La (non) maternité, un choix individuel

 Répondre au sujet
Page(s) : 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 ... 98
Auteur
97470 vues - 1467 réponses - 6 j'aime - 43 abonnés

Joual

Membre ELITE Argent
  

Trust : 612  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8655
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 11/12/2021 à 15h12

Bonjour à toutes (et tous).

Je me pose beaucoup de questions sur le fait d'avoir ou non un enfant par jour.
Du coup, je me disais que j'allais faire un petit sondage sur ce forum.
Alors c'est parti pour une petite étude sociologique.

Ce post s'adresse à toutes les femmes quelque soit leur choix sur la maternité/non maternité.

Pour que les expériences de chacun sur quelque chose d'aussi intime et puissant qu'impose ce choix d'avoir ou non des enfants, j'espère que chacune restera cordial vis à vis du choix de "l'autre camp".
Pas de phrase du style:
"Je n'ai pas d'enfant car ça ne sert à rien."
"On ne devient une vraie femme que lorsque on devient mère".

Pour aiguiller les témoignages vous pouvez répondre à ces questions ou dire ce qui vous passe pas la tête. J'ai essayé de faire des questions qui vont aussi bien pour les chilfree que les mamans.

"Le choix"
- avez vous toujours eu envie / pas envie d'un enfant?
- êtes vous restez sur votre choix initial ou avez vous changé au cours de votre vie?
- si il y a eu changement, pour quel raison est il intervenu (une rencontre, un contexte ...)?
- si il y a eu changement, à quel âge ?
- êtes vous satisfaite de votre choix ou avez vous des regrets ?
- savez vous expliquer pourquoi vous vouliez/ne vouliez pas d'enfant? Était ce une (non) envie viscérale ou êtes ce sur des choix objectifs?
- avez vous toujours été en accord avec vos partenaires sur vos choix?
- si c'était à refaire, vous referiez tout pareil?

Pour les femmes étant mère:
- pourquoi avoir choisi d'avoir un, deux, trois ou plus d'enfants?
- pensez vous que les enfants sont arrivés au bon moment? C'est quoi le "bon moment"?
- que sont devenues vos passions?

Je suis complètement perdue sur mon envie / absence d'envie de maternité du coup, des témoignages seront les bienvenus pour éclairer mon point de vu.

Klavel

Membre ELITE Or
  

Trust : 153  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 32480
12 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h33

gobi

Citation :
Quand à juger celles qui parlent de leur accouchement en groupe... peut-être est-il possible de demander poliment de changer de sujet ou alors lancer un sujet alternatif ?

Dans le cas que j'ai raconté c'était clairement impossible, il y a des fois (quelque soit le sujet) où c'est compliqué. Signifier qu'on apprécie pas trop les comptes rendus d'épisio/forceps etc... Revenait littéralement à dire "je veux la mort des enfants du monde entier et je met du Mifépristone* dans les verres de toutes les femmes enceintes que je croise". Rajoute la différence d'âge conséquente vu que j'étais à peine plus âgée que les ados en question et le fait que j'étais invitée... Non, ça l'aurait pas fait. Au moins on était quatre dans la gêne !

*médicament abortif

alecto
Ça me gêne un peu d'entendre parler de mentalité pour les accouchements, je crois que si j'étais une mère dont l'accouchement s'était mal passé ça me blesserait un peu...
Plein de femmes peuvent subir un accouchement difficile pour X raisons. Ma mère a subi des violences obstétricales à son premier accouchement, c'était pas une anxieuse ou quoique ce soit... Enceinte elle s'est pas gênée pour aller voir les Stones en plein air donc debout, voyager, plonger, randonner, faire du 2 roues (scooter, moto...). Vu que mon arrivée était pas prévue, autant dire que j'ai été carrément secouée dans le premier trimestre, soit le moment où le risque de FC est le plus élevé !
Elle redoutait pas l'accouchement, d'ailleurs à la base elle venait pour une écho de contrôle et on lui a dit "Ah non, madame, le travail a commencé, vous ne rentrez pas chez vous !". Elle n'avait rien remarqué donc était très détendue et même amusée de la surprise ! Mais elle est tombé sur les mauvaises personnes qui ont failli nous y faire passer ma mère et moi. C'est un interne qui est intervenu en urgence pour faire une césarienne après 20h de travail après que mon père ait été viré de la salle de travail car il gênait à surveiller le monitoring... Et il avait raison, mon cœur menaçait de lâcher. Bref, dépression post-partum et trauma, évidemment. Parce que la violence morale et physique de la SF qui l'a accusée de tout et de rien, même d'avoir perdu les eaux, parce que le fait de ressentir qu'elle n'était pas une femme et une mère assez forte pour accoucher "normalement" comme les autres pour qui ça semblait être une formalité, incapable de se protéger et protéger son enfant, parce que le personnel soignant a viré son compagnon de la salle et qu'elle s'est retrouvée seule derrière un champ opératoire à pleurer, qu'elle n'a même pas vu son enfant qu'on a fait partir en couveuse d'urgence... La mentalité elle l'avait. Les conditions pour que l'accouchement se passe bien, les soignants, eux, ils étaient pas au niveau. Ils ont fait une erreur, il fallait passer par la césarienne mais s'ils ne l'avaient pas faite en urgence au bout de 20h, ils auraient pu éviter bien des douleurs inutiles. Ça ne l'a pas empêchée de continuer à avoir des projets pendant et après la grossesse qu'elle a menée à bien malgré le trauma, et de ne pas être une mère poule.
L'autrice de "Mespresquesriens" sur Instagram raconte plein de témoignages sur la FC ou les violences obstétricales, il n'y a pas de profil type de personnes pour qui ça va, malheureusement, ne pas se passer comme ils l'auraient voulu, y'a des gynéco complètement tarés, des grossesses qui ne se déroulent pas bien. La chance, le déroulement de la grossesse, l'accompagnement et la santé me semblent tenir une bien plus grosse place que la "mentalité"

Édité par klavel le 12-12-2021 à 12h36



Andiamo

Membre ELITE Bronze
  

Trust : 184  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7470
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h33

totox Oui après ça dépend de que tu en fais des expériences de vie!
J'en ai eu aussi (comme beaucoup de gens en fait je crois ^^) mais j'ai des réactions beaucoup plus méditerranéennes On ne se refait pas je pense...
Enfin sache que je t'envie secrètement
J'ai eu une mère méga angoissée, stressée par son environnement...mais très aimante aussi! Elle a fait ce qu'elle a pu et c'est certainement très bien vu que nous ne sommes ni en taule ni au cimetière

Badmonster

Membre ELITE Or
  

Trust : 526  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 20849
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h37

lewina51 ah par contre les fois où je me vois avec un enfant c’est jamais avant 30 ans haha. C’est peut être que j’ai fait des études longues aussi donc ça décale un peu le début de la vie d’adulte mais y a tellement de choses que j’ai envie de vivre seule ou en couple avant que c’est pas du tout une urgence haha

Alecto

Membre ELITE Or
  

Trust : 515  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 11286
3 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h42

klavel
Je ne parle pas de l'accouchement en lui-même justement mais de la façon de voir la vie. Ma mère est vraiment spéciale, souffrir lui importe peu, elle occulte la douleur facilement. Elle aime les épreuves, surmonter les difficultés, n'a aucune angoisse : c'est pour cela que je parle de mentalité dans le cas que j'évoque. Sa mentalité, c'est de vivre sans tenter d'atténuer quelque douleur que ce soit.

Et j'ai volontairement écrit aussi qu'elle avait eu de la chance d'ailleurs

Et cette mentalité lui joue aussi des tours, ce n'est certes pas quelque chose que je porte aux nues

Flakiss

Membre ELITE Argent
  

Trust : 379  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8890
4 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h42

gobi Bah, je ne juge pas celles qui parlent de leur accouchement en collectivité... mais je ne comprends pas ce besoin irrépressible d'en parler avec tous les détails dès qu'on croise une femme enceinte !

A la limite, je peux comprendre quand c'est quelqu'un de sa famille ou très proche, dans une intention de rassurer ou partager son expérience. Mais là franchement toutes les collègues quinquagénaires et + qui m'ont adressé la parole peut être 3 fois en 3 ans que je travaille à cet endroit, bah non, j'ai pas envie d'écouter leur histoire avec les détails d'épisiotomie et compagnie !

Klavel

Membre ELITE Or
  

Trust : 153  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 32480
3 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 12h59

alecto mea culpa alors, il me semblait que tu parlais de son temps d'accouchement dans la phrase sur laquelle je rebondissais. Là dessus je pense que beaucoup trop de paramètres entrent en jeu, quand on voit tout ce qu'implique la parentalité... Et qu'une personne qui a été confrontée à de grosses difficultés de conception, de grossesse, de problèmes en néo-nat, ou même quand tout se passe bien (les dep' post-partum arrivent même sur des grossesses "idéales")... Peut vraiment avoir du mal à sortir de l'anxiété ou de la souffrance, ce qui est normal mais éminemment tabou.
De base la souffrance et l'anxiété c'est la cinquième roue du carrosse et les personnes qui souffrent se prennent souvent dans la gueule qu'ils sont quand même chiants ou faibles... Mais les mères, elles en prennent pour leur grade si elles témoignent de leurs difficultés. C'en est terrifiant pour elles, notre culture ne permet pas aux mères de souffrir et d'exprimer cette douleur...

Édité par klavel le 12-12-2021 à 13h02



Alecto

Membre ELITE Or
  

Trust : 515  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 11286
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 13h11

klavel
Oui j'en parlais mais j'aurais peut-être dû préciser tu as raison : elle a eu de la chance sur beaucoup de points !

Bon, sauf sur la conception, plus de grossesses foirées tardivement que d'enfants quand même, mais elle l'a pris comme tout le reste dans sa vie : bien

Tam89

Membre ELITE Or
  

Trust : 72  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12664
2 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 13h12

flakiss

En même temps c'est comme ça pour beaucoup de choses.
Les gens te racontent leur vie à partir du moment où ils se trouvent un point commun avec toi.

Ça me saouler déjà avec les chiens ou les chevaux, d'ailleurs maintenant j'évite au maximum d'en parler moi même lol, mais alors j'imagine même pas si j'étais enceinte

Totox

Membre ELITE Or
  

Trust : 992  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12305
2 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 13h15

klavel la " mentalité " ou plutot l'etat d'esprit est très important également.

Une femme qui idéalise ou juste qui imagine le déroulement exact de son accouchement sera forcément plus perturbée si il ne se passe pas de la meme manière que si elle vit dans l'instant.

Par exemple j'ai découvert l'existence du " projet de naissance " sur le post des futures? desfois c'est très général mais desfois y a des choses hyper spécifiques comme la musique, la lumière? bref des trucs qui peuvent vite etre remis en cause au moindre soucis.

Du coup quand ton accouchement est terminé tu as mathématiques beaucoup plus de deuils a faire si t'as imaginé le truc au millimètre. Et qui dit plus de deuils dit plus de difficultés par exemple.

La SF m'avait d'ailleurs dit que pour elle c'est beaucoup plus facile d'avoir des profils " qui se laissent vivre ". Que ceux qui sont angoissés, hyper préparés, trop calés? ca parait logique.

Klavel

Membre ELITE Or
  

Trust : 153  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 32480
4 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 13h36

totox après j'imagine qu'une personne qui en a vraiment bavé pour concevoir va avoir plus de "chance" de se retrouver dans un état anxieux, par exemple si elle a dû passer par des fausses couches ou des IMG ou a vécu le deuil d'un enfant... Certains vont réagir avec une forte anxiété manifeste, d'autres vont se blinder et foncer sans s'attarder sur la douleur (ce qui n'est pas toujours l'idéal), etc... Même sans raisons apparentes d'ailleurs. C'est humain, tout le monde ne réagit pas de la même façon. Personnellement je ne suis pas en mesure de juger les projets d'accouchements des gens, c'est à mille lieux de mes préoccupations, je suis nullipare, et je suis bien incapable d'émettre un jugement dessus. Même sans difficultés majeures, le rapport à la grossesse/maternité me semble être quelque chose d'éminemment complexe et personnel. J'ai même rencontré un psy spécialisé dans le travail thérapeutique autour de ces sujets...
Je pense que c'est le travail des personnes qui accompagnent la grossesse que de prévenir et préparer les parents au fait que ça ne se passera pas forcément comme prévu, de les avertir qu'en cas d'urgence, il peut y avoir besoin d'actes plus invasifs... et que parfois il faut aller tellement vite qu'il est impossible pour le médecin de prendre le temps d'expliquer ce qu'il va devoir faire.
Que ce soit plus facile pour les gynéco et SF d'avoir des gens détendus je l'imagine bien mais bon... Si les parents veulent être au mieux renseigné avant de se jeter dans l'inconnu, de comprendre les tenants et aboutissants, ça se comprend tout autant que ceux qui ont confiance et se laissent guider par leur SF ou obstétricien. Le rapport au corps et au médical est déjà tellement variable d'une personne à une autre (perso je peux pas supporter un médecin qui ne m'explique pas son diagnostique ou ce qu'il me prescrit) alors avec l'aspect grossesse/parentalité c'est encore un cran au dessus. Perso je me sens pas en mesure de juger ce qui est bon/pas bon... C'est au personnel médical de gérer cet aspect et de prévenir les futurs parents de certains imprévus ou de les accompagner dans leur deuil (au sens large, pas forcément en cas d'IMG/FC)...

Khady

Membre ELITE Bronze
 

Trust : 384  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 6599
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 13h38

"Le choix"
- avez vous toujours eu envie / pas envie d'un enfant?
J'ai toujours eu la certitude que je ne voulais pas d'enfant. Depuis mon enfance, ça me semblait être un poids écrasant que d'avoir la responsabilité du bonheur ou du malheur d'un être innocent qui n'a pas choisi qu'on lui donne la vie. Mais cette certitude de base a été largement générée par l'expérience de maternité de ma propre mère.

- êtes vous restez sur votre choix initial ou avez vous changé au cours de votre vie?
J'ai changé plusieurs fois d'avis au cours de ma vie...

- si il y a eu changement, pour quel raison est il intervenu (une rencontre, un contexte ...)?
Les changements de sont faits avec les rencontres. Avec certains hommes avec qui je me suis dit "je le verrais bien être un bon père, peut être que je saurais être mère à ses côtés". Ou alors dans l'autre sens (j'ai eu plusieurs allers retours) "je suis tellement heureuse avec lui, pourquoi prendre le risque d'entacher notre bonheur avec le bouleversement d'un enfant?"

- si il y a eu changement, à quel âge ?
Les allers retours ont commencé vers 23 ans je dirais, toujours pas finis aujourd'hui...

- êtes vous satisfaite de votre choix ou avez vous des regrets ?
Je ne suis pas encore arrêtée sur mon choix, mais aujourd'hui je pense que j'aurais des regrets un jour si je n'ai jamais d'enfant. Ça me paraît être un "besoin" pour moi à un moment de ma vie. Même si c'est pas aujourd'hui lol

- avez vous toujours été en accord avec vos partenaires sur vos choix?
Le fait que mon mari veuille des enfants ça m'a beaucoup fait réfléchir oui. Il me l'a dit dès notre rencontre, et j'ai eu plusieurs allers retours depuis que l'on est ensemble. Mais j'ai la chance que l'on ait toujours considéré notre relation plus importante que des enfants ou pas...

- si c'était à refaire, vous referiez tout pareil?
Ben oui! Cette question du non désir d'enfant m'a poussée à me poser de nombreuses questions sur moi même, sur mon fonctionnement psychologique, sur l'héritage inconscient de ma famille, de mon enfance... ce sont des questions qui font grandir de toute façon, quelle que soit l'issue à mon sens.

Édité par khady le 15-12-2021 à 09h25



Nounoursbrun

Expert
   

Trust : 62  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 488
0 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 14h00

- avez vous toujours eu envie / pas envie d'un enfant?

J'ai toujours eu en tête que j'aurais des enfants. J'ai eu très tôt le désir de maternité (je dirai vers 19ans, comme un besoin physique, remplir mon utérus XD )

- êtes vous restez sur votre choix initial ou avez vous changé au cours de votre vie?

je n'ai jamais changé d'avis sur la question. ça toujours était clair dans ma tête

- êtes vous satisfaite de votre choix ou avez vous des regrets ?

J'ai eu ma 1ère, il y a 3 ans et demi; ça a été une vraie claque. Dans le plus mauvais moments, j'ai regretté...

Je pense que j'idéalisais le truc.
Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ça occulterai mais besoins dans ses premiers mois de vie (c'est mon ressentie).
Je me suis sentie dépossédée de ma vie, totalement dépassée par le fait qu'un petit être humain était totalement dépendant de moi.

J'ai été pas mal isolée pour ce post partum; un mec aux abonnés absent, la famille loin, j'avais fait le choix de ne pas faire garder ma fille (pression familiale quand tu nous tiens: dixit ma mère: on ne fait pas des enfants pour les faire garder...)

Une bonne dépression post partum plus tard et beaucoup de travail sur moi même, je me suis aperçue que finalement la maternité c'est chouette (j'aime mes enfants de tout mon coeur) mais ce n'est pas mon leit motiv non plus dans la vie. J'ai d'autres projets que mes enfants quiu donne du sens à ma vie et c'est ce qui me fait me sentir bien aujourd'hui c'est cet équilibre entre tout.

Oui parce que j'ai réitéré avec un deuxième car je ne me voyais pas avoir qu'un enfant. Mais j'ai vachement mieux vécu ce 2ème post partum et j'ai appris de mon expérience douloureuse: le deuxième est gardé, j'ai du temps pour moi, pour mon entreprise, pour faire du poney et je ne sais pas si ça joue, mais bébé bien plus serein et plus facile à vivre que la première...


Par contre on a aujourd'hui notre équilibre à 4 et clairement si un polichinelle venait à se taper l'incruste, je ne le garderai pas! L'usine à bébé a définitivement fermé ses portes chez moi.

Carwyn

Membre d'honneur
 

Trust : 30  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 1850
0 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 14h21

lewina51 Coucou, je reviens juste sur la phrase avoir son premier après 30 ans. Je pensais comme toi, je ne m'imaginais pas avoir mon premier après 30 ans.

J'ai mis du temps à avoir une situation stable et puis, je me plaisait beaucoup dans notre quotidien à deux. J'ai eu ma fille il y'a quasi 6 mois, là maintenant je commence à être fatiguée car ses nuits ne sont pas tops pour différentes raisons. Mais ça va; je pensais que ça allait être super dur physiquement car je n'ai plus 20 ans, clairement je m'attendais à pire
Je suis régulièrement suivie par un osteo et ça m'aide beaucoup et j'ai aussi un congé mater long, je ne pense pas que j'aurais le même discours si j'avais du reprendre le boulot au bout de 2 mois.

Peechy

Membre VIP

Trust : 283  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 3552
1 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 14h34

Joli récit elea2008 ! Ça donnerait presque envie. Je dis bien "presque" ;D

Pour le sujet des mamans, j'ai été lire une ou deux fois par curiosité et ça m'a suffit...

Elicendi

Membre ELITE Or
  

Trust : 282  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 10186
6 j'aime    
La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 12/12/2021 à 15h17

klavel je comprends ce que veux dire totox mais je ne crois pas qu'on parle de stress ou d'anxiété mais plutôt de projection

Il y a tellement d'aléas possibles qu'en attendant quelque chose de très spécifique on augmente les risques d'être déçu, ce serait comme imaginer que son enfant sera passionné d'équitation, tout faire pour qu'il le devienne en achetant un super poney et en allant à l'écurie dès la naissance, et ensuite être déçu parce qu'il n'a pas souhaité la trajectoire prévue.

Perso je n'imaginais pas plus mon accouchement que la carrière sportive de mon enfant, l'important c'est qu'on soit en bonne santé et heureux peu importe le chemin, enlever cette pression tend quand même à zenifier l'expérience et aide à prendre du recul.
Page(s) : 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 ... 98
La (non) maternité, un choix individuel
 Répondre au sujet