Hello les baladeurs,
Je suis un peu perplexe ce matin. Un peu perdue, un peu triste, enfin - je ne sais pas trop comment le résumer.
J'ai fait ma première balade ce matin avec Simbad depuis sa séance d'ostéo samedi. Visiblement ça lui a fait du bien : il ne se défend plus en levant le nez quand je lui demande d'accélérer l'allure, et il a pris très rapidement un petit galop en le maintenant, là où avant il rechignait, se désunissait et finissait rapidement par retomber dans le trot.
Voilà pour les points positifs.
Pour la balade de ce matin, nous sommes donc partis avec l'irish & mon ami devant.
Je ne sais pas si c'est la petite bruine, les coups de vent, l'heure, les oiseaux... mais les deux étaient un peu sur l’œil.
Premier trot à la sortie de l'écurie, c'était pas terrible, mais bon. A un moment il faut passer entre deux maisons ; Simbad a du voir un fantôme, et il est parti sur quelques foulées au galop, en se refaisant peur quelques mètres plus loin. Rien de grave, vite repris, mais ça posait déjà le décor.
Ensuite dans la vallée ils ont été très bien. Promeneurs, chiens, pas de souci, et les points difficiles ont été bien intégré (la balade à pied dimanche a fait du bien je crois).
Par contre le retour en forêt a été nettement compliqué. On a voulu faire une petite montée avec deux petits troncs en guise d'obstacle ; d'habitude on voulait la faire au trot, mais là on s'est décidé pour le galop, le terrain était pas mal.
Je pense que mon ami est parti un peu trop tôt, le mien était encore dans le virage (mais avec visibilité), et tout à coup je me suis retrouvée avec... plus rien dans les mains.
Un tronc d'arbre entre les jambes, quoi. Plus de freins, plus de direction, un cheval "à plat" en galop qui fonçait sans regarder où il mettait les pieds.
Il n'a absolument pas cherché à me virer, à partir en coups de cul ou quoi que ce soit, mais j'avais juste plus rien.
J'ai demandé à mon ami de repasser au trot, et au trot j'ai retrouvé freins et direction sans souci. Mais il était chaud.
Ce n'est pas évident car à la fois il manque de souffle (le premier trot il soufflait comme une forge, ça faisait de la peine) et en même temps il me semble pété de jus, il a envie de foncer, la forêt ça a l'air de l'éclater même si ça le stresse un peu en même temps...
J'étais contente d'avoir l'irish devant, sinon je ne sais pas du tout comment ça aurait fini.
Je ne sais pas non plus si j'ai la bonne réaction. Dans ces cas-là, quand je n'ai plus qu'un bout de bois dans les mains, j'ai tendance à relâcher mes rênes, laisser galoper sur quelques foulées et bien me concentrer sur mon équilibre, et puis retendre les rênes pour retrouver un peu de frein en m'asseyant bien.
Mais j'ai toujours l'impression d'être lente à la détente, et du coup je me demande si je nous mets pas en danger.
En arrivant à l'écurie il avait toujours cette attitude avec les oreilles en arrière, le nez à moitié froncé, pas envie, le pas lent...
J'ai tellement l'impression de l'enquiquiner partout, tout le temps, quoi qu'on fasse (balades diverses, rando, carrière, travail à pied) que j'ai parfois juste envie de laisser tomber en me disant qu'on ne s'accordera jamais.
Evidemment je n'ai pas envie d'en rester là, et ça ira mieux demain ; mais pour l'instant je suis triste et fâchée contre moi-même.
Allez, une petite photo souvenir (floue) quand même :
Bonnes balades à vous !