Personnellement je considère que la consommation d'alcool quotidienne et réflexe, qui engendre frustration si on s'en prive et demande des efforts pour arrêter... C'est de l'alcoolisme !
Une personne n'ayant pas de problème d'addiction à l'alcool n'aura aucun problème à ne pas en boire pendant 1 mois, et n'aura pas besoin d'en faire un défi d'ailleurs.
Le degré d'addiction ne depend pas de la dose consommée. C'est possible d'être alcoolique +++ avec des toutes petites consommations quotidiennes (et même fréquent !). Comme c'est possible de se prendre des murges mémorables toutes les semaines sans que ce soir une addiction et pouvoir s'en priver facilement.
Ceci dit des addictions ont en a tous : à l'alcool, au sucre, aux écrans, au gras, à la cigarette, aux jeux d'argents, au café... tout ça c'est la même problématique et le même comportement dangereux avec des incidences sur la santé ou la vie sociale / financière.
À vous de voir ce que vous acceptez ou pas ! Mais en avoir conscience c'est quand même bien ;) Être accro à sa bière du soir c'est de l'alcoolisme et ça a une incidence sur la santé. Vous êtes OK avec ça ou non ?
Personnellement mon addiction c'est mon téléphone, le soir je ne suis pas capable de m'en passer le soir, jen ai conscience. Ce n'est pas bon pour ma santé et mon sommeil, ni mon activité cognitive.
Néanmoins ça me permet d'avoir un moment avec le cerveau off, déchanter avec d autres mamans sur mon quotidien... donc je suis OK avec cette addiction. Sans la minimiser !
On était pas à un apéro par soir , on passait même régulièrement des semaines sans apéro sans soucis. A la base, pour Monsieur, c'était plutôt l'occasion de faire une detox et de perdre un petit bourrelet apparu pendant les fêtes. Au final, mis à part ses collègues qui le gonflent car ils sont lourdingues, il ne semble pas se forcer pour rester sans alcool.
C'est plutôt moi qui m'interroge, je sais que je tiendrais le mois sans soucis ( j'ai déjà passé un an sans boire pour raison de santé ). C'est surtout le fait d'être "contrarié" d’être privé d'un apéro si jamais j'en voulais un qui me fait réfléchir sur quand commence la dépendance à l'alcool. ( attention , quand je dis contrarié, je ne me transforme pas en mogriave hystérique ^^ )
En soirée, quand je conduis, je ne bois aucune goute d'alcool , souvent je fais la soirée à l'eau ou au perrier car je n’aime pas les sodas ou les jus sucrés. Et je n'ai aucun mal à refuser un alcool que je n’apprécie pas, boire pour boire, ce n'est pas mon truc.
Comme pour certains le chocolat, mon addiction c'est la très bonne bière , je pourrais refuser sans sourciller des bières que j'estime pas bonne, mais effectivement , avoir un petit dépit si une bonne trappiste m'est proposée sans que je puisse en boire.
L'apéro soft , je l'ai apprécié, c'était vraiment effectivement ce petit "mais on va pas faire un apéro sans alcool ? avant de me dire " ben si, évidement que si on peut faire un apéro sans alcool"qui m'a fait tiquer.
Pour autant, je ne me suis jamais considérée comme alcoolique. J'ai du affronter l'alcoolisme "non assumé" de ma mère, qui effectivement n'était jamais ivre mais buvait au moins 4 bières par jour...