Ma jument était exactement comme ça.
Elle montait comme une fleur, mais, une fois dedans, c'était une autre histoire...
Ca vient de plusieurs facteurs : elle est ovarienne (donc douleurs possible selon les périodes), mauvaise première expérience et difficulté à gérer son équilibre, surtout dans les virages.
J'ai bossé étapes par étapes :
- immobilité dans le van (sans barre de queue, puis avec) : elle est immobile, je récompense, on descend, on recommence. Il faut demander très peu au début (ça peut se compter en secondes au tout début) et savoir ne pas trop en demander.
A l'extérieur du van, je la sollicite, il faut qu'elle bosse, le repos, c'est à l'intérieur.
Ensuite, on peut tout fermer. La difficulté, c'est surtout de ne pas dépasser les limites de ton cheval et de savoir arrêter à temps.
- En parallèle, en carrière, j'ai matérialisé un rectangle à l'aide de chandeliers et de barres d'obstacle élevées au niveau du poitrail et des flancs, toujours pour travailler l'immobilité.
- Quand l'immobilité dans le van a été acquise, on a roulé 1 mètre, 2 mètres, 3 mètres... De plus en plus. Si sur un mètre, elle était calme, je la descendais.
- Suite à ça, j'allais faire des petits tours, je la descendais - uniquement si elle était calme et immobile - à mi-parcours pour l'emmener brouter.
J'ai depuis fait plusieurs trajets et c'est de mieux en mieux. Je peux aujourd'hui dire que ma jument voyage bien, alors que je pensais que c'était inespéré, mais à force de tact et de patience, on y arrive.
Il m'arrive encore de temps en temps (ce n'est pas facile car je n'ai pas de van, je l'emprunte à une amie) de simplement faire une séance sur l'immobilité dans le van, sans rouler.