Au delà de l'aspect médical / suivi psychologique, ce qui m'a aidé et m'aide tous les hivers :
- Prioriser ce que je ne peux pas mettre de côté (ex : me nourrir, avoir du papier toilette, donc faire les courses et me faire à manger), et le séparer dans ma tête de ce qui "peut attendre" (ex : le ménage et faire de la "vraie cuisine"). On peut très bien survivre un peu dans un appart qui se salit, on peut très bien ne pas se nourrir de façon parfaitement équilibrée pendant quelques jours.
- Décider que tout ce qui "peut attendre" passera après mon envie/besoin de repos. Si là faire un vrai repas ça me semble insurmontable, bah je sors deux pommes, du pain du fromage. Lâcher prise sur la "charge mentale" qui peut factuellement attendre. Mon état mental est plus important, l'hiver c'est une course de fond, il faut s'économiser. Je ne stresse plus parce que je sais que quand je me repose je fais ce que je DOIS faire. Si je me couche tôt ou si je passe deux heures à lire sous la couette au lieu de "faire un truc productif" ce n'est pas par paresse, mais par devoir de préservation envers moi-même.
- il y a des soirs où j'irai bien voir ma jument mais "là, j'ai trop la flemme, je me sens fatiguée, j'ai qu'une envie c'est de rentrer me mettre au chaud" --> bah je rentre, et j'irai le lendemain aux écuries, tant pis. Ma santé est plus importante que le coup de cure-pieds quotidien.
Bon en gros t'as compris, je balance tout, je me tiens à ce qui est prioritaire et le reste attends que je sois en état physique et mental pour le faire. En attendant je passe des dimanches aprem à faire la sieste et des soirées à me coucher à 21h30