elfik a écrit le 12/11/2010 à 19h27: |
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La grande réponse, c'est pas compliqué : c'est des heures et des heures de pratique avec divers chevaux, dressés ou verts, et l'oeil bienveillant d'un enseignant qui te fera ressentir les bonnes choses.
Les sensations, ce sont celles d'un cheval juste, qui reste en équilibre avec une nuque ployée quand tu fais une descente de main, qui réagit tout de suite à la moindre demande, dont tu suis la bouche et qui suit ta main. C'est quand le dialogue est instauré entre la main et la bouche, qu'il n'y a plus d'à coups et que de l'harmonie entre les demandes et les réponses.
Pas de poids, juste une légère tension, un peu comme un courant alternatif quoi. Et attention aux ravages de la fausse légèreté avec des rênes mollasses mi-longues. |
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j'adhère totalement a tes propos, mais comment arriver a ce résultat ?
J'en suis sur en ce qui me concerne (et je crois que tu partages mon avis) ce n'est pas avec ce que l'enseignement officiel donne en pature aux apprentis moniteurs, eux mêmes portant alors la "mauvaise" parole a leurs élèves:
permettre un appui "franc" (c'est ce qu'ils disent) sur une extension d'encolure vers "l'avant" (a leur décharge je n'ai pas dit vers le bas,quoique !!!) et prendre le cheval dans les jambes ...
Autrement dit, en bon langage équestre officialisé, met le frein (l'appui sur la main) et accélère (l'action des jambes)...
Je me relis et je ne trouve aucune exagération dans mes propos...
En ce qui concerne l'emploi des rênes et notre super refus de les avoir "tendues", nous ne parlons jamais de rênes longues dans le travail du cheval mais toujours de rênes "fluide"...tu as du le remarquer...et qu'entendons nous par rênes fluides ?
Il s'agit tout simplement d'une rêne qui ne soit pas tendue en permanence, une rêne qui "vacille" au contact de la bouche du cheval (selon les propres mots de Nathalie d'Orgeix lors de son dernier stage chez nous)...actions de mains par de tres légères touches du bout des doigts qui par ce fait
) ne permettent pas au cheval de s'appuyer mais ne perdent pas le "contact" !
c'est a dire, dans l'effort, la même action que l'on pratique "sur le plat" pour mobiliser la bouche dans la recherche d'un effet décontractif.