L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun

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Chevalportugais

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 11/03/2017 à 23h35

Sa conserne l'ecurie du mont Verdun .


Bonjour j'aimerai savoir si les chevaux propose par eux sont toujours aussi Bien ..etc. Je voudrait acheté mon cheval et celui de ma femme chez eux donc j'aimerai bien qu'on me disse tous sur leur écurie. Et au personne qui ont des chevaux chez eux ou même des personne qui ont été en voir la bâ dit-te moi comment son t-il, si il sont bien ... etc dit-te moi tous s'il-vous-plaît merci de répondre sérieusement . ???

Édité par chevalportugais le 11-03-2017 à 23h44
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Doudou13

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 11/03/2017 à 23h37

EUX ? Mais c'est qui, "eux" ?



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littlevenus - le 11/03/2017 à 23h43

Je crois que : https://www.chevalannonce.com/forums-10167454-avis-ecurie-du-mont-de-verdun?p=1#10967699

Sur ce, j'arrête de jouer à la "détective"
+5

Doudou13

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 11/03/2017 à 23h45

C'est quand même dommage de devoir demander des précisions aussi simples. Tout le monde ne suit pas TOUS les sujets, hein...

Merci littlevenus

Édité par doudou13 le 11-03-2017 à 23h46



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Chevalportugais

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 11/03/2017 à 23h43

chevalportugais Se sont les ecurie du mont Verdun
+1

Anneceline90

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 12/03/2017 à 22h04

Bonjour,

Moi j'ai acheté le mien là-bas. Ils sont vraiment charmants.

Tout ce qu'ils m'ont dit sur mon cheval s'est avéré exact, ils l'avaient bien cerné :)

Ils nous laissent l'essayer un peu dans tous les contextes, à pied, monté en carrière et en extérieur.

Moi j'avais hésité à y aller car il n'y avait que rarement des chevaux qui correspondaient à mes critères et je ne regrette pas du tout :)



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mylni - le 06/04/2017 à 17h21    2 j'aime

Bonjour,

Dans la mesure où, gérant des écuries du Mont Verdun, je me sens concerné par ce post, je me permets d'apporter un éclairage qui ne se prétendra pas une Vérité Universelle, mais simplement sincère.

La problématique cavalier/cheval est infiniment complexe. J'ai essayé de l'explorer en écrivant un bouquin qui développe les critères qui vont rentrer en jeu.
Voici ces critères (liste qui ne se prétend pas exhaustive).


Critères liés au CHEVAL

- absence / présence de gênes et/ou douleurs… faibles/moyennes/importantes
- Facilité / difficulté dans le contact / pansage / respect à pied
- Attitude au montoir qui met en confiance / en stress
- Facilité / difficulté à être cadencé aux 3 allures
- Facilité / difficulté à s'arrêter
- Cheval peu ou fort grégaire, qui a du mal à se séparer des autres / ou qui y est indifférent - Juste sensibilité / hypersensibilité au cavalier / insensibilité au cavalier
- Intensité des réactions quand il a peur
- Fréquence des moments où il a peur
- Fréquence où il « teste » : jamais / un peu / souvent / toujours
- Difficulté lorsqu'il « teste » : faiblement / de manière impressionnante


Critères liés au CAVALIER

- Forte passion pour l'équitation / juste un hobby
- Force de caractère / volonté / timidité (facilement impressionnable)
- Accepte / a la disponibilité pour s'impliquer... ou … juste quand il a le temps entre deux
- Maîtrise à peu près correcte des techniques classiques / assiette non gênante pour le cheval
- Capacité à « encadrer » un cheval
- Maîtrise arrêt d'urgence / travail sur une rêne
- Notion d'éthologie : confort / inconfort / cohérence
- Notion d'éthologie : le « timing »
- Capacité à « penser cheval » : analyser une difficulté (du point de vue du cheval) et la diviser en petites difficultés :
- Capacité à analyser l'environnement / à « lire » le cheval et à agir en fonction (diriger le cheval où il faut, descendre ou ne pas monter, rassurer, changer l'activité prévue...)


Critères liés à L'ENVIRONNEMENT / LE CONTEXTE

- Monte en extérieur : forêt/ plaine (plus il y a de la forêt, plus le critère est favorable), routes faciles / dangereuses
- Si carrière : placée dans un lieu sans surprises / avec surprises (ex : mouvements intempestifs derrière une haie)
- Si carrière : placée dans un lieu sans distraction / avec distractions (proximité de congénères qui s'ébattent...)
- Présence d'un « Rond de longe », ou autre : possibilité de s'isoler avec son cheval pour travailler (le cheval concentré sur son humain, l'humain concentré sur son cheval)
- Nourriture équilibrée, pas trop énergétique, respectueuse de la nature du cheval
- Pré/box, (plus le cheval est au pré, plus le critère est favorable)
- Accompagnement pédagogique nul / inutile / nuisible / utile / formidable ( la présence d'un formidable pédagogue peut tout changer)


Critères liés au FACTEUR HASARD / L'IMPREVISIBLE / CHANCE / MALCHANCE

- Fréquence nulle / faible / forte d'événements totalement imprévus / imprévisibles ; inquiétants / menaçants pour un cheval « normal » (ex : chevreuil qui surgit dans les jambes du cheval)
- Conséquences d'événements imprévus / imprévisibles : nulles / bénignes / graves / durables (cheval et / ou humain blessé, cheval traumatisé)
- Le cheval s'adapte, pardonne les erreurs / les approximations du cavalier / les supporte de moins en moins et / ou profite de ses faiblesses


Lorsque nous vendons un cheval, nous ne prétendons pas maîtriser tous ces critères. Nous affirmons simplement que sur la moyenne des critères « CHEVAL », celui-ci s'est montré plutôt plus favorable que la moyenne. Nous essayons aussi de délivrer quelques conseils aux acheteurs qui en sont demandeurs, car oui, entre la culture « équitation-instruction-club » et l’aventure « je possède mon cheval », il existe un véritable hiatus…

Pour tenter de rester objectif, je pense qu'il faut raisonner en terme de probabilités.
Un acheteur qui achète à une personne qu'elle connaît un cheval qu'elle connaît, qu'elle a souvent monté, et qu'elle continuera à monter dans le même contexte aura sans doute 99 % de chances que les choses se passent bien.
Un cavalier qui achète un cheval peu ou pas débourré/travaillé qu'il peut peu ou pas essayer aura entre 10 % et 90 % de chances de s'en sortir (selon son niveau et ses capacités de "réflexion-Cheval").
J'estime qu'un cavalier qui nous achète un cheval aura entre 85 et 90 % de globalement s'en sortir (ce qui ne signifie pas qu'il a 90 % de chances de ne pas connaître de difficultés).


Pour tenter d'exprimer l'incertitude liée à l'achat d'un cheval, je me permets de faire un copier/coller de la conclusion du livre que j'ai écrit l'année dernière.


« Nous sommes incapables d'imaginer le futur autrement que comme un prolongement du présent » (Jacques Julliard). Même s'il a pris le temps de bien essayer un cheval, même s'il a longuement mûri sa décision d'achat, son acquéreur ne peut mesurer la chance ou la malchance de l'avoir choisi qu'au cours de mois, voire d'années de vie commune. Par définition, la chance et la malchance ne se prévoient pas. Hé oui, nous souffrons tous du même mal incurable : nous ne connaissons pas le futur...

Même s'ils n'appliquent pas les idées et préceptes de base explicités dans cet ouvrage ou ailleurs, certains cavaliers, dans une proportion difficile à évaluer, (il n'existe pas de statistiques à ce sujet) s'en sortent avec bonheur. Ce constat se révèle être une possible définition de la chance. Le cheval, au gré d'une alchimie et d'une complicité qui se développent, pardonne les approximations ou les erreurs, accepte, par résignation, du fait de sa bonne volonté, ou de sa perception favorable des caractéristiques propres à son humain, d'évoluer dans un sens positif. C'est d'ailleurs cela que beaucoup de personnes qui achètent un cheval espèrent .
A contrario, ceux qui, ignorant ces principes, connaissent des déboires ne doivent pas invoquer une quelconque malchance... ces difficultés sont une conséquence logique de leur impéritie.

Je me permettrais d'élaborer un parallèle avec la gestion de notre santé.
Si je décide d'augmenter mon espérance de vie, et ce, dans des conditions de confort optimal, l'étude des avancées de la science en matières nutritionnelles et en principes d'hygiène de vie occupera tellement mon esprit et nécessitera tellement d'implication... que cela en deviendra une occupation très prenante qui diminuera mon temps et ma concentration disponibles pour me consacrer à d'autres activités...

De même, de facto, l'usage d'un cheval de loisir, qui pourrait originellement se définir comme récréatif, supporte une certaine contradiction immanente. Il nécessite une implication telle, si l'on veut écarter au maximum le facteur-chance, qu'il ne peut constituer un simple divertissement.


Le propre de chaque entité vivante, du plus petit organisme, tel le protozoaire, aux plus grands génies de l'humanité, en passant par les équidés et les humains plus modestes, est de perpétuellement se trouver dans la nécessité de s'adapter, dans la mesure où l'environnement ne sera jamais idéal et où la nature et les actions des autres iront dans le sens de leurs intérêts propres.

Prenons comme exemple le cas d'un « cobaye-humain mâle » que nous appellerons Sigmund. Sa conjointe, son job, son lieu de vie, ses relations sociales, les tentations auxquelles il est confronté, tout ce qui constitue donc son environnement au sens large du terme ne s'affirmera jamais comme ce qu'il conçoit de parfaitement idéal et répondant à la satisfaction complète de ses envies.
Pour réussir à ce que son existence soit vivable, deux pistes s'offrent à lui.
La première : changer tout ou partie des éléments de cet environnement. Traduction : il espère ainsi que ce sont les facteurs exogènes qui s'adapteront à ses spécificités propres…
La seconde : il accepte de « prendre sur lui » et de vivre dans le contexte qui est le sien en assumant son obligation de développer des efforts afin que lui, s'y adapte.
Dans la « vraie vie », selon une proportion propre à chacun, c'est un mélange de ces deux voies qui permet à une majorité d'humains de réussir à évoluer sans trop de dommages dans nos sociétés. Ceux qui n'y parviennent pas sont en souffrance psychologique (on peut même parler de pathologie).

A présent, menons un raisonnement parallèle avec le cas de ce bel hongre bai qui s'appellera… heu… disons Freud (que voilà un joli nom d'équidé !). Ses particularités « psycho-sociologiques » seront beaucoup plus basiques que celles de Sigmund. (heureusement!)
Reportons-nous au paragraphe d'introduction consacré au cheval dans la nature et remémorons-nous de surcroît les notions de confort / inconfort et de timing. Plus le propriétaire réussira à faire vivre son animal dans les conditions les plus proches possibles de l'idéal, et à être juste, plus l'effort d'adaptation de Freud sera faible. Plus son humain s'en éloignera, plus le cheval devra faire du chemin pour s'adapter et souffrira éventuellement de n'y parvenir que dans une mesure insuffisante. Ce qui induira des conséquences défavorables dans les rapports monture / cavalier.

On peut donc ainsi synthétiser ces propos… et conclure ce livre :

[b]Compter sur la simple application des enseignements classiques, c'est espérer avoir la chance que ce sera le cheval qui s'adaptera favorablement aux multiples particularités et faiblesses éventuelles de son cavalier, à son environnement, ainsi qu'aux activités auxquelles il sera soumis.
En revanche, réfléchir et s'impliquer tel qu'expliqué tout au long de ces lignes, ou en cherchant d'autres voies, sans jamais se reposer sur la facilité, sur le poids des traditions, sur les « diktats » de ceux qui se considèrent comme des « autorités supérieures » ou sur le confort de l'habitude, c'est œuvrer à la fois pour s'adapter au cheval et pour l'aider à s'adapter.
[/b]

Petite réponse particulière à Jasmindusud :
Retravailler un cheval qui a appris à faire tomber son cavalier est très aléatoire. Il est possible qu'un professionnel (moi ou un autre) parvienne à faire passer le message « tenter de me faire tomber est inutile et inconfortable » et réussir ainsi à ce qu'il ne tente plus la manœuvre. Mais même s'il a compris qu'il ne doit pas renouveler sa tentative avec le pro, rien ne dit qu'il ne la retentera pas avec sa propriétaire… D'où mes réticences à retravailler un cheval dans ce cas particulier.

Quand à chevalportuguais qui avait relancé ce post :
Si tu penses qu'il suffise que ton futur cheval nous soit acheté à nous pour que tu sois toujours heureuse avec lui… La réponse est clairement « nous ne sommes pas capables de te le garantir ».
Si tu nous fais confiance pour te proposer un cheval qui a évolué positivement, si tu es prête à t'impliquer dans la complexité cheval / humain / environnement en acceptant que c'est une aventure/ une recherche d'harmonie qui demande de la réflexion, de l'humilité et de la volonté, nous serons prêts à t'aider pour tenter d'y parvenir.
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Orwanne

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L'achat d'une jument et d'un hongre dans les ecurie du mont Verdun
Posté le 06/04/2017 à 23h31

Bonsoir,

Je ne connaissais pas cette écurie mais je garde précieusement l'adresse ! J'ai été voir leur site, j'ai vraiment apprécié les propos et les chevaux . Tabernero est juste
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