cath87
Je vais me permettre de répondre en attendant
le_passager
Pour les actions que j’ai décrites, elles s’appliquent instantanément. Je veux dire que si le cavalier s’est fait prendre la main, et qu’il doit « négocier un virage », il aura plus vite fait d’agir tel que je l’ai décrit car cela stoppe vraiment net les chevaux, en tout cas, ça les assoit suffisamment brutalement pour avoir un coup de frein tout aussi suffisant pour un arrêt complet dans le coin, sans tourner. Une foulée voire 2 suffisent amplement pour régler le problème.
Dès qu’on négocie une courbe en ayant perdu la main, on se met en danger et on met en danger le cheval car le risque de se faucher dans le virage ou de se faire éjecter est augmenté.
On est d’accord qu’on parle bien d’une vraie prise de main, d’un cheval emballé qui ne répond plus aux aides ou en plein pétage de plombs (sauts de mouton, ruades). Ce qui a mon sens, est le seul moment où je n’ai plus beaucoup d’égard pour son dos ni sa bouche.
Tant qu’il ne s’agit que d’une vitesse excessive et un peu de sourdes oreilles aux aides, la mise progressive sur le cercle en le rétrécissant est tout à fait suffisante.
Lorsqu’ on dit "droit", on veut dire que les hanches doivent absolument rester dans l’alignement des épaules et de l’encolure. Pas question d’incurver, ni de ployer latéralement l'encolure. Il ne s’agit pas de l’avoir « droit sur le cercle » dans le sens « pas penché vers l’intérieur »… Mais bien "en ligne droite".
Pour moi, agir correctivement comme je le fais sur un cheval incurvé ou ployé, c’est aussi un gros risque d’aller au tapis et même de se retourner…Comme dans les cascades lorsque les chevaux se retournent et tombent à la demande.
Dès lors que le cheval n’est plus aligné, il y a un gros risque de chute s’il est incontrôlable et qu’on le sanctionne.
Du coup, je me dis qu’il est surement utile de préciser que cette façon de stopper un cheval doit s’infliger sur une ou 2 foulées, rarement plus, et surtout dès que le coup de frein a eu lieu, reprendre des actions plus saines, même si le cheval est toujours au galop ou au trot car sinon, le risque c’est d’initier la défense inverse : le cabré, et de se retourner !
Oui, le cheval peut être encore au galop après cette sanction, mais il fait du sur place en général… en tout cas, c'est toujours ainsi que ça c'est passé pour moi
d’où l’importance de calmer immédiatement le jeu, avec une voix apaisante et des aides normales, en rendant le contact.
J'ai déjà eu à agir ainsi sur des chevaux très émotifs, ça les a sortit net de la frénésie de la course mais ça les a aussitôt plongés dans l'inquiétude...Arrêtés mains très inquiets, c'est donc très important de ne pas s'acharner, de reprendre une attitude et des gestes très calmes, posés, rassurants, même si on a eu très peur soi-même
Mais bon je répète, quand je n'ai pas le choix et que la situation ne me permets pas de prendre du temps, je préfère ça que l'accident.
mais je savais que c'était possible. En même temps, avec un prof qui remonte la jument et fait un tout petit galop leger et bien cadencé et controlant la bête avec deux doigts j'étais et je suis toujours à bonne école
