balade ce matin !
Partie sous la bruine avec un Velours un peu zinzin, on a fait quelques exercices à pied avant, fallait vraiment doser la pression... mais il a bien géré son stress, on est partis en direction des gros chiens noirs de la mort qui tue, c'était dur pour lui (surtout qu'évidemment à ce moment y avait des voitures dans les 2 sens...) mais il a fini par passer, en trottinant enfin, en essayant. J'avoue je sais pas trop ce qui vaut le mieux, je le laisse accélérer et me contente du fait qu'il passe, mais je voudrais pas que ça devienne une habitude quand quelque chose fait peur... ou bien je le freine mais du coup, se sentir "coincé" peut le stresser davantage...
Sinon on a bien marché, découvert encore un super chemin (quand il sera sec car là, tellement glissant que ça tanguait là haut sur son dos), retour par la route, un seul blocage : un abri bus à élèves en béton.
Il zieutait ça, inquiet, quand une camionnette arrive par derrière. Je me dis ouille, vu le gabarit du fourgon, qu'est-ce que ça va donner... mais au pire y avait un champ sur le côté donc une échappatoire.
Et non au final, le fait que le fourgon passe là où on devait aller nous aussi, l'a décidé : il a suivi le camion quoi... en jetant des regards inquiets à cet abri bus quand même.
Ensuite de la route en ligne droite nous a permis un bon trot, interrompu au milieu pour laisser dépasser une voiture (je crois que je vais faire ça maintenant : je reste bien au milieu pour être sûre que ça ralentisse, et je le mets sur le côté une fois le véhicule plus lent... bon pas après un virage bien sûr)
Comme ça allait mieux nerveusement, je décide de rentrer par l'autre côté et éviter les chiens noirs (même si va falloir y passer souvent pour se détendre je crois), là où il y avait la dernière fois une grosse pelle mécanique (elle n'y était plus), des chevaux sur le côté (vus, mais on passe tranquille), une bache sur un toit, bougeant avec le vent (mais ça selon Velours, c'est moins dangereux que les portails, donc il zieutait le portail de l'autre côté), les grosses serres de l'horticulture (petite pause, mais sa passe) et enfin, on retombe sur le chemin qui rentre chez nous, et là... blocage sur des bidons-abreuvoirs bleus...
Du coup papotage avec la voisine que j'ai rencontrée par la même occasion...
J'en profite pour descendre à pied cette partie du chemin, car plus loin c'est que des pierres, on a l'impression de marcher sur un muret de 4m de large, et ben même sans moi sur le dos Velours ne voulait pas y aller, y doit vraiment douiller des pieds. Pourtant ils sont super beaux ses pieds, peut-être une pourriture profonde de fourchette ? Faut que j'arrive à traiter ça voir si ça va mieux après.
Pendant ce passage délicat, on longe le parc d'une ponette-tonneau raide en chaleur elle aussi (
cabochons) : ça couinait, ça pissait... en plus elle est toute seule la pauvre, et fourbue des 4 m'a appris la voisine (noooon ? sans blague !)
Enfin dès les caillasses passées Velours marchait normalement donc je suis remontée pour le reste du trajet, la montée dans les bois au grand trot, ma fifille qui nous avait entendus nous attendait au coin du pré. J'ai mis pied à terre pour laisser Velours marcher les 500 derniers mètres comme il voulait, je l'ai lâché, il suivait tranquillement. Juste à un moment il a eu peur car ma blonde qui nous suivait de l'autre côté de la clôture a fait un ptit départ au galop pour aller nous attendre à l'entrée... bah oui elle avait pas autant de km dans les papattes elle...
bon ceci dit toujours pas endomondo pour savoir les distances parcourues et la vitesse moyenne... un jour viendra... je changerai mon vieux tel préhistorique. Y a du progrès déjà, j'ai un forfait avec Internet !!!