Cornage cheval

j'ai connus une jument qui suite à une injection foireuse c'est mise à corné, elle à subit une opération au lazer car s'était une jument de sport et en vente ... Comme elle valait une belle sommes, il fallait absolument regler ce soucis.

Au final, sur elle, sa na pas était suffisant, elle corne aux gros effort set à cause de ça à était vendu bien en dessous de sa valeur.

sa ne la géne en rien dans sa vie de tous les jours

ok merci

car c est vraiment léger donc je vais voir un peu comment sa évolue

Moi j'ai acheté mon cheval opéré de cornage (mais je ne savais pas qu'il l'avait été sinon avec le recul je n'aurais pas acheté).

L'opération, sauf en cas de pb vraiment génant pour la vie quotidienne, je déconseille, même si les techniques s'améliorent quand même. Ma véto y réfléchit aussi à 2 fois avant d'envoyer opérer car quand ca se passe pas au mieux, c'est vraiment galère derrière pour gérer.

Pour le mien, l'opération n'a pas si bien marché que ça. Il ne corne plus mais à de fausses déglutitions permanentes (donc fausses route régulières et risques élevés d'infection pulmonaire).
Il tousse régulièrement, à du jetage alimentaire et tousse maintenant aussi à l'effort de manière importante, donc j'ai décidé de le mettre en retraite.
On a du prendre beaucoup de mesures pour l'avoir confortable : nourriture toujours donnée dans un bac au sol pour éviter les fausses routes, mouiller ses rations et y ajouter de l'huile pour que ca soir le moins irritant possible si il avale de travers et que ca passe dans la trachée + conditions de vie comme un cheval ayant de l'emphysème ou de l'IAD donc foin mouillé ou enrubanné et vie au pré avec abri.

Quand je l'utilisais sportivement il avait aussi des nébulisations aux HE et des compléments en tout genre pour la respi (secreta pro, sirops, mélanges de plantes...), ca l'a sûrement préservé mais pas vraiment amélioré donc depuis qu'il ne fait plus rien j'ai arrêté tout ces trucs. Je garde juste un complément pour le système immunitaire pour l'hiver comme il peut plus facilement être sujet aux infections et je le couvre ++.

Après, j'ai consulté un chirurgien à Grosbois qui m'a que parfois la prothèse bougeait et pouvait géner le cheval pour plusieurs raisons et que c'est donc ça qui provoquait la toux permanente, les fausses déglutitions.... Normalement c'est qqch qui s'identifie quelques mois après l'opération, on ré-opère le cheval pour ajuster la prothèse et "en principe" ca rentre dans l'ordre.
Il m'a dont proposé de voir mon cheval pour savoir si il fallait le ré-opérer mais j'ai dit non. Il faut compter 2000€ de chir + le post op ensuite. Et pas vraiment de garantie que ca fonctionne derrière.
Mon cheval a 14 ans, il vit bien comme ça aujourd'hui, par contre pour travailler c'est plus possible mais pour le reste, vivre au pré avec les copains et un peu de balade au pas y'a aucun soucis.

Pour mieux répondre il faudrait connaître l’âge de votre cheval, quand sont apparu les premiers symptômes, lors de quel travail, quelle allure, au bout de combien de temps d’effort, asphyxie suite à une sténose du larynx ?
Ne pas confondre le cheval qui corne, le bruit se manifeste à l’inspiration avec un cheval qui obstrue partiellement le larynx avec son épiglotte, le bruit se manifeste lors de l’expiration.
Pour rappel ce que j’avais écris le 7 mars 2016.

Il s’agit d’une paralysie d’une corde vocale, le plus souvent la gauche, provoquée par une lésion, déficience du nerf récurrent gauche, long nerf qui s’enroule autour de l’arc ou crosse aortique. Cette pathologie atteint plus souvent les chevaux mâles, plus rarement les femelles de même que les petits chevaux et poneys. Les causes sont multiples : une irritation de la veine, injection périvasculaire, une mycose de la poche gutturale, mais le plus souvent la cause est idiopathique.
Cette paralysie induit un bruit respiratoire lors de l’exercice à l’inspiration. Ce bruit se manifeste lors d’exercices intenses, mais parfois déjà au trot… mais le plus souvent au galop, plus l’effort est grand plus le bruit va augmenter et causer une gêne notoire lors de l’inspiration, le manque d’air entraînant une oxygénation déficiente des poumons, le cheval va s’asphyxier. Si cette hémiplégie est catastrophique pour les galopeurs et ceux qui font du complet, elle est souvent très bien tolérée dans les autres disciplines.
Le traitement est chirurgical, on envisage la ventriculectomie (la plus ancienne, 1907..) lors de laquelle on extirpe la muqueuse du ventricule laryngé gauche et la laryngoplastie (1970) lors de laquelle on fixe le côté collapsé du larynx en abduction. Plus récemment les chirurgiens ont perfectionné, complémenté cette opération par la pose d’une prothèse. Les plaies se gèrent généralement par seconde intention, parfois on pose un trachéotube. Un mois de box, 2 mois de pâturage et reprise du travail…
Un bruit peut aussi être provoqué par un entrapement de l’épiglotte. Cet entrapement survient lorsque le cartilage de l’épiglotte se voit coincé, enveloppé dans repli ary-épiglotique. Intolérance à l’effort et souvent le cheval va tousser après son picotin.
Le déplacement dorsal ou rostral du voile du palais survient au cours d’un exercice sérieux. En ces cas, avant la chirurgie on essaiera de modifier la position de la tête, d’attacher la langue. pour autant que les règlements le permettent….
Le diagnostic de toutes ces pathologies se fait par une endoscopie à l’effort, de nos jours l’endoscope embarqué