentie en dernière année donc j'ai un salaire qui me permets d'être dépendante financièrement et c'est moi et seulement moi qui achèterait la jument. Et avec mon bilan, je cita quelques avantages et inconvénients d'avoir un cheval. D'abord retissant, il prit quand même la peine de lire ce que j'avais fait même si il n'était pas d'accord sur certains points il me dit d'aller essayer la jument mais attention il n'était, encore à cette instant, pas d'accord de l'acheter.
Une fois que mes parents furent d'accord pour l'essai. Je pris contact avec cette écurie qui était pour moi, ma deuxième famille même si les choses on bien évolué, les gérants étaient les mêmes et pour moi c'était clair. Mon futur cheval irait là quoi qu'il arrive. Pour eu aussi, c'était en ordre , j'avais ma place réservée au cas où.
Puis arriva l'heure de l'essai (petite précision: je devais essayer 2 chevaux car l'écuyère m'avait proposait un hongre si la jument ne me convenait pas), en toute honnêteté quand on est arrivée avec ma maman dans l'écurie j'avais vue une jument noire dans un un champ à côté des boxs avec d'autre chevaux et j'espérais que ce ne serait pas cette jument que je devais essayer (elle était trop grosse avec une petite encolure bref pas belle). Et puis, on est rentrée dans ce dit champ où l'écuyère m'a demandée par le quel des deux je voulais commencer soit la jument pas belle soit l'alezan. Et là encore c'est mon subconscient qui a parlé ça sera d'abord la jument. Plus tard ma maman m'a avoué que je n'avais même pas regardé l'alezan que mon regard n'était qu'attirer par la jument .
Du coup on brosse la jument, elle ne bouge pas d'un poil à l'attache. C'est un bon point mais elle a le regard sombre et non expressif ce qui m'a touché puis je monte dessus. J'ai eu le droit à une jument avec de l'énergie qui obéit à la voix mais qui a passablement de mal à descendre ceder pour travailler avec le dos. Puis on passe au saut, je me suis littéralement fait traîner mais j'ai eu le droit à une jument très franche et contente de sauter.
J'ai même eu le droit à une remarque qui m'a fait chaud au cœur de la part de la fille qui m'a dit que c'était la première fois que la jument était aussi volontaire au travail et ne s'énervait pas.
Bref pour moi, même si le physique n'est pas là, j'ai le coup de cœur pour la bête. Tant et si bien que je n'ai pas voulu essayer l'autre cheval. L'écuyère me proposa donc de nous l'amener le vendredi suivant dans l'écurie où je voulais aller pour un essai de 2 semaines.
Bien évidement, je dis oui et ma maman qui est aussi tombé sous le charme dit oui également.
Photos de l'essai de la jument
Plus qu'à l'annoncer à mon papa et elle arrivera...
La suite dans le prochain chapitre