totox totox a écrit le 22/06/2023 à 09h12:
@himaliae mais en fait les " HPI bien dans leur baskets " qui ne s'étalent pas ils sont peut être pas HPI non plus en fait.. enfin j'veux dire combien ont vraiment fait le test et combien pensent (souvent parce qu'ils lisent des articles a la con sur le net faut avouer) qu'ils sont HPI ? Meme si je te rejoins sur le fait qu il y a sans doute tout un tas de HPI très très bien dans leur vie. Je rebondis juste sur ce qui semble être devenu une mode de se dire/croire/sentir HPI sans le " vérifier " et dont il faut alors se méfier.
Sans déconner, quand on lit ça.. on a soit envie de pleurer, soit 90% des gens vont penser qu ils sont HPI (y a qu'a regarder dans les échanges sur le sujet, on explose largement la barre des 2% de la population !)
Bah déjà... qui dit que ces 2% sont toujours vrais? Ce pourcentage ne pourrait-il pas évoluer dans les générations actuelles ?
Je n'ai pas vérifié comment est obtenu le chiffre de 2% (quel échantillon? quelle répartition hommes/femmes? quels ages? etc)
Ensuite, pour revenir sur la première phrase, bah y'a des gens qui se sont fait tester, et qui le vivent bien.
Dans ma génération (j'ai bientôt 40ans), soit tu étais détecté tôt pour passage de classe jeune (mon cas), soit tu passais clairement à travers les mailles du filet. Et si tu n’étais pas « dans les clous » (intelligence très mathématique par ex), jamais on ne te testais alors que tu étais peut-être hypersensible / hyper créatif (insérer ici toute autre forme d’intelligence moins mise en avant dans le système scolaire)
Tu t'adaptais plus ou moins (grosse caractéristique, l'adaptation, ce qui fait des HPI résistants au stress d'excellents opérationnels), et en gros pour toutes mes copines diagnostiqués tard, c'est la maternité qui les a fait tester: ton gamin est testé parce qu'il s'ennuie à l'école ou qu'il est hyper-émotif , le psy te dis "vous savez que les chients ne font pas des chats" et pouf d'un coup, explication à ton hypersensibilité, ta créativité/imagination débordante et des années de scolarité bizarre.
Et c'est pas pour ça qu'elles ont plaqué famille/boulot/vie "normale". Si tu t'es construit dans ce qui te plait, bah tu y reste, avec ou sans diagnostic psy.
Juste tu regrettes de ne pas avoir eu cette clef de compréhension plus tot ;-)
Après je suis d'accord sur cet "effet de mode" qui met d'ailleurs les HPI dans une jolie boite bien stéréotypée.
obsonine
ton médecin a une vision de l'autisme particulièrement étriquée... dommage de ne pas écouter les observation de son patient et de ne pas lui proposer de chercher plus loin.
Les autistes qui ne parlent pas c'est une facette de l'autisme extrème dans le spectre des troubles autistiques; mais il en existe bien d'autres moins "impressionnantes" socialement mais qui sont un handicap quand même.
Quand à ta phrase "ne fasse plus d'efforts et s'en serve comme prétexte pour s'enfermer dans ses difficultés avec des excuses du genre "c'est normal que je sois comme-ceci/comme cela, je suis HPI", bah oui c'est éventuellement un risque, par exemple si la personne est en colère d'avoir été incomprise pendant des années (ex, rabrouée/sanctionnée pour son extrême sensibilité ou son imagination débordante - oui oui ça existe les parents qui punissent pour ne pas étre "dans le moule") - d'ou l'intérêt d'adapter pour les enfants !
ou sinon.... le cerveau de beaucoup de HPI que je connais ne permettrait même pas cette conclusion, parce qu'en fait la majorité ne se cachent pas derrière cette excuse, au vu de l'humilité souvent associée à ces personnalités et le fait qu'elles VEULENT s'adapter
@alexsansdraps
@himaliae effectivement je suis gênée en entreprise, mon manque d'attention par exemple me mène à décrocher totalement des réunions. Et ce n'est qu'un seul exemple... Donc je ne suis pas d'accord avec le fait que je ne sois plus "bloquée"
Clairement ce n'est pas l'exemple type, notre attention étant aussi de plus en plus réduite due aux smartphones.
L'hypervigilance induite par les notifications en tout genre, le fait de scroller en permanence, induit une espèce de dépendance du cerveau ce qui fait que de plus en plus de gens ont du mal à se concentrer sur une seule tache - exemple: lire un VRAI livre ou écouter en réunion