elisapnt
La liste des vices redhibitoires est succinte et facile à trouver:
(je cite le portail de l'ifce parce que je pense que c'est une source assez sûre, mais tu peux trouver le texte ailleurs si tu prends le temps de chercher)
https://equipedia.ifce.fr/economie-et-filiere/reglementation/vente/vices-redhibitoires
Donc les ulcères ne sont pas un vice rédhibitoire.
Après j'ignore s'ils peuvent être considérés comme un vice caché, mais c'est une démarche plus complexe de toute façon.
Sinon, la priorité plutôt que de traiter en aveugle me semble de faire une gastroscopie (encore que le cheval peut ne pas révéler d'ulcères à l'imagerie, mais avoir une sensibilité gastrique qu'il faut prendre en compte quand même, c'est le cas du mien)
Je comprends la problématique de l'assurance, mais jusque là tu vas avancer un peu en aveugle de toute façon.
Je plussoie genessis, sur les chevaux à tendance ulcéreuse il faut vraiment miser sur le confort de vie et sur l'anticipation pour les soulager, autant voir plus que sur les traitements : étudier ce qui lui réussit ou pas en terme d'alimentation (foin à volonté c'est un basique, mais certains vont être mieux avec certains types de foin et/ou de fibres etc., ou vont avoir besoin qu'on les aide à se réguler : le mien est mieux depuis qu'on lui donne son foin en filet la nuit, car il peut manger non stop s'il veut mais absorbe des quantités moindre et ça semble améliorer son confort.
Ceci dit dans le cas de ta jument et vu les symptômes que tu décris je n'abandonnerais pas la piste ovarienne, je pense que tu as intérêt à creuser de ce côté là aussi.
Bienvenue dans le monde des propriétaires de chevaux à la santé compliquée! C'est beaucoup de prises de tête, de réflexions, d'expérimentations, de pistes qu'on explore et qui n'aboutissent pas, et parfois de découragement, mais avec le temps on balaye les certitudes, les conseils trop péremptoires, on apprend à observer beaucoup, à tâtonner, et on pose peu à peu les choses et on avance pour/avec eux...