Bonjour à toutes et à tous,
bon alors je me lance et je présente ma puce et notre histoire.
Elle a maintenant 4 ans comme une grande et mérite sa page.
En plus on va commencer les concours jeunes chevaux et comme ça on pourra montrer notre évolution
Alors après la mise à la retraite de ma jument précédente je me suis mise à monter en club et puis un beau jour je me suis dit pour mes trente ans « et si je m'offrais un cadeau
«
Je voulais retrouver une complicité et pouvoir remonter
mon cheval.
J'ai donc demandé à mon club si ils connaissaient un élevage fiable, je ne suis pas orientée compétition et voulais donc un cheval sain et bien dans sa tête pour du loisir mais pas forcément une bête de course
Et me voilà partie pour un élevage en Normandie pas trop loin de chez moi avec en tête une idée bien précise de ce que je cherche:
une jument de 6-8 ans calme, sympa, bien dressée pour se faire plaisir en ballades, sauter un peu... 1m70 environ, de préférence grise ou alezane.
Très sympas, je suis reçue par les propriétaires qui me montrent deux juments, un hongre et un étalon.... pas de coup de foudre, des essais bof bof... déçue je leur demande si ils n'en ont pas d’autres ?
« Les yearlings » me répondent-ils.
Me lancer dans des poulains d’un an ne m’intéresse absolument pas. Je veux monter maintenant. Pas dans 3 ans un cheval à peine débourré.
Mais comme j’adore les bébés animaux je vais voir juste car c’est mignon …
Là dans le champs plusieurs petites boules et parmi elles une petite puce noire et blanche qui vient me voir, me renifle de bas en haut et me suis comme un chien dans tout le pré.
Craquage total, mais bon, c’est pas du tout ce que je recherche, je repars.
Je visite deux autres chevaux ( un particulier, un marchand), rien.
Et en repassant un jour près de l’élevage je me dit que je vais refaire un saut pour voir a petite puce….
Et voilà, malgré le dialogue de mes parents qui me demandait ce que je voulais faire d’un poulain, qu’il ne serait pas montable avant longtemps, qu’on ne saurait pas à quoi il ressemble plus tard, son caractère… Je craque, fais une folie et m’achète Antares. Elle a un an et demi, une vrai boule de poil, toute disproportionnée mais avec des grands yeux, d'origine hanovrienne.
Dans ma présentation je ne l’ai pas dit, mais même si je monte depuis 20 ans, je suis une cavalière du dimanche, pas de concours, plutôt ballade et petits cours.
Me voilà propriétaire d’un jeune cheval sans savoir quoi en faire.
L’élevage me propose de le garder chez eux, très heureuse j’accepte et la puce reste là-bas.
Je vais la voir tous les weekends.
Avançons dans le temps :
- à partir de deux ans, Antares ressemble à une girafe : cou maigrichon, fesse haute, dégingandée. Mais très gentille et câline. Je commence une fois par semaine à l’élevage à la désensibiliser : licol, ballade en main, pansage…
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- à deux ans et demi l’hiver dernier idem, une fois par semaine: longe, mors et surfaix.
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- Je me fais encadrer car je ne connais pas les jeunes chevaux.
- la puce a été débourrée cet été à trois ans et de poussière. Je trouve ça un peu tôt. A l’élevage ils me disent faire ça tout le temps à cet âge-là…
- Après le débourrage je lui fous la paix et elle reste aux champs avec les copines.
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- fin de l’été mauvaise nouvelle, je vais devoir aller sur Paris pour le travail…
Panique totale, il faut s’organiser : trouver un appartement mais plus important trouver une pension pour ma puce.
Les tarifs sont exponentiels, à côté de chez moi il n’y a que des pensions box, pas paddocks et encore moins de prés. Ce n’est pas possible, je ne peux pas mettre ma puce à 3 ans et demi dans un box à la journée surtout en sortant d’une vie au pré….
Je cherche…
Finalement je trouve à 1h15 de chez moi la pension qui me semble un bon compromis :
box/paddock, deux manèges, deux carrières, des chemins de ballades et forets et surtout un bon prof pour encadrer ! Le tout à un prix défiant toute concurrence.
- C’est partie, en octobre on arrive sur Paris.
Antares progresse énormément, elle est montée deux fois la semaine par le prof, et une fois par moi en cours. Le weekend c’est longe et gratouilles.
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Elle commence à s’arrondir, ne tire plus comme une détraquée, commence le galop.
Je suis ravie, j’apprends énormément avec elle.
Je rencontre d’autres cavaliers propriétaires, ils sortent tous en concours mais sont super sympa envers la néophyte que je suis.
Je découvre l’univers des marques et du shopping cheval….( mauvais pour mon budget : horseware, antares, ….)
Mon écurie fait du CCE, discipline qui me parlait absolument pas avant mais qui pour un jeune cheval au travail est tout avantage : Antares est travaillé sur le plat, dressage, un peu saut et extérieur. Elle découvre tout et on verra ensuite en quoi elle est bonne.
Par ses origines ce serait plutôt dressage, mais la belle se découvre une passion pour les barres. En extérieur en carrière elle charge toute seule et saute les barres à proximité, montée dès qu’elle voit un chandelier elle piaffe et s’agite….
Seul souci, je vois que la pension ne lui convient pas : on entre dans l’hiver, elle est au paddock que 2-3h par jour, le reste du temps au box. Quand il pleut on ne les sort pas.
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Malgré tous mes efforts pour la divertir, elle commence à tiquer à l’air comme une folle. Je dois mettre un collier pour les autres propriétaires.
Je commence à chercher autre pension, je veux désormais une possibilité de paddock ou de pré la journée, un manège, des ballades, un bon prof…Bref je suis difficile.
L’horreur : ou bien je trouve une pension pré et carrière mais sans manège et prof, ou bien avec installations et travail mais que paddock la demi-journée…
Finalement je reçois un message du proprio de ma pension : il serait désormais possible de mettre ma puce en journée en pré collectif !!!
Depuis deux semaines je vois le changement : les beaux jours sont là, la miss est avec 6 potes dans un champ, fait sa sieste au soleil et se roule dans la boue. Le prof accepte de faire le petit bout de chemin supplémentaire pour aller la chercher les jours où il la travaille !
Elle est rentrée le soir, changement de couverture et diner.
C’est la pension de mes rêves et j’y reste :
- pension pré à la journée,
- nuit et repas au box, changement de couvertures, curage de pieds…
- 2 manèges, 2 carrières, la foret et les chemins de trottings
- un super coach en pension travail et des cours ou nous progressons…
(tout ca à un prix en région parisienne qui ne comprend le plus souvent à peine la pension….)
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Et voilà, la puce a officiellement 4 ans, mon prof trouve qu’on se débrouille pas mal, et hop on va essayer dans quelques semaines de sortir en cycles libres 4 ans.
Comme on est encore deux bébés, le but c’est vraiment de découvrir les concours (j’en ai jamais fait un de ma vie), et de faire 4-5 tours maxi pendant cette année. (je veux pas la valoriser ou la revendre).
J’appréhende un peu le premier bain de foule, hautparleur, paddock jeunes chevaux, spectateurs…mais c’est le but, lui faire découvrir le vaste monde.
Mon prof a accepté de la sortir pour le premier tour et moi par la suite pour les 3 autres.
Rdv dans quelques semaines à Boissets en Ile de France !
Et voilà mon long roman s’arrête là, et je vous donnerai des nouvelles par la suite et des photos de nos progrès !
