Après, il faut aussi se dire qu'un cheval qui ne va pas s'abriter alors qu'il en a souvent la possibilité... C'est qu'il est bien comme ça !
Il y a une grosse différence entre la sueur (qui vient du dessous) et la pluie (qui vient du dessus). Le poil d'hiver se dresse avec le froid et fait une couverture imperméable contre la pluie : va toucher la peau sous les poils d'un cheval mouillé par la pluie, c'est sec ! (sauf si pluie diluvienne depuis 6h non stop, au bout d'un moment ça traverse... C'est là que ça va s'abriter...).
Couvrir, c'est faire le choix d'écraser ce poil qui sert de matelas thermique : et donc on "enlève" une source de chaleur au cheval.
Il faut être sûr que celle que l'on rajoute vaut au moins celle que l'on enlève

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Personnellement (jument au pré, bossée plusieurs fois par semaine) j'ai fait le choix, en hiver, de :
- faire une tonte "light" (bas de l'encolure, poitrail, épaule, passage de sangle) dès qu'elle sue trop au travail (en général fin octobre/début novembre),
- couvrir dès le jour où je la tonds, avec une imperméable 0g,
- passer en 150g quand la température passe sous les 5° la nuit,
- passer en 300g de façon ultra occasionnelle (l'an dernier je l'ai sortie quelques jours à peine) en cas de températures plus froides.
- fin de séance : longue marche + polaire + sèche cheveux + friction à la serviette,
- au printemps je repasse en 0g dès que les journées "tièdes" arrivent.