kiiwii Chez les races bovines il me semble qu'on est beaucoup plus conscient des risques associés à une augmentation du coeff de consanguinité au sein du cheptel, pour la raison que les bovins sont des animaux de rapport ; or, un fort taux de consanguinité influe négativement sur la taille, la rusticité, la fécondité et la productivité.
Autant de critères cruciaux chez les animaux de rapport et qui le sont beaucoup moins pour les chiens et chats de race... et, dans une moindre mesure, les chevaux.
Toutefois, le Boulonnais, par exemple, tire la sonnette d'alarme depuis déjà plusieurs années car ils sont à un coeff à l'échelle de la race de plus de 6%, soit autant qu'un croisement entre cousins germains...
Mais on peut aussi arguer que les chevaux de trait sont, dans un sens et outre le fait que ce sont généralement des petites populations, des animaux de rapport puisque, pour beaucoup d'entre eux, exploités pour la production de viande.