Grande angoisse : public en situation de handicap

J'ai souvent accompagné des moniteurs dans des activités avec des handicapés mentaux. Et j'y ai rencontré des gens formidables et très attachants. Il n'y a pas de comportement "spécial handicapé" à avoir, il faut rester ce que l'on est avec n'importe quel individu. Les relations sont même plus naturelles. Je me souviens de cette jeune fille trisomique qui aimait les câlins... Ben, elle a raison : on devrait se prendre plus souvent les uns les autres dans les bras comme elle le fait! Inutile de stresser : ce sont de belles rencontres qui t'attendent!

Déjà, il faut te détendre, ils vont pas te manger ;)

Ensuite, 2 choses. Les handicapés moteurs (et je compte les malentendants et les aveugles) sont très conscient de leur handicap et ont "l'habitude" des regards et parfois des maladresses des autres personnes. ça fait malheureusement parti du lot.
J'ai eu l'occasion de rencontrer un certain nombre de personne handicapée, soit au taf soit sur mon temps perso et le mieux c'est de les traiter absolument comme des personnes normales, tout en proposant simplement ton aide.
Si tu es trop insistante ça peut les agacer mais je doute qu'ils t'en tiennent rigueur dans le cadre que tu nous donnes ;) Parfois, on se demande comment c'est possible de faire autant de chose dans cette situation, mais eux maîtrise bien la situation et connaissent généralement leur limite.

Pour les handicapés mentaux, c'est plus délicat. ça dépend surtout de leur degré de compréhension.
Avec un handicap léger, il suffit d'être très clair dans ce qu'on dit, ne pas hésiter à répéter (ou a faire répéter pour être sure, surtout les consignes de sécurité ou ce genre de chose).
Avec un handicap plus lourd, il faut considérer qu'on a faire à des enfants (souvent ils ne sont pas autonome)et faire des phrases simple et courte.

Généralement ils ont des accompagnateurs qui se chargent de faire le lien si nécessaire. C'est surtout avec eux qu'il faut être clair, être sur qu'ils ont bien saisit ce qu'on explique pour qu'ils aient toutes les infos. (notamment au niveau des règle de sécurité, ça reste un sport dangereux)

Voilà, après si tu te sens vraiment stressée je suis pas sure qu'il soit bénéfique que tu travailles avec ce genre de public (dans un premier temps). Tu peux peut-être simplement observer comment ça se passe à distance pour te rassurer?
N'aie pas peur de faire des bêtises, à moins d'être insultante ou vulgaire j'ai du mal à imaginer comment la situation pourrait dégénérer ;)

Et tu peux même te préparer à des moments de grâce...
Gamin autiste lourd. Un môme toujours en kway parce qu'il bavait tellement qu'il était toujours trempé sur le torse. On le met sur le poney et on recule, avec son éduc spé (qui s'en occupait depuis 8 ans). La mono le faisait marcher doucement en longe. L'éduc spé était en train de m'expliquer que depuis 8 ans, elle ne l'avait jamais vu exprimer la moindre expression : totalement hermétique au monde extérieur. Et là, on voit le gamin avancer la main sur la crinière et sourire... Sourire! L'éduc spé qui fond en larmes, d'émotion et de bonheur. Et, moi, je bramais avec elle tellement c'était beau! C'était il y a 20 ans et quand j'y pense, c'est toujours la même émotion que je ressens! Un vrai moment de grâce!

De ce que je lis, tu n'as surtout jamais eu l'occasion de cotoyer des personnes en situation de handicap. C'est dommage ... et c'est un poil handicapant pour toi.
Mais t'en fais pas, c'est pas mortel, et ça se soigne plutôt bien.

Pour les handicaps moteurs, aborde-les tout simplement comme tu aborderais une connaissance qui aurait une jambe dans le plâtre / une blessure à l'oeil empêchant la vue... Et pour le reste, ne te prends pas trop la tête : à part demander à un manchot de toucher les oreilles du poney avec sa main, tu ne risques pas trop la bévue. Et même quand on fait ce genre de boulette, en général ils nous taclent avec humour, tout le monde rit un coup, on s'excuse et ça repart.

Pour les handicaps cognitifs, souvent je reste neutre jusqu'à voir comment l'accompagnant s'adresse à eux, et je me calque dessus. Au moins, si c'est une connerie, je suis sûre de ne pas être seule à la faire !

Et puis tu verras, le handicap, c'est à force d'en fréquenter qu'on comprend comment se placer.

Que se passerait-il si tu étais enfermée dans ton propre corps ?
Si tu avais du mal à bouger ? Ou si tu ne pouvais pas exprimer toutes les pensées que tu veux partager ?

Le handicap, c'est ça. Et ce n'est que ça.

Il y a des règles de sécurité, bien sûr, et puis des petites choses à savoir, mais au fond ça ne touche pas au handicap mais à la personne. Et chacune d'entre elle est différente.

Ce-tte handicapé-e moteur, demain, c'est peut-être nous.
Si jamais je suis coincée dans mon corps, parce qu'il ne répond plus comme je le souhaiterais, ou parce qu'un sens me manque, ça changera sûrement ma manière de vivre et d'appréhender le monde, mais probablement pas qui je suis. Une personne avec un passé, et un présent que partagent les gens autour de moi à un instant T.
Si demain j'ai un handicap qui fait que je ne peux monter à cheval seule, sans l'aide de quelqu'un pour me hisser, me guider ou me porter, et bien j'aimerais tout simplement rencontrer un-e chouette humain-e avec qui partager ce moment.
Sois cette humaine :)

Le problème, c'est que tu vois ces personnes comme des personnes différentes. Tu te poses trop de questions.

Quand j’étais apprentie, on avait un groupe d'autiste qui venait 2 fois par semaine. Et c’était franchement génial, meilleur clientèle du monde.

Apres, j'ai toujours eu des contacts avec des handicapés. J'ai un cousin né fortement handicapé mental et physique (pas de mains et pas d'anus). Il est malheureusement décédé l'an dernier. Mais pendant 28 ans, je l'ai traité comme mes autres cousins. C'est un humain pour moi. Et je vais surement pas cogiter a ce que je dis. Je suis brute de décoffrage. Je ne vais pas faire exception avec des gens sois disant différent.

Et j'ai moi-même passé un an en fauteuil a la suite d'un accident. Et on m'a pas traité différemment! A l’écurie, on m'a poussé au milieu des silex et on m'a laissé en plan par exemple. Mon frère me dégonflait mes pneus et mes sœurs étaient toujours aussi peau de vache. Ma mère me faisait nettoyer mon fauteuil! Pas de trace de pneus dans la maison. J'étais toujours moi, avec des roues. J'avais pas besoin de compassion ou je ne sais quoi.

Faut rester nature. Je ne sais pas a quoi tu t'attend mais a un moment, faut arrêter de réfléchir et être sois-même. Si les gens en face ne t'accepte pas, c'est que tu n'en a pas besoin dans ta vie.

D'ailleurs, INFO DU JOUR:
Meme chez les handicapés, il y a des cons. C'est pas réservé exclusivement aux valides!

Bonjour Ovalia,
je ne pourrais pas t'aider face au handicape moteur car je ne "connais" pas la population mais face au handicape mental/psychique je peux ! Je travaille dans un foyer pour adulte handicapé de plus de 45 ans jusqu'à leur décès...
Handicape mental/psychique (et parfois le handicape moteur s'y ajoute) pour la plupart du retard mental.
Plusieurs résidents pratiquent l'équitation dans un centre équestre, je n'ai pas pu y participer à une séance. Mais tout ce que je sais c'est qu'ils en reviennent toujours ravis, certains ne montent pas et juste le contact du cheval à pied (pansage ect) et d'autres montent à cheval.
Je peux comprendre ton désarrois face à ta situation surtout si tu n'as jamais été au contact de personnes handicapés, pas de stress tout va bien se passer, les résidents y sont pour se détendre.
Regarde le comportement/parlé de l'accompagnent envers le résident et essaie "d'y coller" au mieux
Eviter les phrases trop longue et trop compliqué à comprendre, adapte ton langage et des phrases courtes, n'hésite pas a reformuler les phrases
Tu sais reste naturelle, reste comme tu es, ne change pas ton "comportement"
La première fois que tu le feras, tu seras certainement stressé mais les séances d'après passeront tout seul et tu connaîtras déjà les personnes, et tu verras tu "t'attacheras" même à certains personnes, certains sont vraiment très attachants
si tu as d'autres questions n'hésite pas et même en MP si besoin

fugae et pas que "ce-tte handicapé-e" moteur, handicape mental/psychique aussi malheureusement... et de plus en plus courant ces dernières années... après X ou Y raisons (avc/dépression/alcoolisme/accident ect...) ça fait même peur...
bon là je m’écarte...

Les PH (ou comme on doit dire en situation de handicap) savent que ce qu'elles ont "est un handicap". Donc quelque chose qui peut gêner le dialogue. Et du coup se sont des personnes qui sont très compréhensives! J'ai organisé pas mal d'activités avec des p.h. autant physique/mental/maladie et ça a toujours été un bon moment de partage et d'amusement. Les gestes si tu as de l’empathie, l'envie de partager ta passion, préventive sur les risques, tout ira bien!

Pas de peur de gaffer! Un aveugle parle souvent de "je vois ce tu veux dire" y a pas de raison de t'affoler si tu "gaffe" au contraire faut en rigoler ça détend l'atmosphère! Même les personnes après un accident de la vie si elles viennent à l'activité c'est qu'elles en ont envie donc elle ont le moral ou du moins de passer un bon moment! Les gens seront en phase de bonne humeur! D'envie d'apprendre, de découvrir ces animaux si majestueux, ce sport accessible!

Le premier rapport risque d'etre une appréhension d'une grosse bestioles. Ou une envie un peu trop forte qui rend le groupe super excité. A toi de gérer la crainte ou l’excès de joie. Avec des règles claires que tu connais et n'hésite pas à rappeler avec sérénité. Les règles sécurises les gens, ont connait les limites pour ne pas etre en danger et pour etre ami avec cette animal mystérieux : ont passe pas derrière, on court pas (si tu as des personnes en fauteuil tu dis "on court pas." pas d'affolement tu sors en rigolant "Bon pour vous je vous fait confiance limitation de vitesse à 50km et pas de coup d'accélérateur!!" ...), les câlins dans la douceur, bisou sur l'encolure pas sur le chanfrein ça évite les coups de boules, parler à son cheval ...

Prendre le temps de présenter à chaque cavalier sa monture : lui c'est biscotte, il a 15ans, c'est un petit gars. Il aime etre brosser et s'est le copain de pompom. Il est très gentil et adore les grattouilles... D'expliquer chaque brosse et etre présent pour curer avec la personne si elle peut/veut faire.

Les personnes handicapé moteur généralement tu as un montoir exprès en hauteur pour ne pas porter à bout de bras et 2 personnes pour encadrer la mise à cheval. Handicap mental c'est mieux d'avoir un montoir fixe qui risque pas de se retourner, combien de fois j'en vois hyper heureux se précipiter et finir sur le dos. A vérifier la selle! si elle tourne tu es dans une m*rde horrible! Une personne en contre-poids c'est un plus sécuritaire.

Après tu sais sûrement comment dérouler. Si tu mets tout le monde à cheval en même temps ou si tu dispatche.

Avec les p trisomiques considère que c'est un groupe d'enfant de moins de 10ans. Et propose des jeux ludiques, de la mise en selle marante!
Pour les p. autistes ça sera plus dans le ressenti dans le calme. Avec du touché et la sensation d'etre bercé. Cherche pas à leur faire faire des exo. Simplement etre promené par quelqu'un à pieds et pouvoir caresser pompom et ça sera génial! Parle leur à chacun longuement sans les questionner juste comme une berceuse.
Les p.h moteur il faut le temps de se détendre. Ils se sentent souvent amoindri donc plus de peur tomber et de se faire mal sans pouvoir se rattraper. Une fois rassuré tu peux les amener à etre autonome dans la direction c'est magique comme retrouver sa jambes! Pouvoir se déplacer en légèreté, maitriser un animal de 500kg.
Les p. aveugles pensent à tout énumérer et surtout les obstacles sur leur chemin. Moi je ferme les yeux je cours et finis dans le mur! Aveugle veut pas dire empoté. Pense à bien prévoir à l'avance parce que ça peut aller vite! Un parcours inoffensif ça peut etre excellent! Une sorte de trec/pony game gentil avec des chevaux assurance vie.
Les p. sourdes ou dite malentendantes (y aura un traducteur si non c'est qu'ils arrivent à comprendre en parlant fort et en articulant lentement. A cheval vérifie que tout le monde te regarde et passe auprès de chacun pour réexpliquer même si tu te répète. L'équitation on répète sans arrêt la même chose!)

Désolé je crois que j'ai fais un pavé ^^'

Merci à tous et toutes.

Hisatis39, merci d'avoir développé pour chaque trouble ça m'aide beaucoup. Parce que rester naturelle, en fait ça ne me parle pas des masses, parce que je sais qu'il y a parfois des comportements qu'il faut gérer avec certains troubles et des attitudes à avoir face à certaines personnes quand même.
Hier on nous a dit qu'évidemment il fallait aborder les gens comme des personnes, des êtres humains, mais qu'il fallait pas pour autant oublier l'handicap et que ces handicaps avaient des spécificités qui nécessitent parfois certaines attitudes (comme l'a dit Hisatis : ne pas chercher à faire d'exercice à un autiste, ben ça moi j'étais à deux mille lieues d'y avoir pensé, de même que s'il y a une crise, ça peut arriver pour dix mille raisons, je sais pas du tout ce que je dois faire !). C'est plutôt ça qui me fait paniquer.

Avant ce fameux après-midi, aurez-vous un temps pour rencontrer les organisateurs (éducateurs ou autre hein) des groupes que vous devrez encadrer ? Si vous pouvez savoir en amont quel public vous allez rencontrer et quels sont les objectifs pour eux de la séance "cheval", ça sera peut être plus facile pour toi de t'y préparer. On ne prépare pas de la même manière un cours pour des adultes qui sortent régulièrement en amateur que pour des pré-ados qui n'ont qu'une envie : faire des balades.

De la même façon, si "ton" groupe a déjà une expérience équestre ou pas, s'il y a des bons cavaliers à l'intérieur du groupe ou si ce sont des personnes qui n'ont aucun tonus musculaire et qu'il faut monter sur le cheval derrière eux car ils ne peuvent pas se soutenir, ce n'est pas du tout la même chose.
C'est juste un groupe auquel tu dois t'adapter, en fonction de ses attentes et de ses capacités équestres... Comme tous les groupes auquel tu auras à faire en fait ^^

N'hésite pas à échanger de tes craintes avec les accompagnants, ils sont également là pour ça et pourront t'aiguiller.

Je ne te serais d'aucune aide puisque je pense et me comporte comme toi, je stresse et je psychote!

Pourtant... Je suis moi même handicapée

Donc si tu veux avoir un petit conseil pour faire face aux sourds ou malentendants, comporte toi nor-ma-le-ment en faisant juste attention de ne pas détourner ta bouche ou de la cacher (et surtout.. N'articule pas comme une attardée, Dieu sait à quel point ça nous agace fortement parce qu'on ne comprend plus rien au final!) On n'est pas des malades mentaux, mais les gens nous considère comme, donc ils nous parlent comme à des enfants de 3 ans et nous demandent si on veut de l'aide de manière insistant, c'est lourd! Donc, soit naturel, ne stresse pas, et tout roule dans la farine!

Après ça doit être pareil pour les aveugles, mais je ne sais pas pour les autres handicaps donc je laisse faire les autres

Je travaille avec des élèves en difficulté avec leur scolarité. Certains relèvent d'un handicap déclaré.
En les accueillant et les accompagnant dans leur travail, je suis souvent sidérée par le fait qu'une bonne part de leur potentiel n'a pas été développé. En effet trop souvent, le handicap n'est pas perçu à sa juste valeur.
Les personnes handicapées ont une curiosité intellectuelle intacte et sont en manque de cette reconnaissance. Leur proposer une ouverture dans un nouveau domaine, c'est leur donner un respect dont ils manquent souvent terriblement.
De plus, souvent leur handicap est accompagné de qualités que nous ne possédons pas avec la même acuité. Certains ont une facilité d'empathie bien supérieure à la moyenne. En observant certains de mes élèves dans leur relations aux autres, je peux savoir à coup sûr si tel professeur est à la hauteur, si tel élève est triste, et pourquoi pas si tel cheval est bien dans ses fers.
En tant qu'enseignant, quelque soit l'élève, nous sommes des maîtres mais nous sommes aussi des collaborateurs. Ils nous apprennent à nous perfectionner.
Par eux, nous sommes aussi des apprennants.
Il me semble, qu'avec cette vision d'échange, l'abord du handicap est plus naturel.
Après tout, le cheval est, dans sa relation avec nous, fortement handicapé par l'absence de parole, de mains, ...
Pourtant nous pouvons avoir avec lui des discussions et des apprentissages réciproques.
Alors, en quoi est-ce si difficile de partager avec un handicapé ? La peur de l'effet miroir ?
Je le dis, moi aussi, je suis handicapée, ... de ne pas l'être.

Il ne faut pas angoisser : tu ne seras pas bien, tu vas te mettre trop la pression et là la boulette va arriver (ce n'est pas grave !), et les personnes te sentiront mal à l'aise.

Je ne connais pas d'handicapé moteur mais je suis phobique sociale avec un soupçon de syndrome d'Asperger (autisme de haut niveau). Mon ressentie est personnelle mais je pense qu'elle peut s'appliquer à beaucoup de personnes présentant un handicap : tu as en face de toi une personne, parfois tu auras l'impression de ne pas parler la même langue (handicap psy/mental) mais ce n'est pas grave, c'est une personne pas si différente de toi. Elle a des sentiments, des ressentis, des expériences, une vie, des connaissances, etc... elle aura juste des difficultés à faire certaines choses qui te paraîtront faciles, comme Charlotte Dujardin qui déroulait souvent à + de 90% avec son ancien cheval, ça peut t'être totalement impossible => c'est la même chose pour une personne présentant un handicap, ça ne veut pas dire qu'elle est incapable, elle peut très bien être champion(ne ?) de tennis tandis que tu ne sauras même pas comment tenir une raquette.

Relax, si tu n'es pas sûre, observe comment se comportent les accompagnants, sinon, pas de comportements particuliers. Bien sûr, il ne faut pas non plus totalement oublier qu'il y a un handicap mais la plupart du temps, tu n'auras pas de problème particulier. Il faut juste de la patience et si vraiment tu ne sais pas quoi faire, un sourire fait toujours du bien à tout le monde, même si aucun signe extérieur n'est visible !
N'oublie pas non plus que tu ne seras pas tout à fait seule, s'il y a un soucis, les accompagnants seront là pour t'aider !