Lire prise de sang, décision p4

Denipony excuse moi mais je n'adhère pas du tout à tes propos....

Son copain est tout de même le géniteur donc il a son mot à dire car si elle le garde l'enfant voudra bien connaitre son père.
Un enfant se fait à 2 dans la mesure du possible, ce n'est pas pour rien non plus.
un mère célib peut rendre son enfant heureux mais cela reste tout de même l'idéal d'être un couple pour élever son enfant ensemble.

Ensuite, elle a du soutien oui, mais comme elle l'a bien dit, élever son enfant en étant dépendant entièrement de ses parents n'est pas l'idéal.
Même si la famille soutient, cela restera un enfant élevé par un enfants et ses parents.

Voilà, elle a bien raison de voir par elle-même, avorter ce n'est pas rien, mais avoir un enfant a bcp plus d'impacts, aussi bien sur la vie de Fougueroyale, que de son copain, de ses parents et bien évidemment de l'enfant gardé.

Tu as le droit de ne pas adhérer à mes propos je partage simplement mon opinion.
Fougueroyale est la seule à pouvoir décider et disposer de son corps.
Soit je ne souhaite pas influencer son avis ou créer des débats.
Bon courage Fougueroyale

denipony a écrit le 25/11/2014 à 22h33: Seule, non. mais l'instinct de mère peut être présent !

Et c'est sûr que l'instinct maternel suffit à nourrir un enfant ...


Je rejoins Manana sur tous les points.

Le soucis dans ce genre de cas, c'est que souvent les hormones prennent ne dessus sur la raison.

Quand on est enceinte on a bcp de mal à être objective et prendre une telle décision DOIT être basé justement sur un raisonnement objectif.

Je n'ai que mon exemple à moi, je suis également tombée enceinte "par accident" et je me rappelle qu'avec mon homme, ensemble depuis 4 ans, plus que majeurs, autonomes, situation très correcte, moi en CDI et lui qui a monté sa boite, et en plus très entourés niveau familial, nous avons tout de même beaucoup réfléchi au fait de savoir si c'était raisonnable ou pas, que ce soit pour nous 2 mais surtout pour le futur bébé.

J'ai eu un mal fou à rester objective, les hommes le sont un peu plus dans ces cas-là car pour eux, il n'y a pas vraiment d'impact dans l'immédiat.

Donc si on a un homme assez mature, il vaut bien mieux prendre en compte son avis.
Je trouve cela relativement malsain pour soi-même, pour le couple ET pour l'embryon (appelons un chat un chat), que de prendre une décision sans prendre en compte l'avis du compagnon.

Moralement il a tout de même un minimum de droit.

Je suis ok que les femmes se sont battues pour l'avortement et tout, mais ce n'est pas une raison pour pousser le féminisme jusqu'à prendre une décision seule à ce sujet...

Rien a rajouter aux propos de manana si ce n'est ce que j'avais dit a partir d'un autre sujet (mais semblable puisqu'il s'agissait de choix de contraception) : elle a tout a fait le droit de disposer de son corps et de son esprit comme elle l'entend, nos grand mères se sont battues pour ça mais cet accident il a du lieu a deux, la moitie de son matériel génétique est engagé aussi a ce jeune homme donc deni, son avis on ne s'en fout pas non plus

mlle_skellingto a écrit le 26/11/2014 à 11h09: Et c'est sûr que l'instinct maternel suffit à nourrir un enfant ... Je rejoins Manana sur tous les points.

Je n'ai pas dit ça, je parle de l'instinct de mère vis a vis de la décision.
Pareil pour le père il est engagé niveau biologique mais la décision reste à Fourgueroyale.

Soit je n'interviendrais plus.

Je ne mettrai jamais l'avis des gens concernés (ici mon copain) de côté. C'est juste que si je "ne le sens toujours pas", après les entretiens, nos nombreuses discussions, etc, je m'écouterai moi, c'est ici que les paroles de Denipony prennent leur sens pour moi :)

denipony a écrit le 26/11/2014 à 12h56: Je n'ai pas dit ça, je parle de l'instinct de mère vis a vis de la décision. Pareil pour le père il est engagé niveau biologique mais la décision reste à Fourgueroyale. Soit je n'interviendrais plus.

Je ne suis pas d'accord ... Si le géniteur n'est pas ok, la femme se doit de réfléchir. Comme le dit Manana, c'est une chose qui se fait à 2 dans l'idéal et croire qu'il suffit d'une Maman à un enfant (encore + une très jeune Maman), c'est moyen...


Des jeunes femmes qui ont gardé l'enfanr et dont le père est parti, j'en connais et elles le regrettent. Oui, oui, REGRETTER! Et si c'était à refaire elle ne garderait jamais cet "enfant" (qui a ce stade n'en est pas un). Les histoires d'instinct etc etc ça va bien 5min ... C'est la vie (et l'avenir!) d'un enfant qui est en jeu et pas juste un machin que l'on gardera quelques temps et dont on pourra se débarrasser quand on s'en lassera.


Quant à ton "soit, je n'interviendrais plus" (oui je ne sais pas quoi), c'est bon on est sur un forum et si tu ne veux pas que l'on te réponde, tu ne réponds pas toi-même ... Le but d'un forum c'est d'échanger et pas juste d'exposer son avis...

Voila, après 3 semaines de réflexions qui ont été très dures, je n'arrivais pas à faire mon choix. Rien ne me convenait à 100%, jusqu'à la semaine dernière où j'étais à 55% pour l'IVG et 45% pour le reste. Je me suis lancée dans les démarches : à un moment il faut trancher entre les deux choix, je suis aujourd'hui à 9SG+5 (presque 12 SA...), ça ne sert plus à rien de se torturer l'esprit avec des questions qui trouvent toujours les mêmes réponses.

Je n'ai été sure à aucun moment de ce qui est bon pour moi, j'ai simplement choisi de privilégier ma relation, mon ambition future et mon d'adolescente plutôt que le bébé. Depuis 3 semaines je suis sous pression, le choix à faire est réellement lourd, il est douloureux, extrêmement difficile. Je me suis dis que je suis jeune, j'ai droit à l'erreur, je ne veux pas vivre en me disant que je me suis empêcher d'acceder à mes rêves.
J'ai préféré les regrets du bébé plutôt que les regrets d'une vie rêvée.

J'ai pris le médicament qui arrête ma grossesse à 12h15, j'ai pleuré quand l'infirmière me l'a tendu, à ce moment tout le poids sur mes épaules était au summum de insupportable, car une fois le médicament pris on ne recule plus. J'ai arraché le médicament à la table et je l'ai gobé sans réfléchir.
La, ça a été de nouveaux des pleurs, mais des pleurs de délivrance. Voilà le choix est fait il est définitif, maintenant il faut que je vives ma nouvelle vie. Quel soulagement !!! Je suis triste quelque part, triste de l'avoir perdu car en 3 semaines (les nausées, fringales, fatigue, le bidou qui pousse...) on s'attache. Mais hier soir je lui ai parlé, je lui ai disque je l'aimais très fort mais que malheureusement je ne peux pas le garder, pour mon futur (notre futur), pour son papa qui n'est pas près à l'aimer. J'ai invité sa petite âme à revenir à ma prochaine grossesse.

L'opération aura lieue mercredi, mais pour moi ce n'est pas le plus significatif puisqu'il est déjà "parti", juste un rite de passage.

C'est sans doute un des choix les plus durs que je ferai dans ma vie. Si un jour une jeune fille se présente sur le forum et qu'elle souhaite avoir des renseignement sur l'avortement, un témoignage, n'hésitez pas à la rediriger vers moi.
Merci

Courage à toi d'avoir cette décision très raisonnée. J'espère que tu seras convenablement entourée car c'est en effet une décision bien difficile !

Tu sera là pour de futures jeunes filles dans la même situation, mais n'oublies pas que l'on est tou-te-s là également afin de t'épauler

fougueroyale a écrit le 15/12/2014 à 15h43: Voila, après 3 semaines de réflexions qui ont été très dures, je n'arrivais pas à faire mon choix. Rien ne me convenait à 100%, jusqu'à la semaine dernière où j'étais à 55% pour l'IVG et 45% pour le reste. Je me suis lancée dans les démarches : à un moment il faut trancher entre les deux choix, je suis aujourd'hui à 9SG+5 (presque 12 SA...), ça ne sert plus à rien de se torturer l'esprit avec des questions qui trouvent toujours les mêmes réponses. Je n'ai été sure à aucun moment de ce qui est bon pour moi, j'ai simplement choisi de privilégier ma relation, mon ambition future et mon d'adolescente plutôt que le bébé. Depuis 3 semaines je suis sous pression, le choix à faire est réellement lourd, il est douloureux, extrêmement difficile. Je me suis dis que je suis jeune, j'ai droit à l'erreur, je ne veux pas vivre en me disant que je me suis empêcher d'acceder à mes rêves. J'ai préféré les regrets du bébé plutôt que les regrets d'une vie rêvée. J'ai pris le médicament qui arrête ma grossesse à 12h15, j'ai pleuré quand l'infirmière me l'a tendu, à ce moment tout le poids sur mes épaules était au summum de insupportable, car une fois le médicament pris on ne recule plus. J'ai arraché le médicament à la table et je l'ai gobé sans réfléchir. La, ça a été de nouveaux des pleurs, mais des pleurs de délivrance. Voilà le choix est fait il est définitif, maintenant il faut que je vives ma nouvelle vie. Quel soulagement !!! Je suis triste quelque part, triste de l'avoir perdu car en 3 semaines (les nausées, fringales, fatigue, le bidou qui pousse...) on s'attache. Mais hier soir je lui ai parlé, je lui ai disque je l'aimais très fort mais que malheureusement je ne peux pas le garder, pour mon futur (notre futur), pour son papa qui n'est pas près à l'aimer. J'ai invité sa petite âme à revenir à ma prochaine grossesse. L'opération aura lieue mercredi, mais pour moi ce n'est pas le plus significatif puisqu'il est déjà "parti", juste un rite de passage. C'est sans doute un des choix les plus durs que je ferai dans ma vie. Si un jour une jeune fille se présente sur le forum et qu'elle souhaite avoir des renseignement sur l'avortement, un témoignage, n'hésitez pas à la rediriger vers moi. Merci

Tu as fait preuve d'un grand courage et de lucidité. Ton 'adieu' est très touchant et démontre pour moi de ta maturité. Tu as tout mon soutien

Je comprend que c'est très dur pour toi.
Je te souhaite beaucoup de courage dans cette histoire, mais aussi beaucoup de bonheur par la suite!
J'espère de tout cœur que tu te remettras vite de cette épreuve pour aller de l'avant, et vivre pleinement cette vie dont tu rêves

Ton témoignage est vraiment touchant et me hérisse le poil.

Je te trouve très mature, très réfléchie et surtout très courageuse.

Si j'avais été dans ton cas, j'aurais pris la même décision. Mais ce n'est pas un choix facile pour toutes.

Je te souhaite de tout coeur de vivre cette vie rêvée à fond, et de réussir tous tes projets mais je te sens forte et je n'ai aucun doute la dessus.

Je vous remercie toutes
Oui c'était vraiment très important pour moi de vivre en me disant que je me suis donner les moyens de tout faire (même si ça ne va pas forcément marcher).
Je crois que je serai plus heureuse en me disant "J'ai pu le faire, j'ai essayé, mais ça n'a pas marché" plutôt que "Je n'aurai jamais pu le faire" !

J'ai pu aussi constater à quel point certains symptômes peuvent être psychiques. Ma grossesse a été INSUPPORTABLE, impossible d'aller en cours tellement j'étais fatiguée, nauséeuse, aucun goût pour quoi que ce soit, fringales terribles... A partir du jour où je me suis vraiment dit que j'allais avorter (il y a 6 jours environ), plus rien ! Comme ça, bim, presque tout disparaît ! A moins que ça soit une coïncidence, mais je n'y crois pas... Ça fait presque peur ! :')

Je ne sais pas quoi rajouter a ce qu'ont dit les filles.
Tu démontre une très grande maturité, malgré tes doutes tu as fini par choisir entre l'une et l'autre des décisions en fonction de ce qui sera le mieux pour toi et cet embryon.

Ton témoignage est extrêmement touchant (j'étais a deux doigts de pleurer tellement on sent tes émotions a travers de tes mots)

Comme l'a dit Myrific, tu sera là pour soutenir les jeunes filles qui se trouveront dans ta situation mais j'espère que toi aussi tu sera bien entourée. Et sur cheval annonce, il y a toujours une oreille attentive et de bons réconforts (bon peut être pas moi car j'ai beau savoir écouter j'ai toujours l'impression de ne pas être capable de dire les bons mots )

N'hésite pas a demander de l'aide