Bonjour,
Je reviens sur CA après deux ans d’absence afin de parler de mon expérience, peut-être que certaines personnes trouveront cela abusé d'autre auront peut-être eu la même expérience mais voilà
Tout d'abord petit récapitulatif de ma vie et l'équitation :
J'ai commencé à mes 3 ans dans les cours baby poney, dans un centre équestre vraiment bien. Je garde peu de souvenirs de mon début dans l'équitation.
Je me souviens juste que quelques années plus tard, avec mes parents on découvre un nouveau centre équestre, après discussion avec la directrice on apprend qu'il ouvrait en septembre pour la première fois (on était en août à ce moment). Je décide de continuer l'équitation dans ce club, j'étais donc une des premières inscrites.
Les années passent, les galops aussi, le monde arrive. L'ambiance change, plus de cavaliers/cavalières, plus de chevaux dont des poneys rachetés à mon ancien club qui fermait. Des cours compétitions sont mis en place, le club partait faire des concours ce que je ne voulais pas faire voulant juste m'amuser, évoluer à ma guise et non être stressée par les concours...
Un jour, alors que je n'en pouvais plus de ce club devenu un peu "usine", une amie m'apprend qu'elle monte dans une petite écurie à quelques minutes à vélo de chez moi. Je décide d'aller voir et je tombe amoureuse de ce petit endroit vraiment familiale. Lorsque je préviens mon club actuel que je pars suite à la découverte d'une nouvelle écurie. On me sort des : "tu es une des premières inscrites tu ne peux pas partir...", oui sauf que la première inscrite à vite était oubliée lorsque des propriétaires sont arrivés avec leur chevaux dans une optique de faire des concours et encore des concours.
Entre 15 minutes à vélo et 15 minutes en voiture, une petite écure où il y a peu de monde et une grosse qui a une ambiance de concours et d'"usine", le choix est vite fait.
Bref, je change d'écurie, tout va pour le mieux jusqu'à que encore des cavaliers avec leurs chevaux arrivent. Malgré qu'on reste peu nombreux, le peu de cavaliers présent veut faire des concours.
J'aurais bien voulu en faire, me sentant bien dans cette écurie et prête à faire des concours, cependant mes parents ne pouvaient pas se permettre, ce que je comprenais totalement. Ils avaient une maison à payer, des voitures, le permis et les études de mon frère.
Là encore une fois j'étais un peu mise à l'écart, les autres qui étaient presque tout le temps aux écuries pour s'occuper de leur cheval, préparer les affaires de concours, ils passaient leur weed-end ensemble avec les monitrices, contrairement à moi qui venait une fois par semaine faire mon cours collectif et quelques fois bénévolement pour aider.
J'ai fini par avoir un ras le bol de cette ambiance, encore une fois, ça parlait des concours, de leur soirées ensemble. J'ai pris une décision qui m'a arraché le cœur. J'ai arrêté le cheval. J'ai préféré faire ce choix et revenir plus tard en ayant fait le point avec moi-même que de rester est être mal lorsque que je monte.
Cela fait deux ans que je ne fais plus de cheval et j'ai encore ce pincement au cœur. Ce que j'ai retenu, pour l'instant, c'est qu'il faut toujours sortir son porte-monnaie pour qu'on s’intéresse un minimum à toi, avoir un cheval en pension complète ou son cheval, faire des concours, des stages... Ce que ma famille ne pouvait pas faire malgré qu'ils ne soient pas contre. C'était juste financièrement pas possible de mettre autant d'argent dans l'équitation alors qu'il y a tant de chose à payer à coté encore (mes études, mon permis, les courses, les crédits...) Je ne leur en veux absolument pas pour ça, je voyais par moi même tout l'argent qu'il fallait sortir.
Voilà j'avais besoin de vider mon sac, bien sûr certaines écuries ne sont pas comme ça, je ne généralise absolument pas, c'est mon expérience avec deux clubs contre des milliers dans le monde. Un jour je reprendrai l'équitation ça c'est sûr, dans un an ou dans 10 ans, peut-être avec mon propre cheval ou alors une dp avec un propriétaire, je reprendrai
Désolée pour le pavé et pour les fautes
Je suis en plein dedans, donc je sais de quoi je parle.
