Je n'ai jamais eu de moment où je me suis dit : "Ça y'est, c'est fini", mais plusieurs situations pendant lesquelles un bout de cerveau reste connecté pour faire bouger les membres...car 80% du reste du cerveau est en off.
La première grosse frayeur avec danger potentiel : ma monture qui se met debout très haut et très droit, la première fois que ça m'arrivait, et je voyais déjà le bitume en bas.
La plus grosse angoisse de ma vie de cavalière, très récente :
Balade à deux, avec chevaux hyper zen, on est sur sur une petite route de campagne, une voiture double : j'avance tranquille, j'ai vu que la voiture allait lentement avec prudence.
En une demi-seconde, je sens mon cheval faire un énorme écart de l'arrière-main, se prendre la voiture dans son élan vers l'arrière, et faire un bond en avant en mode panique.
Dans ma tête, j'ai vu la voiture percuter le cheval, sa jambe en sang, le cheval blessé, son copain terrorisé... Le pire du pire. Je suis descendue précipitamment...et le cheval n'avait absolument rien, il était calmé près de son pote et attendait qu'on vienne le chercher comme si rien ne s'était passé
En fait, la voiture roulait très lentement, c'est le cheval qui a collé ses fesses sur la portière en reculant sur elle. Il n'a donc rien eu du tout.
Ils ont été super sympa, très compréhensifs, et ils n'étaient absolument pas en tort.
Le fin mot de l'histoire : mon cheval n'a absolument pas eu peur de la voiture, mais d'une fillette qui jouait dans son jardin, et qui venait d'apparaître derrière un mur en courant.
C'est dangereux, les fillettes.... Mais comme quoi, nos gros restent des êtres vivants, même si ce sont les plus zen et qu'on les connaît par cœur !