Pour ma part, c'est un peu différent, j'avais déjà fait des saisons de dressage club avec le loulou.
Et puis, je l'avais acheté à un club pour lui assurer sa retraite, jamais, je n'aurais imaginer aller jusque là où il m'a menée : Lui avait le niveau, aucun problème de ce côté-là. C'est plutôt moi qui était le boulet pour la progression.
Un ennui de santé a fait que je n'ai pas pu démarrer une saison au niveau AM dressage avec lui, comme j'aurais voulu. J'étaits au point où j'avais visité la bonne pension où le coach nous aurait fait faire notre 1ère saison petites épreuves AM. Pour sa dernière année de compétition, ensuite, ça aurait été transition pour la retraite. La dernière année de compétition ne s'est pas faite, par contre la transition vers la retraite a été démarrée de suite, dans une toute autre pension.
Alors oui, il y a de la déception pour la compétition. Pour ma part, je me suis assez vite raisonnée, car jamais je n'aurai prévu pouvoir aller jusque là. Le pépin de santé est simplement mal tombé en timing, le temps que ça se remette, aucune envie de remettre un "vieux" au boulot.
Le plus dur ? Faire le chemin pour arrêter de "vouloir" le monter, arrêter de "regretter" la monte "travail" avec le loulou. Quand je l'ai passé au pré intégral, j'ai pu le remonter gentiment en balade et je m'y suis tenue, balade pour balader. J'ai une carrière à disposition, mais non, papy me dit clairement qu'il n'a plus envie de bosser : je monte rênes longues et, une fois en selle, papy se met en route, direction balade en sortant de la carrière... Message reçu 5/5
Parallèlement à son problème de santé, j'ai eu 2 DP gratuites, qui m'ont fait décidé d'attendre si j'achetais une relève, vu que la priorité serait toujours au papy. Donc, j'ai repris en club, moins chronophage qu'une DP, et petit à petit le chemin s'est fait. Une dernière page s'est tournée lorsque j'ai refait 2 petites club 3 avec un cheval de club, je m'en suis rendue compte après le 1er concours.
Tout ça, ça a pris quelques années.
N'empêche, je me considère chanceuse, déjà d'avoir croisé son chemin, car je ne me lasse pas de m'en occuper, il me fait pas mal marrer aussi rien que comme ça. Et pour avoir connu pas mal d'autres proprios qui se retrouvent sans cheval, après avoir dépenser une fortune, moi, au moins, je profite encore du loulou, différemment. Mais ça aussi, c'est être proprio et apprécier son loulou, pas que l'équitation.
Ensuite, chacun a son propre chemin à faire.
Pour toi, tu en es à "avaler la pillule", et surtout, tu n'es pas encore définitivement fixée sur votre sort.