lea5993 a écrit le 12/03/2012 à 14h21: |
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Ben désolée, j'avais pas compris ça comme ça.. Mais je trouve ça plus logique de passer d'un échelon au suivant (mais ce n'est que mon avis, pas besoin de s'énerver) |
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Non ce n'est pas logique à l'heure actuelle car la filière est découpée autrement mais la plupart des gens continuent à fonctionner comme c'était avant, avec une notion de progression et d'echelon comme tu dis.
Sauf qu'aujourd'hui on parle en METIERS.
Le métier d'enseignant-animateur (bpjeps) n'est pas le même métier qu'entraîneur-formateur (dejeps) ni le même métier que formateur-directeur (desjeps).
Pourquoi passer par un bpjeps (animation) si on veut être entraîneur?....
ce n'est pas une question d'évolution car il n'est pas nécessaire de savoir animer pour entraîner, de savoir entraîner pour savoir diriger et inversement d'ailleurs.
Au même titre qu'il n'est pas nécessaire de savoir jouer au tennis de table pour jouer au tennis.
D'être boulanger pour être pâtissier ou pâtissier pour être boulanger....
Ce n'est pas parce que "l'outil" cheval, est le même que c'est le même métier.
Il est (pour une fois) plutôt sain et plutôt intelligent de la part de l'Etat d'avoir supprimer ces passerelles obligatoires.
De plus cela permet de ne plus avoir à suivre (et donc à payer) dans sa vie, plus d'une formation déjà bien coûteuse, et donc si on se débrouille bien on peut consacrer son budget à une meilleure formation initiale au lieu de courrir après les réductions ou les financements, ou les allègements. Ce qui n'empêche pas de toutes les suivre si on veut, mais en réalité c'est plus nécessaire.
D'ailleurs la passerelle de l'une à l'autre devient difficile car pour atteindre le niveau de pratique du DE et du DES il faut beaucoup monter à cheval et sortir en compétition, et vu le nombre limités de poste proposés au bpjeps qui leur permettent de monter à cheval et de sortir en concours, je ne vois pas comment ils pourraient prétendre à enchaîner sur un DE ou DES.
C'est pour ça qu'il ne faut pas se tromper de diplôme en fonction du métier que l'on veut exercer et qu'il ne faut plus penser BE1,2,3...dans l'organisation, ça n'a plus rien à voir. Toute la filière a été "repensée", et organisée autrement.
Et en plus ça a le mérite de protéger les emplois et les conditions de travail des enseignants car, cela évite les dérives de la polyvalence. Les employeurs avaient tendance à demander un peu tout et n'importe quoi aux BE. Bein oui puisque qu'il y avait notion du qui peut le plus peu le moins et puis avec toujours le prétexte de "mais on te le demandera au BE2".
Aujourd'hui le métier d'animateur est enfin reconnu, il ne s'agirait pas de le réintroduire dans une notion de progression professionnelle obligatoire ce qui est le 1er pas vers la dévalorisation du métier et de ce diplôme.
Ce qui était le cas avec les BE1 qui se voyaient toujours rabaissés face aux BE2, bein oui ça échappait à tout le monde que certains soient satisfait de leur champs d'action avec ce seul diplôme. Ceux qui n'ont pas passé le BE2 étaient la plupart du temps vus comme des incapables à le faire...