En effet,
parfois ce n'est pas visible mais ça peut être douloureux quand même, mais justement :
ça doit inciter à pousser les investigations. Je t'avoue avoir un peu de mal à comprendre les diagnostics qui s'en tiennent à un « oui mais il faut faire avec » car outre des répercutions fonctionnelles, cela peut avoir des impacts psychologiques plus ou moins importants, avec des femmes qui ont la sensation de ne pas être prises au sérieux (même si ce n'est peut-être pas ton cas). Bref. Je n'aime pas.
Ma nièce est atteinte d'endométriose, je croise régulièrement des femmes qui en sont porteuses, ou qui font de l'
adénomyose.
Ma nièce a été diagnostiquée fin 2021 après une longue errance de 6 ans, elle a due être opérée mais elle ne souhaite pas non plus recourir aux traitements hormonaux, en tout cas pas de suite – alors elle remédie à sa situation essentiellement par la sophrologie et la phytothérapie, puis de temps à autres, elle me demande de la masser. Elle conserve un antalgique sous la main en cas d'épisodes aigus mais c'est finalement assez rare qu'elle y recourt. Dans l'immédiat, tout ceci fonctionne plutôt bien, même si elle reste consciente qu'il est ou sera nécessaire de réévaluer cet itinéraire régulièrement.
Inversement, je vois d'autres femmes qui ont fait le choix des hormones dès le diagnostic.
C'est très individuel.
L'acupuncture ? Je ne connais personne qui s'y soit remis pour l'endométriose, l'adénomyose, le SOPK ou autre affection gynécologique mais je sais qu'il existe une approche dans cette discipline. Pourquoi pas ? La séance coûte un peu cher mais je pense que c'est à tenter, surtout face à l'incertitude diagnostique.
Sinon, sache qu'il existe une approche de ces affections en kinésithérapie, là encore avec des résultats qui peuvent varier d'une patiente à une autre mais qui restent intéressants. Personnellement, je ne me hasarde pas plus loin que la
prise en charge de ma nièce mais certains confrères sont spécialisés. A voir ?
Bien sûr, je m'appuie sur trois affections que je connais un peu, sans pour autant poser ton diagnostic. Je n'en ai pas la compétence (bonjour les médecins) et encore moins l'outrecuidance. Je te propose des pistes, plutôt à visée antalgique.
En tout cas, je te souhaite un bon courage et je t'assure de mon admiration, car quelle que soit le souci, vous avez toutes un sacré courage !