Bonjour les mamans,
D’abord, une bonne et heureuse année 2015 à vous, vos mini(e)s etc … sans oublier les 4 pattes of course.
Après un passage discret sur le post des futures mômans, je vous rejoins sur le post des supers-mamans, car Raphaël nous as rejoint le 11 octobre dernier.
Alors j’ai pas pu encore prendre le temps de tout lire pour me mettre à la page : ça va venir !
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Joyeusethestar : j’approuve à 100% lorsque tu dis que l’on est toujours plus à l’aise dans sa propre famille que dans sa belle-famille. Mes belles-familles (les parents de mon chéri sont séparés et ont refait leur vie) sont très gentilles ; mais je suis toujours moins à l’aise pour dire les choses. Par ailleurs, je prends toujours plus la mouche avec des « réflexions » venant de membres de mes belles-familles, je les prends sur le ton du jugement (davantage depuis l’arrivée de Raphaël) et je ne remets pas dans les buts au coup par coup comme je le ferais avec un membre de ma famille.
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Neptune44 : c’est clair que c’est abusé ta belle-mère. Du moins, ce n’est pas dirigé exclusivement sur toi puisque visiblement elle est relou avec tout le monde. Avec ce type de personnes, pas de solution : ce sont des éternels insatisfaits, ils ont toujours un pet de travers.
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Bebe.toulouse : tant mieux si cela s’arrange pour ton petit bout. On doit véritablement se sentir impuissant lorsqu’ils sont comme cela … D’ailleurs, j’ai l’impression de connaître par moment concrètement le sentiment d’impuissance depuis que je suis maman.
Pour notre petite histoire avec Raphaël : grossesse idyllique (pas de nausées, pas trop de fatigue, pas trop de petit maux – une seule hémorroïde à déclarer en cours de grossesse … ouch). Bébé est né 3 semaines avant terme pour 47 cm et 3,120 Kg après environ 12 heures de travail. Il se porte à merveille, c’est le plus beau de la Terre bien évidemment etc
Les 7 premières semaines, extras : bébé est zen, boit très bien, dors bien entre ses bibis etc …
Puis patatras, vers 7 semaines, crises pendant les biberons : bébé se tortille beaucoup (il a des coliques depuis le début), boit de moins en moins et pique de grosses colères en cours de bibi. Nous sommes désemparés : mon compagnon travaille donc je dois seule faire face à des journées hyper hard nerveusement (crises de pleurs, gérer mon stress croissant de donner les bibis etc …) à ne pouvoir faire autre chose que m’occuper de bébé (adieu repas, douche etc). Direction en urgence chez sa pédiatre : pas très inquiète, bébé se portant bien, elle met cela sur le compte des coliques.
Cela se calme quelques jours ; nous allons quelques jours chez ma maman en Bretagne : rebelote pour les bibis + alternance constipations/diarrhées + traces sang dans les couches … le dimanche soir évidemment.
Direction les urgences pédiatriques : pour eux, ce sont les coliques et le sang est dû à une petite fissure d’où vous savez pendant ses épisodes de constipation. Le lendemain, cela ne s’améliore pas : grosses colères pendant les bibis, bébé über-grincheux le reste du temps.
Donc direction le médecin de famille : pour lui, c’est une œsophagite donc on le met sous Gaviscon pour tapisser sa gorge pour aider les bibis à passer.
Cela fonctionne quelques jours puis rebelote … Et bébé constipé à nouveau à cause du Gaviscon. Grrrrr …. J’en peux plus, Raphaël n’en peut plus et cela commence à être tendu dans le couple, la fatigue physique et nerveuse aidant.
Puis nous allons chez ma BM pour quelques jours … et séjour catastrophique : bébé hurle pendant les biberons, grinche à longueur de journée, … Par-dessus le tout, j’encaisse ce que je prends moi-même pour des jugements (nous en parlions plus haut lol) : mais il pleure tout le temps comme cela ? (heu … bah… c’est un bébé j’ai envie de dire), c’est pas normal un bébé qui pleure pendant les biberons … Bref ce genre de choses que nous avons eu bien le loisir de constater par nous-même depuis quelques semaines : mais bon, qu’on les verbalise comme cela, cela me gonflait ; je n’avais pas besoin en plus d’entendre ce genre de choses à ce moment-là.
Néanmoins, ma BM a fait quelque chose d’extra : elle a invité à dîner un couple de leurs amis. Elle : pédiatre ; lui : chirurgien gastro.
La pédiatre a tout de suite évoqué une potentielle allergie/intolérance aux protéines de lait de vache (surtout par rapport aux selles) : elle a examiné Raphaël. Pas de gorge irritée comme c’est le cas pour un RGO. Mais elle a assisté à un biberon pour voir de ses yeux le problème (car quand on va chez le pédiatre, bébé va toujours bien, et le pédiatre nous prend certainement pour des alarmistes) et constate que les bibis se prennent dans la douleur.
Ensuite, le chirurgien a chaussé ses gants et « a été voir » s’il y avait ou non fissure « en bas » : et non, pas de fissure.
Ce qui a conforté davantage la pédiatre sur la remise en cause du lait que Raphaël avait depuis la mater (lait infantile classique). Donc elle nous prescrit ce lait-ci :
http://www.novalac.fr/fr/gamme/formules/novalac-lait-allernova-ar.html
Le chirurgien a quand même voulu faire une écho de l’abdomen pour s’assurer que tout était ok d’un point de vue digestif : bébé est parfaitement constitué. Donc encore une piste à écarter.
Par ailleurs, bébé a fait le Diallertest (résultat en 72H) pour vérifier s’il était véritablement allergique aux PLV ; tout en sachant que la pédiatre nous a prévenus qu’il pouvait être un faux-négatif. Et le test est ressorti négatif à l’allergie : il donc certainement intolérant.
En tout état de cause, le passage sur le lait a été bénéfique pour bébé : tant au niveau du transit qu’au niveau des prises (du moins pendant 1 premier temps).
Mais depuis quelques jours : un jour cela va, un jour cela ne va pas au niveau de la prise des bibis. Et je me demande si ces 4-5 semaines de bibis difficiles et douloureux pour lui n’ont pas eu un fort impact sur ses émotions au moment de les prendre. J’ai l’impression que si quelque chose le chagrine (rot en cours de biberon, ou tout simplement repu ou pas assez affamé) il se met en colère.
Nous essayons pourtant d’être hyper rassurants, de ne pas stresser (les 2 derniers mois nous ont marqués aussi) ou du moins de ne pas le montrer. Je lui parle beaucoup pendant le bibi en lui expliquant que c’est un bon moment que l’on passe ensemble, que c’est bon, qu’il en a besoin pour devenir un petit garçon costaud ; ou bien je chantonne des comptines, qu’il adore.
Alors il y a des jours avec et des jours sans : des jours où il boit dans le calme ses bibis (même si c’est pas tout le bibi : je me fiche de la quantité, du moment que ce soit dans le calme et le plaisir) et des jours comme aujourd’hui ou c’est irrégulier sur les quantités, bébé en colère (et j’ai l’impression en panique) à la moitié du bib etc …
Depuis quelques temps, nous lui donnons le bibi dans son transat pour ne pas transmettre notre stress si le biberon se gâte (comme il se raidit, on se durcit aussi automatiquement)
Bref, je suis un peu paumée et je ne sais plus ce que je dois penser : les jours où les bibis se passent bien je suis au top ; les jours où c’est plus chaotique, c’est pas tip-top. J’essaye de garder le moral en façade devant lui, d’être désinvolte et de le rassurer dans ces moments-là … mais tout à l’heure je me suis encore cachée de lui pour pleurer un bon coup.
Cette semaine et la semaine prochaine : il est en adaptation chez la nounou car je reprends le 19 janvier. Bon, je lui ai expliqué pour les biberons et elle a eu occasion de voir un biberon « chaotique » : cela ne semble pas l’affoler.
Je me dis que cela ne peut être que bénéfique pour Raphaël qu’il se cale avec quelqu’un d’autre (des fois cela passe mieux chez la nounou pour les repas). Je lui ai dit de faire comme elle le sentait pour les repas, de tester ce qui convient le mieux au loulou. Que notre façon de faire n’est peut-être pas la meilleure pour lui, et qu’elle n’hésite pas à nous suggérer des petits-trucs, car nous sommes jeunes parents et ne demandons qu’à apprendre.
Sinon, le sommeil de bébé est super depuis 10 jours ; coucher à 20H-21H (besoin que de monter le rassurer qu’1 ou 2 fois à présent avant qu’il ne s’endorme) / bibi vers 5H-6H /recoucher jusqu’à 7H30-8H. Et une sieste en début d’après-midi dans son lit (entre 1H et 3H de temps). Donc ça c’est génial et c’est déjà ça de gagné pour le moment.
Désolée pour le roman ; je ne me sens pas la hauteur en ce moment. Alors j’essaye de le cacher à Raphaël, d’en parler de moins en moins à mon compagnon car j’ai l’impression d’être « en boucle » là-dessus et j’ai l’impression de ne pas être constructive à me faire des nœuds au cerveau les jours où c’est moyen. Comme je n'ai jamais craqué, j'essaye toujours de faire bonne figure, cela me demande le double d'énergie. J’ai bien conscience qu’en devenant maman, j’avais signé pour un gros compte en banque de jours « moyens » à certaines périodes. Mais depuis quelques semaines, ces jours là sont plus nombreux que les jours chouettes ; et c'est dûr pour moi que les 2/3 de mon congé se soient déroulés ainsi, égoïstement parlant.
Oulala besoin de parler ce soir.
Hihi, merci aux courageuses qui m'auront lue