e_milie a écrit le 28/04/2024 à 16h08:
Acheter une jument que je connais, au risque d'avoir moins de temps à lui consacrer à partir d'octobre, et sans savoir si j'arriverais vraiment à me faire plaisir avec
Si "se faire plaisir" avec un cheval, c'est le monter et pouvoir travailler dans les différentes disciplines qui t'intéressent (saut, dressage, etc.), dans ce cas prends un cheval adulte bien routiné. Même si tu es surbookée, le jour où tu as un peu de temps devant toi, il te suffira de jeter la selle sur le dos et de reprendre là où ça te chante, le cheval suivra et ce ne sera pas prise de tête.
Si "se faire plaisir", c'est évoluer avec le cheval, l'éduquer, déprimer quand ça n'avance pas, et être trop contente quand il progresse, alors un jeune peut effectivement être une option. Mais sois bien consciente qu'un jeune c'est du boulot quand même
J'ai acheté le mien, il avait 1 an et demi, bah même mettre s'approcher de lui au pré c'était un travail à part entière. Puis passer le licol. Puis marcher en main. Puis rester à l'attache 30 secondes, 1 minute, 2 minutes, 10... Donner les pieds. Céder aux pressions. Effacer les peurs des objets courants. Ne pas envahir notre espace... Bref, le minimum vital pour n'importe quel cheval. Je dirais qu'il m'a fallu un an de travail
quotidien pour que toute cette "base" soit réellement conditionnée et que je ne la considère plus comme du travail pur et dur. Ensuite j'ai eu un peu de répit, puis on a démarré le débourrage. Rebelote à cheval, tout à lui apprendre. Et là, à ses 5 ans, j'en suis à l'étape "Je m'en sortirai jamais TT", parce que je me retrouve avec un cheval qui pète le feu, qui aurait envie de faire plein de trucs, et que je n'ai juste pas le temps de travailler
Mais le chemin avec un jeune est génial, c'est juste qu'il ne faut pas s'imaginer que c'est facile ou qu'il suffit de le regarder grandir. Ça demande du temps et de l'énergie pour l'éduquer correctement et le préparer à sa vie de cheval.