On a un cheval qui, une seule fois, était en mors, était génial, puis a eu peur à la fin et a embarqué alors qu'il est en sidepull habituellement.
Je ne comprends pas pourquoi on parle de changer de mors et de Pelham et de jesaipakoi. Le sujet est l'embarquement, il n'y a aucune preuve de corrélation entre le mors et l'embarquement, à moins que cette situation ne se réitère même en carrière et à chaque fois.
Un cheval a eu peur en balade. Une fois. Ça arrive a des centaines de cavaliers par jour dans le monde, montés avec toutes les embouchures possibles, je ne vois pas en quoi le mors doit être le sujet ici.
La question est plutôt la gestion d'un cheval qui embarque de manière exceptionnelle après une frayeur (on peut donc exclure le problème de dressage, douleurs...). Le cercle, si c'est possible, est une bonne solution. Le demi-arrêt si le cheval est équilibré. Un mur, la mer, des fourrés... Certains se débrouillent avec les moyens du bord. Un ami a fini dans un champs, une fois.
Mais aussi et en priorité la désensibilisation, selon le travail déjà effectué ou d'autres inquiétudes que vous auriez remarqué, afin d'éviter qu'il panique, et la gestion du stress. Il faut qu'il sache qu'il a le droit d'avoir peur, mais pas de partir comme un idiot. Donc vérifier le travail d'écoute des aides de l'arrêt, retour au calme, codes vocaux etc
Mais n'oublions pas qu'il n'y a pas de solitude miracle : un cheval peut avoir une peur panique et partir, oubliant tous ses codes.
Si vous voulez à tout prix éviter que votre cheval puisse avoir la possibilité d'embarquer quel que soit le dressage et la désensibilisation, vous allez grimper dans l'escalade de mors, embouchures, saucissonnage etc...voire le mettre sous calmant, comme je l'ai vu une fois (ah bah oui, Pompon était calme, du coup )
Et sûrement pour rien : un cheval est un être vivant, qui peut avoir des réactions imprévues et donc dangereuses.
Je connais un cheval qui n'a jamais eu de réaction de peur de ce type, mais il a suffit d'une fois en dix ans. Une grande peur imprévisible et Pompon a totalement débloqué. Ca arrive.
J'ai aussi été dans la mouise avec un cheval en Pelham, donc le matos n'est pas la panacée non plus : ça passe ou ça casse, comme le soulignent Scoudi et Tonya par leur désaccord.
Pas de risque zéro avec un cheval.
Édit : âne + cheval dans un pré, ça peut exciter le cheval monté qui passe devant. C'est une piste de travail à garder en vue.