J'enseigne dans une de ces formations mais, dans ta démarche de choix, il ne faut pas te baser sur ce qui est bien/bon ou mal/mauvais, mais plutôt sur tes envies. Tu es en BTSA PA. Est-ce que tu as envie d'aller plus loin dans ce que tu as déjà appris, ou bien tu souhaites bifurquer tout en conservant le bénéfice de ce que t'a apporté le PA ? Parce que, selon que tu ais envie d'approfondir le milieu de l'élevage ou plutôt de t'orienter vers un domaine transversal, l'éventail de formation sera différents, les thèmes aussi et du coup, le processus de recherche n'est plus le même.
Grosso modo :
- Commercialisation des produits équins c'est de la vente axée sur le cheval lui-même + les produits qui l'entourent : équipements d'écuries, véhicules de transport, matériel de travail, etc.
- Développement/conseil de la filière équine c'est d'abord de l'accompagnement à destination des acteurs de la filière équine (centres équestres, éleveurs, collectivités, etc selon l'implication et le projet), ensuite du management de structures hippiques, enfin de la communication événementielle pour le milieu équestre ; accessoirement, ça peut aussi mener vers les métiers du commerce lié au cheval.
- Conseil en élevage c'est de l'accompagnement technique pour les éleveurs bovins lait/bovins viande, porcins, etc, et aussi les cultivateurs produisant pour la consommation animale ; du conseil technique et économique pour les organisations professionnelles ; du conseil pour les collectivités... La formation est très axée sur le travail de conseiller de terrain mais ça peut ouvrir sur des postes plus administratifs, par exemple dans la mise en place et le suivi de projets et actions au niveau local, et impliquant des éleveurs ou des professionnels de l'élevage.
- Suivi et valorisation des produits animaux c'est le même topo mais plus marqué par le devenir des animaux dans les circuits alimentaires : qualité, sécurité, etc. L'idée est de former des gens capables de conseiller les éleveurs dans leurs choix de production en vue de la valorisation alimentaire des produits, et aussi les structures de transformation (qui peuvent être internes à l'exploitation ou externes) dans les politiques de qualité, les démarches de contrôles, l'équipement, la maîtrise des coûts... Cette licence là parle autant de viande que d’œufs ou de beurre.
- Génétique, je ne te fais pas de dessin, c'est ouvert sur les métiers de la génomique : sélection, amélioration, etc. C'est fait pour des futurs professionnels des laboratoires de recherche, des banques de gênes, des cabinets de conseils spécialisés...