Ce que je comprends pas trop dans ton récit, c'est que tu avais l'air d'avoir décidé que le problème venait fatalement de la muserolle sur le plat. Je te cite :
wintor a écrit le 27/05/2015 à 14h24:
Ce qui m'a poussée à changer de muserolle est que sur le plat, elle est inbuvable.
Très personnellement, je suis vraiment assez réticente aux muserolles combinées et croisées. Le cheval peut clairement pas ouvrir le bec, et pour la décontraction, ça me pose problème, c'est pas très logique de vouloir un cheval décontracté dans sa bouche, en l'empêchant de l'ouvrir.
Un cheval qui discute, mâchonne et qui a une bouche vivante, pour moi c'est important de le garder.
J'ai également un cheval qui peut se montrer très chaud et très stressé sur le plat (ou très content aussi), mais je mets vraiment pas ça sur le dos de la muserolle.
La muserolle allemande, oui elle permet du contrôle parce que le cheval ne peut plus se défendre de ta main, ou de tes aides en général.
Sauf qu'un cheval qui se défend, c'est aussi un cheval qui signale quand un truc ne va pas.. Et cacher ces signaux avec des muserolles sévères, pour moi c'est juste masquer le problème, et pas le résoudre.
Je ne suis pas anti muserolle non plus hein ^^
Certains chevaux avec un peu de carafon, ou des chars d'assaut un peu tracteurs sur les bords, ou encore des chevaux athlétiques qui sortent sur de très grosses épreuves... Éventuellement. Une période avec un coupe-bec pour d'une part ne pas aller au casse pipe, le tout sans péter trois dents à chaque fois, ou pour faire un tour propre dans lequel on a pas vraiment de la place pour discutailler la bouche grande ouverte, je conçois.
Mais après, une utilisation régulière, vraiment c'est pas le top. Pour certains chevaux sensibles, ça crée des soucis respiratoires, et moralement c'est pas le top non plus, on a des chevaux très fermés qui pipent pas mot mais qui sont pas vraiment détendus.
Cela dit, je connais pas ta jument non plus, ni tes réglages de muserolles, mais je t'expose juste mon avis
Le mien est en muserolle française, classique quoi, pas trop serrée, c'est un groooos bavard, mais j'aime bien le laisser s'exprimer. Quand il stresse et chauffe, je calme le jeu en l'occupant, en faisant retomber la pression par un travail de répétition, dans une installation stable... Et ça se calme, au bout d'un moment, il s'apaise, et on peut continuer de bosser.