myrific
En fait, pour intervenir, les services animaliers demandent des éléments concrets, par exemple de pouvoir vérifier les déclarations sans devoir entrer sur la propriété des maîtres, ou encore de disposer de prises de vues probantes. Ce n'est pas simple de prouver une maltraitance et, au fil des années, les SPA and co sont de plus en plus exigeantes sur la "qualité" des preuves, car l'action engagée ne doit laisser aucune porte de sortie aux maîtres qui n'hésitent plus pour acter contre les organismes et consorts qui les poursuivent. Bref. Il ne faut pas y aller avec des "je pense", "j'ai cru comprendre", "il se pourrait que" ; il faut être sûr.
Oui. C'est idiot d'enfermer cette chienne parce qu'elle
fait caca partout. Cependant, ne peut-on pas tenter d'informer les maîtres sur l'éducation du chien, la façon de lui apprendre, etc ? Leur conseilleur un stage d'éducation canine même ? Des parents qui n'usent pas des bonnes pratiques avec leurs enfants, se voient proposer des appuis à la parentalité, sans pour autant être attraits en justice pour maltraitance. Il doit être possible d'en faire autant avec les maîtres, a fortiori maintenant que l'on reconnait la sentience des animaux "non hominidés".
Par contre, la protection animale n'est pas institutionnalisée, comme dans les sociétés humaines. Donc les associations n'aideront pas sur ça. Soit elles estiment que c'est grave et y vont, soit elle considèrent que la maltraitance n'est pas établie et elles classent les signalements. Ce ne sont pas non plus les maires, les gendarmes, les pompiers (si si) ou que sais-je encore qui feront quelque chose... ils n'en ont pas les pouvoirs immédiats et pas non plus les moyens suffisants.
D'où l'intérêt de discuter avant de remuer ciel et terre.
D'ailleurs, les refus constituent des éléments de preuve.