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Wika

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Posté le 27/05/2021 à 11h29

Bonjour à tous,

J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.
J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.
J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.
J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.
J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.
J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.


J'aimerais des témoignages par rapport à la dépression et au traitement antidepresseurs.


J'ai bien trouvé un sujet sur forum mais il traite la problématique inverse: "arrêter les traitements chimiques", alors que moi je me demande si ça peut vraiment apporter qqch et pas faire plus de mal que de bien...

Bref, je pense ne pas être la seule à passer par là, je suis un peu perdue alors certains pourront peut-être m'éclairer.

Édité par wika le 18-09-2023 à 09h54

Mimidada

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Posté le 27/05/2021 à 11h39

Je suis psychologue, à la base je suis contre les antidépresseurs, ça peut être utile sur du court terme suite à un évenement mais pas sur du long terme. Ce qui aide, c est plutôt un bon suivi psy avec un bon psy qui saura t écouter et te guider pour t en sortir par toi même.
As tu un suivi psy ?

Bibil91

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Posté le 27/05/2021 à 11h50

wika je vais réagir sur les médicaments en général et pas spécifiquement sur les antidépresseurs.

JE ( et ça n engage que moi) considère que nous avons la chance de vivre à une époque et dans un pays où nous avons
1) une certaine liberté de soin
2) la chance d avoir de nombreux médicaments au point / accessible/ fiable / à tarif raisonnable

Du coup je suis assez POUR la mise en place de traitement quand dans la vie on en a besoin.

Pour ce qui est de l arrêt dés traitements, certains nécessitent un sevrage progressif par descente des dosages mais ce n est pas une crainte dans ma vie. Un médecin est là pour t accompagner. Si tu as confiance au début il n y a pas de raison que tu n es pas confiance le jour ou ce sera la fin de la période où tu as besoin du traitement .

Si ton médecin estime que tu as besoin d un traitement t et que tu as assez confiance pour aller consulter ce médecin je crois qu il faut rester dans la même dynamique.

Bon courage.

Andiamo

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Posté le 27/05/2021 à 12h09

Je suis psychologue aussi et moins catégorique que mimidada concernant la prise d'un traitement.
Tout dépend de ton état, de tes symptômes et de ton degré de souffrance.
Le suivi psychologique est incontournable de mon expérience. Il arrive que les patients soient dans un état qui les empêche vraiment de fonctionner (troubles du sommeil, crises d'angoisse, idées morbides récurrentes) et dans ces cas il me semble opportun de s'autoriser à s'appuyer sur la médication, de s'en servir comme d'une béquille le temps de passer la crise...tout en poursuivant un accompagnement psy.
Il m'est arrivé de dire à des patients que la prise d'un traitement semblait indiquée...comme il m'est arrivé de recevoir des patients sans traitement ou en phase de "sevrage" du traitement.
Bon courage et il est tout à fait possible d'arrêter les traitements, de façon progressive.

Wika

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Posté le 27/05/2021 à 12h09

mimidada Pourquoi es-tu contre ?

J'ai eu un accompagnement psy en PMA mais honnêtement je n'ai pas trouvé ça très utile. Aujourd'hui je ne suis plus suivie.
Les médecins que j'ai consulté me parlent directement de médication, j'ai l'impression que c'est une solution de facilité, mais je ne vois pas forcément quelles sont les alternatives.

Lilice34000

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Posté le 27/05/2021 à 12h19

andiamo à raison, son terme de "béquille" est tout à fait indiquer. À mon jeune âge, j'ai déjà eu besoin d'antidépresseurs et anxiolytiques lors d'événements terribles à gérer pour moi. Comme toi, j'avais énormément de craintes à l'idée de prendre ces médicaments. Je voyais ça que pour les "fous", je pouvais pas m'y résoudre pour moi et par dessus ça, j'étais dans le déni total. Et mon psy de l'époque, en parallèle avec mon médecin généraliste, m'a amené ça comme une béquille, une aide temporaire, me permettant de souffler, de prendre le temps d'y voir plus clair et déjà de reposer mon corps (je faisais insomnie sur insomnie, avec des idées noires). Le traitement a durer 6 mois pour ma part et ça a été bénéfique. Le seul trucs, c'est que j'ai eux des nausées à la prise du traitement et quand j'ai arrêté même progressivement. L'arrêt a quand même été compliqué, je le cache pas mais avec un suivi régulier chez le psy et le médecin généraliste, je m'en suis sortie. J'ai encore parfois besoin d' anxiolytique pour calmer mes nerfs mais je n'ai jamais repris d'antidépresseurs. J'ai une boîte de "secours" qui me rassure quand je me sens pas bien mais elle n'est pas ouverte.

En tout cas, certes c'est pas un traitement anodin mais ça peut vraiment aider temporairement. Sans ça et un bon suivi psy, je sais pas si je pourrais en parler aujourd'hui.

Courage !

Mimidada

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Posté le 27/05/2021 à 12h32

wika je ne suis pas contre mais je trouve qu à l heure actuelle, on a tendance à le prescrire à tout va sans accompagnement derrière.

Si je donne l image d une personne qui se casse une jambe, elle va avoir un plâtre et une bequille puis elle va retirer progressivement les 2 avec un suivi kiné.

Le plâtre et la béquille ne se garde pas sur le long terme. Si on fait le parallèle, les antidépresseurs sont le plâtre et la bequille. Ce qui va aider sur le long terme, c est le suivi kiné donc le psy

L idée d un suivi psy est de poser les choses mais aussi de comprendre son fonctionnement et de rebondir mais j insiste, il faut trouver le BON psy, celui avec lequel on se sent libre d exprimer les choses sans se sentir jugé et où on évolue. Pas hésiter à changer si on se sent pas bien ou si pas d évolution.

Donc antidépresseurs pourquoi pas si gros symptômes associés mais toujours accompagné d un suivi psy

Andiamo

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Posté le 27/05/2021 à 13h14

mimidada
Je suis d'accord sur la prescription abusive d'anti-dépresseurs. Mais si on informait davantage la population et les médecins généralistes de l'importance d'un suivi psycho...
Et il y a d'autres cas où franchement les médecins ne prescrivent pas alors qu'il y aurait vraiment besoin d'un étayage médicamenteux sur une courte période!

Iris600

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Posté le 27/05/2021 à 13h35

Pour mon expérience perso, j'ai eu un temps dans ma vie ou j'ai pris des antidépresseurs (la dose était relativement légère je crois ma plus petite), c'était plutôt pour calmer mes humeurs et mes angoisses du moment...
Pour essayer de me stabiliser un peu,
Je crois que je l'ai pris pendant 1an et demi...
Et j'ai décidé de l'arrêter seule, j'ai commencé par prendre la moitié puis finalement j'ai totalement arrêté d'un coup..
Pour ma part je n'ai ressenti aucun manque...
J'ai aussi testé d'autres type de medoc type pour 'réguler l'humeur' et ça je l'ai pris que quelques mois j'ai arrêté pareil d'un coup car c'était pire que sans...

Bref je pense que si on traverse un moment de notre vie avec besoin d'une aide je ne suis pas contre cette idée , même si je suis pas pour pour la facilité de refiler ce genre de trucs pour tout et rien...
On peut très bien s'en passer par la suite, et facilement,
Cela dépend de beaucoup de choses...

Donc à voir comment tu le ressens..
Après je pense que les antidépresseurs peuvent réguler un peu certaines choses, mais pour moi tous ces medocs c'est plus un pansement qu'autre chose...

Édité par iris600 le 27-05-2021 à 13h37



Oubeule

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Posté le 27/05/2021 à 13h48

wika

Je suis éducatrice et je travaille en psy ambulatoire.
Le traitement vient en aide, mais effectivement il est pas une fin en soit.
Mon seul impératif c'est que si un traitement antidépresseur doit être mis en place, je sors un gros mots mais c'est un psychiatre qui doit le mettre en place. La plus grosse erreur c'est quand les généraliste le font.
Les psychiatres ont la formation pour le choix du traitement, et sa mise en place afin d'avoir le meilleur conseil possible et ça se passe très bien.
Après un travail sur soit peu importe les modalités. Par exemple je travaille en thérapie avec le cheval, et c'est vraiment un bon moyen de travailler sur soit sans forcément être en relation duelle dans un bureau, ça rend plus accessible le soin .

Loxiane

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Posté le 27/05/2021 à 13h56

wika Coucou,
Je viens témoigner dans le sens ou j'ai du prendre des anti dépresseur... Au début j'étais contre... Malheuresement je ne me rendais vraiment pas compte de mon état, ni même de la noirceur de mes propos qui començait à venir...
C'est mon mari qui m'a poussé à les prendre (il est anti médicament à la base)

Honnêtement sa m'a aidé, je pense que sans sa et sans un bon suivi je suis pas sure que je serai encore debout aujourd'hui... J'ai malheureusement eu plusieurs problèmes familiaux à chaque fois que jep ensai être prête a arrêté. Et finalement un jour j'en ai parlé à ma psy... Je me sentai prête et elle aussi et tout c'est arrêté !

Le suivi est super important et il faut trouver la bonne personne. Ma première psychiatre le courant passait pas, je parlais dans le vent.. La seconde a été une vraie perle, elle me rassurait, répondait à mes questions, m'orientait sur certaines chose!

Tsumughi

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Posté le 27/05/2021 à 14h24

Je suis médiquée également depuis peu : anti dépresseur, mais à petite dose (car pas dépressive mais anxieuse).
Je suis suivi par un psy depuis Aout, mais c'est mon médecin traitant qui a pris l'initiative de me prescrire une molécule en Février/Mars pour calmer les pics (max 10 jours de prise continue), puis une seconde sur le long terme pour me stabiliser, combinable avec la première.
Le traitement est en route depuis un mois, les effets devraient pas tarder à arriver.
J'étais dans un premier temps très contre car j'ai une vision très négative voire phobique de l'addiction, et les médicaments rentrent dans ce cadre. Mais force est de constater que ça marche et me fait du bien.
N'hésite pas à t'entourer de professionnels de santé compétents, et à relever la moindre prise qui se passe mal. Mon médecin a voulu tenter une première molécule avant celle que je prends sur le long court, j'y suis retournée 3 jours après avec la moitié des effets secondaires de la liste, dont l'aggravation de l'insomnie et la mâchoire qui tremblait en permanence.

Bluearcadia

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Posté le 27/05/2021 à 14h27

Coucou,

je ne suis pas pour les médications abusives et généralisées...
Cependant , un psychiatre va pouvoir orienter si les antidépresseurs peuvent aider/soulager durant un temps, en plus du suivi.

Si je prends mon cas, j'étais réticente, pensant ne pas aller si mal , jusqu'au jour où j'ai pris le revers de ma politique de l'autruche . Mon psychiatre m'a moins laissé le choix, on a testé plusieurs antidépresseurs pour trouver celui qui me convenait et qui m'a permit d'aller mieux et de pousser un peu plus les séances avec le psy.


Par contre, il faut trouver le psy avec qui ça passe bien, sinon franchement ça ne sert à rien

Bon courage

Vegas132

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Posté le 27/05/2021 à 14h30

J'ai du en prendre suite à un décès qui m'a bouleversé.

J'étais contre, j'avais peur d'être un zombie. Cependant sans ces médicaments je pense que je n'aurai pas réussi à me relever.
Ca m'a apaisé le temps de faire mon deuil.

Je pense que le tout est d'être correctement accompagné, mon médecin m'avait fait une ordonnance pour une courte durée, si je voulais un renouvellement je devais aller le voir.

Badmonster

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Posté le 27/05/2021 à 15h20

Dans certains cas de dépressions le cerveau manque de certains neurotransmetteurs, de certaines molécules nécessaires à une bonne santé (mentale mais santé tout court).

On ne va pas dire à quelqu'un qui manque de vitamine D " ah non ne prend pas de substitut prend sur toi bat toi et déménage dans le sud pour t exposer au soleil 10 heures par jour ".

On peut dire que c'est une béquille. Oui. Et ? Quand quelqu'un se casse le pied il utilise une béquille et où est le problème ?

Donc comme tout médicament il faut qu'il soit prescrit à bon escient et que tout soit fait pour qu'on puisse s'en passer si / quand ça sera possible. Mais si c'est nécessaire, pourquoi se passer d'une aide , :)


Un ami en a pris, après une dépression et une tentative de suicide . Il les a pris quelques mois de mémoire, le temps de mettre en place un suivi côté psy et puis il a arrêté.

Lulu423

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Posté le 27/05/2021 à 15h48

J’apporte ma pierre à l’édifice, je n’ai jamais été sous antidépresseurs mais sous anxiolytiques (ultra stressée je faisais des crises de paniques qui engendraient des idées noires (plusieurs TS) j’en ai pris à forte dose pour justement calmer la chose que je reprenne le contrôle de moi même et apprenne à re gérer le stress et donc contrôler mon état dépressif (contrôler est un bien grand mot mais disons à pouvoir gérer la chose), chez moi aucun soucis de dépendance ni de sevrage je prenais du valium ainsi que du donormyl (c’est un truc pour faire dodo car le manque de sommeil declanchait des envies suicidaires). Je suis monté à 40gr de valium par jour et puis quand c’est allez un peu mieux on a diminué les doses. Actuellement je ne prend plus rien et je vais bien j’ai un suivi psy régulier.
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