Jeunes chevaux : doutes sur votre avenir avec eux?

Ces réflexions sont personnelles et je pense que personne mieux que toi ne peux y répondre. Parle en peut être à ton coach mais surtout écoute toi.

J'ai été dans ta situation, une jument qualiteuse mais compliqué qui comme toi m'impressionnait autant à pied que monté. J'ai eu quelques années difficiles (l'achat de l'airbag a été plus que rentabilisé malgré un coût important pour les cartouches ^^) et dans ces moments tout mon entourage m'a conseillé de la vendre.

J'y ai parfois songé mais jamais pu m'y résoudre car au fond de moi j'ai toujours su qu'un jour on y arriverai.

Et j'ai bien fait J'ai été têtu et obtus mais l'avenir à fait que je ne m'étais pas trompé et aujourd'hui la même jument qui me terrorisai, me fait vivre les meilleurs moments de ma vie sur son dos.

Je suis un peu de l'avis : tant qu'on a pas tout essayé il reste de l'espoir mais je comprends que certains n'ont pas toujours envie de mettre tout leur énergie/argent dans un loisir.

Mais pour autant si tu décides de le vendre, il ne faut pas le voir comme un échec, parfois dans un couple on arrive pas/plus à s'accorder et se séparer et la meilleure chose à faire.

Tout est possible : du meilleur (la chute bête qui engendre de la peur), au plus optimiste (votre niveau est un peu juste de suite, mais avec 2 ans de travail par le coach le cheval va devenir plus simple et vous plus aguerri, et vous ferez un super couple) au pire qu'on a vu 1000 fois (le coach a choisi un cheval pour LUI, qu'il va se faire plaisir à monter et sortir en concours et qui ne correspond pas du tout à la recherche de son élève).
Difficile de dire dans quel cas vous êtes sans vous connaître, ni vous, ni le cheval (ni le coach).

hello,

J'ai eu le même cas de figure sauf que je suis vraiment coriace...

je te passe les détails mais je suis arrivée à a un stade d'épuisement et d'hypervigilance ou l'équitation ce n'était plus vraiment un plaisir. le cheval avait tout pour être bien en CCE sur le papier (acheté a 3,5 ans), je me suis accrochée, j'ai été accompagnée (au quotidien par un coach, puis j'ai fais appel a une comportementaliste), je me suis investie et j'ai mis les moyens.
Puis il y a eu la chute de trop où je me suis vue mourir ou pas loin (chute sur un contre-haut, le cheval m'est tombé dessus et m'a pietiné). J'ai décidé de le vendre sur les conseils de plusieurs pro.

Les derniers jours, il a été top = ultra gentil, agréable a monter etc.. même son dernier concours de CSO, il s'est tenu a carreau.
En vrai, il avait bcp évolué, je l'avais rendu pratique et avec de bonnes bases en TAP. Mais il me restait toujours de l'appréhension. mais le CCE c'était pas son délire. A 7 ans il avait passé sa phase rebelle et je lui avais mis des codes strictes en mains.

J'ai pleuré de ouf de le vendre mais clairement, je ne pouvais plus le voir en peinture = trop d'inquiétudes, trop d'angoisses.. il se porte comme un charme, classe en 115 tous les weekend et fait du TAP avec sa proprio qui l'adore.

Ma nouvelle jument a du caractère mais est pratique pour tout. C'est aussi bcp de doutes car j'ai toujours peur de mal faire mais c'est comme ça, il y a des périodes plus compliquées que d'autres. Par contre avec celle là, je sais que ça ne sera pas facile mais qu'au quotidien, c'est une creme a s'occuper. donc je suis prête a faire ce qu'il faut. plus jamais je ne reprendrait un cheval qui m'angoisse.

c'est a toi d'en parler avec ton coach et de voir quels efforts tu es prête a fournir. comme l'a dit chach_42 vendre c'est parfois la meilleure solution pour tout le monde quand ça ne marche pas et qu'on a tout essayé

Avoir un cheval coûte suffisamment cher pour que la question soit simple : est-ce que tu te fais plaisir avec ce cheval, ou est-ce que le défi est trop grand par rapport à l'énergie mentale et physique que tu as envie d'y mettre ?

Il y en a qui s'ennuient avec un cheval trop simple, il y en a qui sont incapables de faire face aux difficultés et qui ont donc besoin d'un cheval clé en main, et entre ces deux extrêmes on trouve tout un panel de nuances.
A toi d'essayer de sentir où tu te situes. Et si ça te semble compliqué, essayes d'imaginer les critères que tu aurais si tu voulais racheter le cheval "parfait" : ça te permettra peut-être de mettre le doigt sur ce qui ne va pas actuellement et, qui sait, de voir aussi tout ce qui va bien ;)

J'ai un jeune de 4 ans, il m'est arrivé plusieurs fois cet été d'être désespérée parce que "plein de choses" n'allaient pas avec lui. A chaque fois je me suis posée deux minutes pour y réfléchir, et la conclusion était évidente : il est exactement le cheval que je souhaite avoir à terme, il manque juste de travail et d'expérience. Si je devais racheter un cheval, ce serait probablement sa copie conforme avec simplement 2-3 ans de plus
Le chemin va être long pour qu'il devienne mon cheval "parfait", ça me décourage parfois un peu, mais en même temps je n'arrive pas à m'imaginer laisser quelqu'un d'autre faire ce chemin à ma place, pas plus que je me verrais remplacer mon jeune par un cheval clé en main. Donc je prends le temps. Si je fatigue, on fait une pause et on reprend plus tard. Ce n'est pas parce qu'il glandouille quelques semaines (mois ?) dans son pré que ça changera la face du monde (au contraire, je suis toujours surprise du bond en avant que ces pauses nous font faire ^^).


Je rebondis aussi avec ce que kaywest a dit : parfois, on a juste de mauvaises expériences avec un individu. Repartir de zéro avec un autre peut permettre de s'éviter bien des soucis, mais c'est aussi une façon d'esquiver le problème. Là, c'est à chacun de voir ce qu'il est prêt à assumer : persister quitte à se casser les dents dessus (et risquer de se dégoûter), ou "abandonner" mais s'assurer un nouveau départ dans de bonnes conditions.

Mon premier cheval a un gros caractère et c'était un siège éjectable, à la moindre contrariété je volais.
Je devais monter dans un box et en sortir à cheval.

Mais j'y suis très attachée, je me suis acharnée, aujourd'hui il a 23 ans et c'est devenu une assurance vie, j'ai 100% confiance en lui je l'ai monté enceinte et mon fils le monte également.

Il s'est assagit vers 6-7 ans.

Il a toujours un très gros caractère qui ressort parfois mais il ne l'utilise plus à mauvais escient.

Il n'a jamais été peureux. Sensible, émotionnel (genre en concours...) mais peur de rien (un peu ça le problème en fait dans sa jeunesse...).

Après j'avais 18 ans quand je l'ai acheté, casse cou et rien à perdre.

Jamais je referai ça maintenant que j'ai la trentaine.

C'est un choix personnel, c'est beaucoup de boulot et de prise de risque, c'est pas infaisable mais c'est un choix. Et le temps que tu passes à le dompter tu le passes pas en concours donc faut voir selon tes objectifs.

Ma N, je l'ai acheté à 4 ans... Un siège éjectable, tout le monde y a goûté...
Mais une assurance vie en concours, un sens de la barre inouïe et un mental d'acier !

Je me suis jamais posée la question de m'en séparer car c'est ma ponette de cœur, mais je me suis fait plus d'une fois peur avec...



Ma G, je l'ai acheté à 6mois... Quand on l'a débourré, j'ai mis les moyens, confiée a un pro pendant plus d'un an avec 3 séances par semaine...
C'est devenu une assurance vie, tu passes partout, elle dresse top, inarretable sur le cross

J'ai bien vu la différence entre la première pas encadrée et la seconde encadrée +++

Pr le suivant, elle ira chez coach (je prends que des juments )

marine235

la situation est très personnelle, elle diffère selon les deux protagonistes, leur caractère (il y a des couples qui sont incompatibles, d'autres qui ont juste besoin de se trouver), l'encadrement, ce qui s'est passé et comment on peut éviter que cela se reproduise, l'envie de travailler sur des choses qu'on avait pas prévues mais qui sont indispensables pour CE cheval, etc.


J'ai acheté en septembre 2021 un 3 ans. 4 jours plus tard j'avais une côte cassée, un pneumothorax, un trauma cranien, des brulures sur la machoire et un ligament acromioclaviculaire rompu... (j'avais pas de casque, je le faisais brouter...il à eu peur, il est parti, j'ai tiré sur la longe, il a tapé avec les deux postérieurs dans mon thorax. Clairement il ne connaissait pas le fait de céder à la pression, et moi je n'avais pas pris assez de précautions. Au vu des marques de brulures sur mon ventre, mes côtes, mon visage, ca aurait pu très mal finir...).

J'ai eu peur de mon cheval, vraiment, pendant 2/3 mois. Car dès qu'il voyait un truc qui fait peur, il se redressait, et partait en lancant les pieds.
Je me suis dis "je le met au travail et je le revends" - au final même pas besoin, on a bossé à pied, on s'est apprivoisé, je l'ai monté naturellement une fois la confiance installée dans ses réactions

Pour autant maintenant les gens rigolent quand ils nous voient et je dis que j'en ai eu peur... on a beaucoup travaillé sur sa gestion des émotions (et la mienne!!). Mais je sais qu'il ne gère pas à 100% ses extrémités et ses émotions et je suis sur mes gardes. Après, on n'a pas commencé le "sport" et je m'attends encore à des prises de position bien nettes de sa part, j'ai pas dis que tout était réglé ;-)

Le cheval est-il monté par le coach? ou au contraire le coach attend-il que le couple se retrouve?

Pour moi il n'y a pas "d'âge", c'est de l'éducation, du respect de l'émotionnel et du physique pour que le cheval ne soit jamais obligé de réagir par des mouvements violents.

S'il y a du plaisir ensemble à pied, c'est déjà une TRES bonne chose.

On a trop peu d’informations ici pour juger de la situation et te dire si c’est irrémédiable ou pas.

Juste quand on achète un cheval on arrive souvent avec pleins de rêves et de projections. Mais avoir un cheval et particulièrement un jeune, c’est un long chemin de construction, intéressant voir passionnant, mais qui est parfois frustrant avec des hauts et des bas, des régressions, des avancées … Ça prend vraiment du temps pour construire un cheval adulte. J’avais lu une fois qu’il fait 10 ans pour faire un bon cheval de 10 ans, c’est très vrai selon moi. Donc tes rêves et tes objectifs ils peuvent être remis à plus tard …

Avoir un cheval c’est choisir un individu qui ne nous doit rien, doté de son propre caractère et de ses propres envies. Il faut vraiment avoir en tête qu’on compose avec son cheval, parfois ça se fait plus ou moins naturellement.

Si composer est trop dur (incompatibilité de caractère, niveau du cheval trop élevé ..), il ne faut pas selon moi écarter la possibilité de vendre et de choisir un autre compagnon.

Tes doutes sont normaux. Surtout après une belle chute.

Ma mère a acheté un Trotteur de 4 ans. Sorti des courses, un peu retravaillé par une amie mais qui découvrait encore le travail classique. Objectif cheval de loisir pour elle et loisir/dressage pour moi.
On l'a confié à une pro avec laquelle ça ne l'a pas fait: c'est un cheval sensible qui se mettait très rapidement la pression. Dès qu'il avait un doute, retour au programme de base: on fonce tout droit.
Il me faisait une trouille bleue. J'avais toujours une bonne raison de ne pas le monter.

On a voulu le revendre et puis un jour, j'ai décidé de tout reprendre de zéro avec lui. Il a 8 ans. J'ai pris mon temps, tout n'est pas encore acquis mais il est en constante progression. Et on a une nouvelle coach hyper patiente et compréhensive.

L'encadrement aussi ça joue.

complètement d'accord cherchour

Je rajouterais qu'il est bien trop fréquent de pousser les jeunes chevaux "parce qu'ils ont du potentiel" "parce que c'est comme ca" "parce que s'ils ne travaillent pas à 4/5 ans ils vont prendre le dessus" "parce qu'ils faut les sortie en cycles jeunes", et c'est pas pour rien qu'il y a autant de problèmes.

Il faut accepter de prendre plus de temps avec les chevaux...

Surtout les "grands", qui sont bien plus tardifs qu'on pense, qui ont du mal à gérer leur équilibre

himaliae oui exact, ou juste de les pousser parce que le cavalier veut rapidement enchaîner ou dérouler une reprise ou autre. Globalement je pense que beaucoup de gens achètent un jeune en pensant que dans quelques mois ils auront l’équivalent de ce qu’ils pouvaient faire avec un cheval de club (pour caricaturer), sans mesurer l’investissement que ça représente : il faut du temps et un bon encadrement

Il faut bien avoir conscience qu’un cheval de 5 ans n’a pas la même maturité physique et mentale qu’un 10 ans. Et que tous n’ont pas les mêmes stades d’avancement non plus. Du coup parfois ça pêche malgré eux. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à déléguer à un pro quand ça devient trop compliqué pour nous.

Mais pour avoir acheté un 5 ans juste débourré, bien qu’il y ait eu des doutes et des remises en question, perso j’ai vraiment trouvé ça passionnant de voir mon cheval se construire et évoluer. De mon côté j’ai beaucoup évolué aussi en tant que cavalière mais ça débordé sur ma personne, et c’est cool de pouvoir évoluer via sa passion.
Et 7 ans plus tard j’ai vraiment un super cheval

Je rejoins himaliae et cherchour ...

Je te donne mon expérience aussi.
Quand j'ai eu Kénya a 1 an c'était facile. Ponette avec beaucoup de sang mais gérable. Je me suis faite encadrée tout en progressant par moi même.
Cela fait 24 ans que l'ai et j'ai tissé une belle relation. La question de reprendre un jeune pour la relève était claire pour moi.

Il y a 2 ans, j'ai acheté un jeune de 3 ans juste débourré croyant avoir la même relation qu'avec Kenya... Cela a été la douche froide pour moi. Pas le même caractère et pas le même modèle (20 cm de plus!!)

J'ai chuté une fois... J'ai eu peur mais je suis remontée mais cette peur m'a tétanisée pendant longtemps car c'est à cause d'un chien qui est entré dans la carrière que mon cheval a eu très peur. Depuis, j'ai cette appréhension en croisant des chiens.
J'ai désenbilisé mon cheval à ces derniers et depuis ça va mieux.

J'ai énormément travaillé à pieds pour tisser une relation saine basée sur la confiance et je me suis faite encadrée +++ pour le travailler.

Depuis, tout va bien c'est un vrai gentil mais il faut le laisser grandir car tardif.
Mes objectifs (concours ) ont été ajournés pour lui laisser le temps de mûrir, de devenir ce qu'il sera plus tard.

Avec des jeunes, il faut s'adapter constamment et si cela n'est pas compatible avec tes exigences ou tes objectifs il faut choisir un cheval en conséquence.

Merci de vos réponses c'est rassurant d'une certaine manière de savoir que je ne suis pas seule à avoir galéré avec mon jeune...

Pour vous donner plus d'infos, le grand bonhomme a toujours été travaillé par un cavalier pro en parallèle de mes séances avec lui (monté 2x par semaine par le cavalier pro jusqu'à ma blessure, et depuis 4x par semaine).
Pour le moment, je ne suis pas remontée dessus, je m'occupe uniquement du travail à pied.

Effectivement, je suis peut-être allée trop vite avec lui et c'est pour ça qu'on reprend tout doucement à pied ensemble. Il continue de travailler en selle avec le pro pendant ce temps.

Effectivement il faut que je fasse le deuil de mes rêves et projections, ou au moins que j'accepte de les mettre en stand-by pour le moment (et j'avoue que c'est frustrant). Je serais prête à le faire sans soucis si je savais que d'ici quelques mois j'allais pouvoir le monter sans avoir peur de mourir même si ce n'est que pour faire des tours de manège au pas ! Le problème c'est qu'avec les chevaux on ne peut jamais être sûrs.

Je te rejoins himaliae : c'est un grand gamin pour le moment, tout bébé dans sa tête...

Vraiment au travail monté il est très chou... Je pense qu'il prend beaucoup sur lui, parce que toutes mes chutes ont eu lieu en fin de séance. Il a des réactions qui me semblent disproportionnées à de tout petits bruits qui lui font peur. Sa spécialité c'est le demi-tour-traversée de la carrière à fond les manettes- ou alors spin. Le truc c'est que c'est très imprévisible, un instant tout va bien, la seconde d'après rien ne va plus ! C'est ça qui me fait peur... ça et le bilan des chutes successives (un trauma crânien, une épaule et un doigt cassés)

Bref, tout ça pour dire que je suis paumée depuis plusieurs mois... que mon coach est certain que ça va le faire, mais moi beaucoup moins ^^ Et que j'ai déjà une petite jument que je ne monte pas, et l'idée de base ce n'était pas de faire une collection de chevaux

Edit : j'ajoute que mon cheval a fait tomber 2 fois le pro qui le sort en concours, et que ça ajoute du doute au doute

Hello,

La petite ponette de 4 ans que j'ai en DP a aussi fait peur à sa propriétaire de cette façon = réactions vives face à la peur.

Elle a été envoyée en re-débourrage chez un.e comportementaliste pour apprendre à réagir face aux choses qui lui font peur. Notamment avec le travail de cible (je vais vers ce qui me fait peur plutôt que de fuir bêtement).

Ca peut être une piste pour ton loulou si le contexte de chute s'est toujours inscrit dans ce genre de réactions ?

je suis complètement d'accord avec les autres.

C'est raiment une question de curseur. j'ai des copines qui se sont acharnées alors qu'on leur a dit 10 fois de vendre leurs chevaux. En général parce qu'ils étaient compliqués à monter, enchainaient les emmerdes avec des pépins physiques, à la maison et en compet c'était pas non plus la panassé.
donc il n'y avait rien pour sauver le truc. Finalement, quelques années après, c'est pas merveilleux mais ça le fait. donc why not.

pour mon cheval, j'ai passé les pires années de sa courte vie. Il avait été très mal débuté :mal sociabilisé, pas de limites données, anxieux et dominant donc la moindre contrainte le mettait contre son cavalier. Tout était ultra violent = ses réactions, ses embardées et lançades... mais jamais de façon "mauvaise"
dans le sens ou c'était gros un manque d'éducation associés a de mauvaises réponses de sa part (pas pour défoncer le cavalier).
On a tout changé = façon de l'aborder, de le nourrir , son écurie (bcp + calme que la première).
Quand je l'ai vendu, il était vraiment apaisé et dressé (même s'il ne fallait rien lui laisser passer)

donc j'ai failli le garder, en me disant : je laisse tomber le CCE et je ne fais que du CSO pour lequel il est extra et maitre d'école. MAIS j'aime le dressage (et lui, ça lui tirait dessus) ET le cross (il avait la queue entre les fesses et les genoux qui tremblait a l'évocation d'un tronc dans l'herbe ... alors qu'en carrière, il était inarrêtable) ... donc clairement, ça aurait amené de la frustration de ma part. et moi, je n'en pouvais plus de surveiller qu'il ne casse pas tout sur son passage (y compris moi!)