Alors, petit compte rendu de ma visite au Faux-Miroir du mois de juillet.
La veille, après avoir déposé mes petits Popos moelleux chez leur mamie (qui était ravie de les voir), nous prîmes la route Gertrude (ma nouvelle voiture) et moi.
Sous un climat des plus torrides, nous nous élançâmes allègrement sur les route de France (et de Navarre) pour rejoindre Elodie dans son 28 chéri.
Une péripétie qui fut ponctuée de petits malaises divers et variés et donc plus long que prévu. Ce trajet finit en une apothéose totale lorsque mon estomac (Jean-Maurice pour les intimes) décida de se manifester plus fortement qu’à la normale et que non, un repas dans son auguste personne ne passait plus.
Blanche comme un linge, la coiffure en bataille et l’œil hagard, je recherchais sur ma route un supermarché, superette, bar, n’importe quoi qui m’eut permis d’acheter le Graal de tout infirme du moelleux : du Coca.
Dans mes habitudes toutes urbaines, j’avais oublié que passé 19h, tout était d’ores et déjà clos dans la campagne profonde, et c’est donc avec une joie non dissimulée, et sous le regard un peu circonspects, mais amusés des autochtones du coin, je pus obtenir, à prix d’or, une sacro-sainte cannette de coca-cola.
Ma chère Elodie dû se déplacer pour me conduire jusque chez elle, car j’étais au bout de mes capacités mentales. Elle me laissa donc prendre une douche salutaire et reprendre mes esprits sur le canapé en attendant qu’ils aient finit bon nombre de tâches à la ferme.
Je ne vis pas grand-chose de ma soirée, entre le Schroumpf de la maison (monté sur pile d’uranium et visiblement très ravi de me revoir), les discussions de retrouvailles et ma fatigue, nous fûmes tous très vite au dodo.
Après une courte nuit agitée par la chaleur et les bruits de la campagne dont je ne suis guère coutumière, nous nous levâmes aux aurores, au sens propre du terme pour prendre la route. Depuis ma dernière visite, Elodie et moi avions appris à communiquer sans paroles, à base de grognements et de gestes esquissés que toute personne mal réveillée doit connaître et c’est donc assez rapidement que nous prîmes la route pour Contrisson.
Une aventure en soit, je vous le dit !
Après avoir retrouvé un petit supermarché pour faire le plein de provisions, enthousiastes et optimistes, nous décidâmes de ne point prendre l’autoroute.
Quelle grave erreur n’avions-nous pas commisse !
Il était évident que tout avait été mis en œuvre pour que nous arrivions le plus tard possible chez notre chère Chantal, et nous avons dû essuyer, en plus de la circulation exceptionnellement dense de camions, nombre de ralentissements dus aux travaux divers et variés, sans compter des pots de yaourt des gentils mamies et papies en sortie à ce moment-là, déviations allègres, ect…
C’est donc avec une demi-heure de retard que nous réussîmes à rejoindre, avec une joie non dissimulée, Céline (la propriétaire de Glamour) et Chantal.
Cette dernière semblait bien épuisée par la chaleur et les moissons, et après un petit verre rafraîchissant, nous sommes parties voir les trésors.
Ce fut d’abord le tour de Glamour, qui nous accueillit avec une curiosité et un contentement non dissimulé. Mlle souhaitait des gratouilles et elle a obtenu nombre d’attentions de la part de sa propriétaire alors que les autres personnes présentes mitraillaient le couple du jour.
Bien entendu, je m’occupais de l’appareil photo de Céline, et bien entendu, mon talent inné pour cet art n’est plus à faire, je manquai nombre de beaux clichés en n’ouvrant pas totalement l’objectif.
Grand Manitou profita de notre visite pour réclamer son lot d’attention, lui aussi, et surtout nous montrer son joli trot. Gigi nous snoba royalement.
Puis, ce fut le tour de ma Graine.
Direction les autres prés, où notre présence attira tout de suite Mlle Espérance et surtout Mlle Dédicace qui était dans un jour « câlins ».
Le temps s’était couvert, et légèrement rafraîchit grâce à un petit vent salutaire, nous avons pu rester en dehors du hangar pour caresser les demoiselles et dames présentes.
Graine, qui ne perd jamais le nord, compris très vite à qui il fallait demander son lot de gratouilles et de caresses.
Je me sentais chancelante, si prise par mes émotions que mes gestes paraissaient alors patauds, peu assurés, et il me fallut tous les encouragements de Chantal pour réussir à prendre le dessus sur mes gestes tremblants.
Graine, quant-à-elle me pardonna bien vite cette maladresse, et réclama tout son content d’attention. Elle me prouva qu’elle avait un caractère affirmé et confiant, doux et attentionné. Tout ce que j’aime, en sommes.
Que dire de son physique ?
Elle est juste merveilleuse : des fesses rondouillouttes comme je les aime, une tête fine et expressive, tout comme sa demi-sœur/tante Espérance, des applombs bien faits, et une robe qui promet des surprises quant-aux nuances qu’elle nous montrera au fils des saisons.
Ce fut un moment magique, mais bien court, il fallait déjà passer au pré suivant pour Elodie.
Il y a toujours une partie amusante dans les visites chez Chantal, c’est le moment où elle nous fait monter à l’arrière de son 4x4 pour nous conduire à travers champs.
C’est donc, telles des enfants, que Céline et moi avons donc parcouru le dernier pré, entre rires et chutes.
Pendant qu’Elodie alla voir la demoiselle Diva, nous avons pu papouiller certains poulains présents et les admirer à loisir.
Gracefull réclama son lot de gratouille et nous fit bien rire par ses cabrioles, jeux, et ses roulades interminables (car elle resta un moment coincée sur le dos). Gooye fit montre de son galop le plus rapide, alors que Greystoke et Géricault prouvaient leur côté bisounours et gentils.
La visite se passa fort vite en réalité, mais Chantal nous offrit un dernier verre avant de ses séparer joyeusement en se promettant une visite plus tranquille, un peu plus longue.
Avant de nous quitter, une idée fut lancée : pourquoi ne pas se retrouver, entre proprios du Faux Miroir, au salon du cheval, et peut être pique-niquer ensembles ?
La route du retour fut aussi joyeuse qu’à l’allée, mais cette fois-ci, nous prîmes l’autoroute, pour plus de confort.
Voilà donc, le compte rendu, au passé simple (car on néglige de trop ce temps selon moi), j’espère qu’il vous aura amusé, diverti, ou au moins, fait passé le temps :)
Haaaa, Erik….