owagner C'est gentil ! J'ai d'autres domaines d'expertise (notamment les assurances), mais en réalité, ils peuvent tout à fait rejoindre la branche équine.
Je ne suis pas forcément en "droit des chevaux" mais plutôt en "droit du monde équestre", j'ai des dossiers qui concernent les chevaux (ventes, accidents...) mais j'ai également des dossiers qui concernent les acteurs du monde équestre (vétérinaires, maréchal ferrants...) ou bien tout simplement des structures équestres (exemple : j'ai un dossier qui concerne un retard important de construction d'une carrière de dressage). Le droit des assurances étant un domaine assez transversal, j'ai été formée à toucher à tout.
J'essaie vraiment de faire graviter mon activité autour de ce monde, parce que je le connais bien, et parce qu'il me passionne ! Pour le moment, mes clients ont l'air plutôt satisfaits, alors espérons que ça dure.
Pour ce qui est de mes horaires et de ma vie perso : je suis indépendante, c'est à moi de déterminer mon agenda. Je sais deux choses :
- J'ai besoin de travailler pour vivre ;
- J'ai besoin de voir régulièrement mon cheval pour vivre bien.
J'ai, d'habitude, ce côté un peu "bête de travail" qui ne compte pas ses heures, ça m'a joué des tours au niveau santé il y a quelques mois. Depuis, je me force à prendre du temps pour moi, et pour mon cheval, et mon activité s'en porte mieux, vu que je m'en porte mieux.
En fait, je me réserve du temps, parce que je sais que la qualité de mon travail dépend également de ma qualité de vie. C'est un constat qui est plutôt difficile à faire, ça me demande une forme de rigueur de me dire "maintenant tu arrêtes, ça peut attendre demain" mais c'est, à mon sens primordial.
Pour bien encadrer mon travail :
1. Je priorise énormément, et j'arrête ma journée quand voir mon cheval est plus urgent que la tâche que j'ai à accomplir.
2. Je place évidemment en haut de la pile les échéances obligatoires (délai de prescription ou audiences qui approchent) et me force à constater que si l'audience est dans 6 mois, ou si le délai de prescription expire dans 3 ans, on est pas sur une urgence absolue, et je peux donc remettre cette tâche au lendemain (si le client est d'accord, et généralement, si le dossier est bien expliqué, le client est d'accord).
3. Je me fixe un minimum de facturation par jour. Le but n'est évidemment pas de tirer de l'argent à mes clients, mais simplement de faire des tâches quotidiennes et d'estimer que ma journée est "faite" lorsqu'elles m'auront rapporté X euros par jour. Ca me permet de me rassurer pour le lancement de mon activité, et ça me permet aussi de considérer que je peux arrêter quand je veux une fois ce seuil dépassé (ce que je ne fais jamais ahem).
Je ne regrette absolument pas mon choix !