marley on respire déjà et on prend le temps de réfléchir.
madstripes t'as proposé son aide pour rédiger une proposition d'accord, vas le questionner en message privé parce qu'il faut être très précautionneux sur les modalités de cette proposition et sur l'accord en découlant. Concrètement si tu lui proposes quoi que ce soit il faut d'une part refuser de reconnaître le vice caché et qu'elle s'engage à ne pas faire de recours ultérieurement. Et ça il faut le rédiger avec précaution et expérience.
Ensuite pour ce qui est du contrat
cath87 il ne protège jamais de tout. Mais il peut encadrer judicieusement la transaction et donc éviter pas mal de merde.
Les deux exemples de Madstripes sont très révélateurs: exclure la garantie des vices cachés et différer le transfert de propriété quand le paiement est en plusieurs fois.
En prenant des modèles internet, bien merdique, bien long, inutilement long, auxquels ni le vendeur ni l'acheteur ne comprend rien, c'est la foire au caca (pour dire ça en mode classe).
Pour le vendeur, le mieux est de faire le plus court possible, pas trop d'info sur la destination de l'animal (si vous le mettez dans le contrat par définition ça entre dans le champ contractuel et le bien - le cheval - est tenu d'y répondre), une référence explicite au code rural et si possible une exclusion explicite des vices cachés du code civil (pour éviter tout débat sur l'application tacite de la garantie des vices cachés du code civil ultérieurement).
Pour l'acheteur, son intérêt demande le contraire exactement.
C'est pour ça que faire appel à un professionnel quand on vend de manière plus ou moins régulière des animaux est assez indispensable. Parce que oui l'acheteur est plus protégé, nécessairement car on considère qu'il est par définition moins informé que le vendeur, donc la loi a cherché à rétablir l'équilibre. Le législateur est sans doute allé trop loin, mais le curseur est difficile à placer. Il y a eu trop d'abus, trop vendeur malhonnête, trop de situations limites.
Le coût de ce professionnel est vite amorti quand on voit les problème qu'on évite. Surtout qu'un modèle de contrat se réutilise à l'envie.
Par ailleurs, tout comme pour l'intervention du véto, en faisant entrer un autre professionnel dans votre démarche, vous vous ouvrez une nouvelle voie de recours. Sachez qu'on engage notre responsabilité quand on vous rédige un contrat, nous avons une obligation de résultat, nous devons atteindre les objectifs que vous nous avez fixé (évidemment s'ils sont atteignables hein, sinon on a un devoir de conseil de vous dire qu'ils ne le sont pas et ce qu'on peut faire a minima). A défaut, si on se chie en rédigeant le contrat, vous pouvez engager notre responsabilité professionnelle.
L'avocat c'est comme le médecin et le véto, ça coute moins cher quand on le voit avant le problème plutôt qu'après. Et surtout ça sauve des vies!