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Jument qui ne veux pas qu’on la brosse
Posté le 26/02/2024 à 17h32
artemisia282 bonjour,
Je ne vais pas apporter de nouvelles idées, mais en renforcer notamment deux qui me parlent beaucoup.
Quelqu’un a parlé de passer la main préalablement là où on va brosser, j’ajoute même que j’ai toujours la main libre au contact du cheval, dans mon cas c’est avant tout pour guider la main qui tient la brosse parce que je suis aveugle et que sinon je peux arriver à venir brosser dans le vide ou au contraire la brosse va venir un peu trop brutalement sur le cheval.
Je finis presque à chaque fois avec les mains bien pourrie, mais sur beaucoup de chevaux je dégrossi les zones sensibles, notamment toute la tête jusqu’à la pointe des oreilles, à la main, avant de finir à la brosse douce.
Je suis aussi très attentif au comportement du cheval, qui va par exemple faire un petit pas vers l’avant ou vers l’arrière pour que ça continue à le grattouiller par exemple au niveau du garrot, ou derrière l’oreille, ou dans le milieu de la crinière…
Le cheval que je monte quasiment tout le temps laisse faire sans aucun souci, mais quand j’ai l’occasion de préparer certains chevaux pour d’autres qui peuvent par exemple arriver avec un peu de retard, j’arrive à brosser certains chevaux a priori agité ou plus sensible sans le moindre souci, Notamment un dont j’ai brossé les oreilles pas plus tard que vendredi alors que tout le monde m’avait prévenu que c’était quasiment mission impossible : je ne lui ai évidemment pas brossé les oreilles, j’ai tout fait du bout des doigts, mais le cheval a fini avec l’encolure totalement à l’horizontale on se laissant faire totalement.
D’ailleurs, presqu’à chaque fois que quelqu’un monte un cheval que j’ai pansé, on me dit que le cheval était plus zen que d’habitude ; je vois (enfin, façon de parler MDR) deux raisons à cela : étant aveugle je suis obligé de faire un peu plus attention et de me déplacer un peu moins vite autour du cheval, et je reste tout le temps en contact physique avec toujours une main posée sur le cheval. Et j’ai moi-même un tempérament plutôt zen…
Enfin, ce n’est pas une étude, pas une certitude non plus, mais en tout cas une pression ou un ressenti : je trouve que, après la partie tête, l’abdomen est peut-être une des zones plus sensible, et je la dégrossi aussi toujours à la main si possible (bon, quand un cheval s’est couvert d’une armure de 1 cm debout, c’est différent MDR).