Il n’y a pas que des personnes ayant de bonnes notions d’hippologie qui examinent les passeports et livrets des équidés !
Printemps 1975 appelé en urgence par un garde-frontière de Monniaz qui était sûr de se faire avoir face à un PSA hongre de 15 ans gris clair sans aucune balzane, alors que sur son livret il était bai et portait 23 balzanes. Heureusement à cette époque tous les épis étaient dûment notés comme cela était obligatoire selon le Jockey Club. Heureusement car j’ai pu expliquer à ce garde-frontière l’importance de la position des épis.
Par la suite, ayant beaucoup accompagné des chevaux lors leurs voyages, à force de « subir » les contrôles « vétérinaires » j’ai constaté que tous n’étaient pas des hippiatres.
Comme véto de concours pendant 20 ans, à la naissance des passeports FEI, j’ai pu faire une collection de passeports fantaisistes. N’oublions qu’à part la France qui avait sorti son livret d’identification en 1976, tous les autres pays n’avaient que des signalements littéraires pour accompagner le certificat d’origine. Le Prince Philip alors président de la FEI a fait éditer le passeport rouge -à l’époque- en 1977. Il avait même demandé que lui adjoigne des pages supplémentaires pour rédiger un certificat de santé. Ceci naturellement à l’exception des galopeurs et trotteurs quoi eux avaient déjà un passeport avec un graphique.
Donc oui, il faut ajouter les signes particuliers par une personne habilitées (officiers des haras / vétérinaires) et le faire viser au SIRE.
Les cas les plus fréquents : les traces de selle au garrot (le cas d’un SF mini de son livret édité par le SIRE, mais étant zain (n’ayant pas de blanc) a été refusé d’entrer au CSI jeunes cavaliers à Anspach (DE) 1990 !!!! Tous les épis étaient corrects.
Autre cas : à ROYAN en 1989, une jument qui avec été décrite avec du vitiligo en 1985, n’en présente plus lors de la visite véto …. Décision : une amende de 100 US$ (il était cher à l’époque).
Vous allez me dire que maintenant avec la PUCE, le transpondeur, tout ça n’a pas lieu d’être, bien non, j’ai trop d’exemples pour ne pas toujours pas au transpondeur.
Transpondeurs « impossibles » à lire, Transpondeurs qui disparaissent, Plusieurs transpondeurs, 2 à 3, souvent le lecteur n’en lit qu’un, Lors d’un récent contrôle, on lit un transpondeur, mais il n’est pas reporté dans le passeport d’une jument Zangerscheide, tout récent, visé IFCE. Lecture d’un transpondeur sur une jument presque blanche les signes blancs fondus dansa la robe, accompagnée d’un passeport faisant mention de 2 transpondeurs différents notés à des pages différentes, mais pas celui que j’ai relevé ! etc.
Désolé pour le pavé.