l.o. a écrit le 13/04/2023 à 17h52:
En fait plus ça va et plus j'ai l'impression que, au nom d'une " nature " un peu fantasmée, on cherche à tout prix à réintégrer le loup dans un milieu dans lequel il n'a plus sa place
Dans les grands espaces sauvages américains et canadiens, pas de problème
En France, avec la densité de population qu'on a, et un milieu globalement anthropisé et plus du tout naturel, c'est pas la même.
Et du coup c'est pas sympa, ni pour les humains qui voient leurs activités impactées (agriculteurs essentiellement), ni pour le loup lui même qui se retrouve dans un milieu hostile et plus du tout adapté à son mode de vie.
Quant à la cohabitation à long terme entre le loup et les activités humaines, en dehors de quelques cas très particuliers, je n'y crois pas trop. Je pense qu'assez rapidement, dans les secteurs à forte prédation, les agriculteurs vont se décourager et cesser leur activités, abandonnant ainsi des secteurs entiers du territoire.
C'est un choix.
Et en même temps, l'activité agricole, doit changer (et ce n'est pas la faute/responsabilité -que- des agris en premiers lieux).
Peut-être aussi qu'on fait trop naître, pour les vach cest certains, mais pour les chevaux aussi ça se discute.
Peut-être que tout le monde doit revoir sa manière de vivre et d'occuper l'espace, et que là, on peut réintégrer les prédateurs dans des conditions acceptables. Peut-être que les choses ne se font juste pas dans le bon sens, et se sont encore, des animaux qui en pâtissent.