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Etriers et position de la jambe?
Posté le 26/04/2015 à 07h04
Bon, j'ai un avis complètement opposé à Domipac.
Explication technique et physique:
Le pré requis est la decontraction. Donc, quand on reprend et encore plus sur un jeune ou un cheval sur l'œil au réactions foudroyantes ce n'est pas évident, ça demande du temps et un travail pour controler sa respiration sans la bloquer. Parler à son cheval ou même chantonner par exemple est pas mal ( on peut le faire doucement ...et discrètement! )
Ensuite, le bassin et notament les articulations coxo femorales ( les hanches) donc les femurs qui relient les hanches aux genoux: les cuisses doivent être tournées sur leur plat c'est à dire que la face interne des cuisses doit être en contact avec la selle. Pourquoi? Parce le moyen de tenue ce sont les adducteurs qui, comme leur nom l'indique, ont pour action de rapprocher les cuisses donc" d'enserrer" la selle. Bien sûr leur action sera plus ou moins forte selon les circonstances.
On en vient naturellement au fameux trot enlevé sans pédales:
La cuisse étant sur son plat, les genoux sont naturellement au contact de la selle ( oui les taquets ce n'est pas décoratif). Au trot enlevé on va profiter du rythme du cheval pour se laisser enlever justement donc si il y a une chose à serrer ce sont les genoux. Mais attention! Serrer les genoux ou les avoir simplement au contact ne veut absolument pas dire être contracté, avoir le bas de jambe qui recule ou ne pas pouvoir amortir!
Le bas de jambes qui recule ( ou qui fait essuie glace) c'est tout simplement un manque dappui sur l'étrier parce qu'on est pas vraiment au dessus de ses pieds. Un bon excercice consiste à travailler debout sur les étriers aux trois allures. D'abord au pas, on s'amuse à compter combien de foulées on tient, si on sent qu'on perd l'équilibre, on plie pour revenir en équilibre en se rapprochant de sa selle grace au recul du bassin. Lorsqu'on arrive à faire une centaine de foulees c'est que ca vommence à être acquis. Pareil au trot et au galop mais toujours sur des rênes fluides , ca n'empêche pas de travailler les bases de son cheval.
Je vais revenir sur les mollets juste après avoir parler de pieds.
Le pied dans l'étrier:
Il va de soi qu'il doit être parallèle au cheval ce qui , la cuisse correctement placée et détendue facilite grandement les choses, doit déjà être le cas. L'appui s'effectue sur la tête du premier metatarsien, la base du pouce, contre la branche interne. L'appui et la decontraction vont faire que le talon va descendre naturellement. Ce qui va permettre d'amortir efficacement.
Et les mollets dans tout ça? Ils ne servent qu'à donner les ordres impulsifs pas à tenir!( En même temps, tenir en appuyant en permanence sur l'accélérateur vous conviendrez que c'est une curieuse idée), et ne blasent pas le cheval.
Petites précisions:
Pour les exercices debout et le reste bien vérifier que les etriers sont à un niveau qui permettent aux genoux de se placer correctement par rapport aux taquets.
Les etrivières doivent être toujours à la verticale.
Pour le trot enlevé sans pédales, penser à remonter les pointes de pieds.
Pour lutter contre les pieds en canard ou, comme le disaient plus joliment les anciens au XVIIIe siècle, "les pieds en maître à danser" visualiser la position chasse neige en ski ou patinage ( ce qui en passant prouve bien que fermer les genoux n'empêche nullement d'amortir. )