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Sport étude équestre
Posté le 01/07/2016 à 16h51
louiz
Posté le 01/07/2016 à 16h51
eugeniemarlor, nous n'avons pas croisé les mêmes personnes alors ! L'argumentaire des mecs du stand m'a plus fait l'effet d'un discours de camelots, que d'autre chose.
Quand je leur ai parlé de mes projets dans le domaine de la santé (mes objectifs à l'époque), ils m'ont servi un laïus sur le fait que ce sont des études longues, complexes et même chères (et là j'ai rigolé en regard de leurs propres tarifs), puis ils ont embrayé directement sur leur offre de formation au Bpjeps... J'ai envoyé ma cousine, un poil plus âgée que moi, qui leur a expliqué vouloir aller vers des études de langues (ce qui était vrai). Elle a aussi eu le droit à un bla-bla sur les débouchés, selon les gens du stand (donc du "sport-études"), quasi-nuls en dehors des carrières de l'enseignement, puis elle s'est fait servir la même offre pour le centre de formation au Bpjeps, avec en prime un délire sur l'attrait du métier de moniteur d'équitation.
Lorsque nous leur parlions de nos parcours de cavalières, nous avons eu des blancs, parfois ponctués de "c'est bien"... et à la question des prérequis de rentrée, puis des objectifs de sortie, il nous a été répondu les deux fois que pour être moniteur, il faut surtout aimer travailler dehors, avec des jeunes...
Nous sommes parties en rigolant.
Quelques jours plus tard, mon oncle, prof de physique-chimie dans un grand lycée parisien, s'y est présenté pour solliciter des infos sur l'organisation du temps scolaire, les modes d'évaluation et le suivi des élèves par le CNED (qu'il connait très bien !)... il ne nous a jamais donné le détail de sa conversation mais le résumé qu'il nous en fait, nous a confirmé le manque de sérieux ressenti lors de nos visites.
Je n'exclue pas que nous soyons tombés sur des rigolos embauchés pour l'occasion mais, cette façon de "vendre" des formations nous a beaucoup déplu. Ce n'est absolument pas professionnel et si le centre ne poursuit pas cette politique, alors c'est une très mauvaise image qu'ils se donnent sur les stands.
Je n'ai jamais trouvé le taux de réussite au Bac des élèves de Conches, sauf bien sûr, sur le site et le stand de Conches. Or j'aurais vraiment aimé confirmer l'information par une source neutre.
Je connais l'enseignement à distance, puisque j'ai fais ma seconde et ma L1 SVT sous ce régime. Je sais que si l'on y consacre pas un temps suffisant et que l'on est pas ou peu ou mal accompagné, c'est vite un enfer. Lorsque j'ai rencontré Conches sur le stand, je suivais justement ma seconde. Du coup, j'ai vite été affolée de l'impression que ces gens m'ont fait.
Mais encore une fois, je n'ai peut-être pas croisé les bonnes personnes. C'est sûrement dommage bien que ça ne m'ait pas empêché de faire ce que je voulais faire.