madii04 Mais non il ne faut pas culpabiliser, honnêtement à partir du moment où ils sont en pré avec des copains on ne viendrait pas de l'année qu'ils n'en auraient rien à faire ^^
MARDI 8 NOVEMBRE :
Il était une fois, une jeune fille un peu étrange, qui avait pris la décision de remettre son cheval au boulot alors que nous étions en train de nous préparer pour un hiver très froid.
Suite à un cour qu'elle avait suivi avec son professeur, elle s'était mise en tête de venir travailler son cheval 3 fois par semaine.
Ce fut donc des résolutions pleins la tête qu'elle se mis en route en ce mardi après-midi pluvieux du mois de novembres lors que la température n'atteignait que difficilement les 3°C.
Cependant plus sa voiture avalait la route, plus le doute s'installait. Allait-elle vraiment pourvoir travailler sous ses trombes d'eau ? Elle se souvenait parfaitement que son cheval, ce bel et jeune animal à la robe grise, avait en horreur les anoraks et, de façon plus général, de tout ce qui pouvait produire un son peu naturel.
Arrivée sur le lieu de résidence de son fidèle destrier, la lassitude la saisi de plus belle lorsqu'elle regarda par la fenêtre. Une plus fine tombait régulièrement, agrémenté de quelques flocons de neige ici et là, mais c'était surtout le froid qui la rebutait, un froid mordant et humide, s'insinuant le long de sa colonne vertébrale, s'enroulant dans son coups et déclenchant subtilement quelques tremblements. Elle se surpris à cet instant à rêver d'une bonne douche suivie d'un bon chocolat chaud qu'elle pourrait déguster blottie dans un canapé au coin d'une cheminée et de sa chaleur réconfortante. À ce moment alors qu'elle perdait espoir et avec lui ses derniers élan de motivation, une phrase que son premier moniteur d'équitation lui avait dit revint à sa mémoires remontant du fin fond de son esprit : "l'équitation est un sport d'extérieur, si vous vouliez être bien au chaud dans une salle lorsqu'il pleut fallait faire de la gym !", cela raviva sa motivation et elle contempla le ciel gris d'un regard plein de défis !
...
La suite ce soir je dois aller bosser mon gros avant de me démotiver.
P.S : La pluie me donne des pulsions bizarres
EDIT : La Suite
Elle se dirigea donc vers la sellerie d'un pas déterminé afin de prendre son licol éthologique, puis bravant la boue et l'humidité se dirigea vers le parc où le troupeau grignotait tranquillement autour d'une grosse balle de foin fraichement déposé dans leur râtelier. À son approche, ils levèrent la tête vers elle comme un seul être, le regard pour certains curieux et pour d'autres interrogateur. Comme à son habitude le petit cheval gris, qui s'appelait Baroudeur, vint tendre son bout du nez dans sa direction, signe qu'il acceptait un bonbon seulement lorsqu'elle voulu se mettre à son épaule pour l'attraper, celui-ci commença à marcher dans l'intention de lui signifier son désaccord. Ne se laissant pas décourager, elle se contenta de le suivre, la main sur sa croupe jusqu'à ce qu'il s'arrête. Lorsque ce fût fait, elle le félicita chaudement et ouvrir son licol devant son nez afin que celui-ci vienne y mettre la tête de lui-même.
Elle le sortie du pré et l'amena vers l'aire de pansage, où monsieur ne fût pas si sage : dans un premier temps, il se dirigea vers l'herbe dès qu'elle eu le dos tourner
, il lui fallu donc le remettre à sa place de départ et lui donner l'ordre de rester immobile, ce qu'elle fit d'un simple geste de la main associé à un "Là" ferme. Le petit cheval qui avait tout de même été éduquer finit par se tenir à cet ordre ce qui lui valu une délicieuse pomme ! Après avoir été brossé, câliné et inspecté sous toutes les coutures, ils se dirigèrent tout deux vers la carrière en herbe qui, reconnaissent le, avait bien besoin d'un petit coup de tondeuse.
La jeune fille déposa 2 plots l'un à côté de l'autre et espacé d'une distance d'environ 6m comme son professeur le lui avait montré le vendredi précédent, et elle s'attela à commencer son exercice.
Celui-ci consistait à conduire le cheval à l'épaule sur des courbes et des lignes droites, de façon plus imagé, le cavalier se tient au niveau de l'épaule du cheval et le quine autour des plots, d'abord par un cercle autour du premier plot, ensuite par une ligne droite jusqu'au second, par un cercle autour de celui-ci et ainsi de suite le but étant d'arriver à faire une "patate" autour des 2 plots.
Bien qu'un peu déconcentré au début, Baroudeur se concentra rapidement sur l'exercice et comme à son habitude le maitrisait parfaitement au pas, il eu un peu plus de difficulté à le réaliser avec le bras de son humain sur le dos car c'était un cheval que le contact angoissait quelque peu et cette situation n'était pas des plus rassurantes pour lui, il était un peu mal à l'aise. Cependant il l'accepta tout de même plus vite que lors de la fois précédente, rapidement il ne cherchait plus à accélérer lorsque sa cavalière était à sa droite ou a tenté de s'éloigner lorsqu'elle était à sa gauche, il avait compris que ce n'était pas si dur.
Puis vint le tour du trop. Lors de leur précédente séance, le petit cheval avait trouver une faille : en effet, à main gauche, lors qu'il exécutait son demi-cercle autour de la quille pour repartir en direction de la deuxième dans une pente légèrement montante, il décalait un peu ses hanches afin de voir ses copains et de ce fait son humaine passait systématiquement devant son épaule, ce qui bien sûr signifiait "ralentir" ou - soyons honnête - "arrêt" à certains moments. C'est donc tout naturellement qu'il retenta sa chance cette fois ci, seulement la jeune fille était prête ! Au moment où il commença son petit manège, elle lui demanda de chasser immédiatement les épaules et de repartir au trot dans la foulé, sur le moment le petit cheval en fût vexé, puis au fil des répétitions, il finit par s'assagir et à exécuter ses patates de façon fluide et quasi parfaite !
La séance ayant commencé depuis peu et sa coach lui ayant dit qu'elle devait commencer à les faire durer plus longtemps pour aider Baroudeur à repousser ses limites, la jeune fille eu l'idée de réitérer cet exercice au trot mais plus près cette fois, en effet pour l'instant elle accordait à son cheval une distance d'environ 1m50 pour son confort, elle décida donc de tenter l'expérience avec seulement 50 cm d'écart.
Après quelques tentatives de recul de la part du cheval, l'exercice fût réussi puis valider, elle décida donc d'accorder une longue pause à Baroudeur pour le féliciter vraiment, sachant pertinemment que ceci avait été tout de même difficile pour lui.
Une fois la pause finie, elle décida de passer à l'exercice suivant : l'apprentissage de l'extension d'encolure. Elle amena donc Baroudeur se placer à côté d'elle et prononçait le mot "descend" avant d'exercer un léger poids sur le bas du licol pour lui indiquer de baisser la tête. Après plusieurs tentatives, elle dut se rendre à l'évidence, ce n'était pas très concluant. Baroudeur était sans cesse distrait par ses compagnons, et il tentait également de reculer légèrement, seulement un pas, afin que sa cavalière ne soit plus à son épaule mais à sa tête.
Constatant cet état de fait et connaissant son petit monstre, la jeune fille opta pour la solution numéro 2, à savoir, faire trotter le cheval jusqu'à ce qu'il étende un peu l'encolure de lui-même, l'arrêter à cet instant et le félicité chaudement. Mise en pratique cet exercice s'avéra quelque peu contraignant, en effet Baroudeur étant de nature inquiète, il avait tendance à placer son encolure très haut au trot, bien qu'il sache la mettre dans le prolongement de son dos au pas, et semblait de pas vouloir la descendre. La jeune fille ne voulant pas le faire tourner en cercle trop longtemps dû se résigner, elle devait courir aussi. Elle se mis donc à trottiner à côté de son cheval afin de pouvoir exécuter des lignes droites entrecoupé de quelques cercles afin de pouvoir se reposer. Au bout de quelques minutes, Baroudeur émis son premier signe de relâchement qu'elle félicita grandement, elle lui accorda une longue pause (autant pour elle que pour lui) et repris l'exercice afin de la confirmer, cette fois ci il la baissa plus rapidement, et eu par conséquent encore droit à une autre pause. Elle réitéra l'exercice à l'autre main puis estimant qu'ils avaient tout deux bien travaillé, le laissa brouter en paix quelques minutes avant de le ramener au près de son troupeau et de se pelotonner bien au chaud dans sa voiture.
Et le ciel, comme pour les féliciter de leur effort, se dégagea pour leur offrir un magnifique couché de soleil...
P.S : Je relirais l'orthographe plus tard j'avais vraiment la flemme ce soir.