ensuite me réorienter si j'en avais toujours l'envie plus tard, car c'est plus difficile de faire l'inverse.
C'est fonction du niveau acquis "dans le monde du cheval". Le milieu équin/équestre ne se limite pas aux CAPA et Bac pro. Un profil BTSA/Licence pro n'aura pas beaucoup de mal à bifurquer ou se réorienter. Il convient de prendre les difficultés en compte mais gardons-nous de les extrapoler, surtout pour raconter des craques.
Cursus/métier plus intellectuel ?
C'est quoi ?
Désolé mais, commercial chez le leader de la réparation rapide de voitures, c'est tout sauf "intellectuel", même quand on sort d'une école de commerce. De même que manager un supermarché, officier de police, kinésithérapeute, chef de service dans un ministère... non que ces gens là soient idiots par nature mais juste que la notion d'intellect ne répond pas à la même définition selon le métier appréhendé ; puis, dans tous les cas, c'est d'abord le savoir-faire qui fait la qualité du professionnel.
Organiser la distribution de foin, veiller à ce que les rations soient adaptées, planifier les sorties des chevaux au paddock... ça demande quand même des compétences fines. Pourtant, il n'y a pas besoin du Bac pour le faire.
Mon voisin, il s'en tamponne que son médecin ait un Bac+8/10/12, du moment que le mec le soigne. De même, je m'en tape que mes palefreniers soient CAPA ou Ingénieurs, du moment qu'ils font du propre et savent repérer quand un truc ne va pas, puis en référer avec pertinence.
Juste des savoir-faire.
Ça râle face à la critique du niveau de réponse de certains postiers mais, quand il s'agit du cheval et de ses professionnels, là on envoie du mortier. Hey ! Mes paleux, ils savent aussi distribuer le courrier et ils écrivent mieux le français que certains chefs de bureau...
Après, qu'on dise que ces métiers sont
épuisants, là oui, je veux bien.
C'est toutefois un autre débat que celui de l'intellect.