dolimos a écrit le 28/07/2016 à 11h26:
Et en concours , la division "club" n'existait pas !! Fallait son éperon d'argent (g7) pour accéder aux compet officielles !!
Côté vestimentaire , c'était un peu l'inverse de maintenant : les amateurs en veste noire ou bleue marine et les pros en veste rouge !
Maintenant , en amateur c'est la débâcle des couleurs plus fashi les unes que les autres et ce sont justement les pros qui sont sobres !
Les bottes en cuir aussi .... J'ai eu mes 1ères bottes en cuir .... A 35 ans !!!
Avant ca je n'ai monte qu'en bottes en caoutchouc "le chameau" . (Ca n'empêchait pas d'être performant ...)
Maintenant tous les gamins en ont presque !
Mes 1 ers chaps etaient en croûte de cuir et à scratch !! J'y avais meme rajoute l'option "franges" pour le fun !
Bref à l'époque , je me souviens que le matos c'était vraiment secondaire !!!
on s'en fichait un peu en fait !
Tout pareil, moi aussi j'avais les bottes "le chameau"...et en plus je les mettais que pour les grands jours, concours ou séances "hautement qualifiée "
sinon les bottes d'egoutier pour le travail quotidien.
Les bottes en cuir, mes parents avaient envisagé de m'en offrir pour la fin de mes études universitaires...et encore j'ai renoncé, le sur mesure trop cher et les demi mesure ne m'allaient pas...on a renoncé, c'était juste "trop" pour moi.
Comme tu dis le matériel on en faisait pas une fixation, juste utile et de bonne qualité pour que ça dure, on faisait juste un peu plus d'efforts pour la selle : elle devait être bien (correct j'entends) pour avoir une bonne position à cheval. Les tapis c'est moi qui me les faisait puis on s'en foutait en fait ! J'avais un bon tapis de mouton puis dessous un en couleur (basic) pour préserver celui en mouton.
Et les vestes rouges, fallait pas rigoler c'était pour les pros et même eux ils faisaient gaffe quand ils la sortaient c'était qu’ils avaient de bonnes chances de faire un beau parcours sinon ils mettaient la noir ou la bleu, trop peur du ridicule !
Oui, pour sortir en concours, il nous fallait le 2eme degré (g7), ensuite on débutait avec un réformé des courses, c'est après qu'on améliorait la qualité de nos montures en fonction de nos progrés et resultats.
il était hors de question de confier un bon cheval à un cavalier qui ne le méritait pas ...et on avançait comme ça à petits pas . Mais finalement je trouve qu'on avait davantage le respect du cheval a cette époque, c'étaient eux les rois, pas les cavaliers, on ne les prenait pas pour des mobylettes, et trop fière quand enfin on avait le feu vert de notre instructeur pour acheter ou poser nos fesses sur un bon cheval de concours , un SF ou un Anglo le plus souvent ! Tout ce méritait.