Bonjour
marques.filipe
je compatis. C'est hélas le lot de bon nombre de cavaliers qui ont, soit reçu un enseignement médiocre, soit été livré à eux mêmes trop rapidement ou trop longtemps
La base est dans le positionnement du bassin et la tenue du dos. le bassin doit être droit, sur ischions/périnée, et reposer solidement dans la selle. C'est ce qu_i va assurer au cavalier son équilibre en toute circonstance. Le poids du cavalier est dans son assiette, pas dans ses pieds. Ensuite le dos doit être droit, tonique, le buste est fier, le plexus solaire sorti, les épaules relâchées.
Ensuite, la jambe doit tomber à l'aplomb du bassin. même si le genou est plié et que le cavalier chausse court et se met en suspension, son pied doit rester à l'aplomb de son corps. ce sont les articulations coxo-fémorales, genoux, chevilles qui doivent plier plus ou moins pour assurer cet aplomb.
Pour que la jambe puisse fonctionner et se positionner correctement, il faut en avoir le plat interne contre le cheval, les pieds se retrouvent donc parallèles entre eux ou quasiment, c'est mécanique. Le genou est au contact de la selle. Lorsqu'on est débutant, on a tendance à le crisper, à se raccrocher au cheval avec ses genoux, en se penchant en avant et en remontant alors les talons. Ce qui a fait dire autrefois aux enseignants : baisse les talons, desserre les genoux.
Je ne sais par quelle malédiction, ces recommandations autrefois correctives sont devenus des règles posturales. Résultat, on a des générations de cavaliers-crapauds avec les pattes en avant et le dos rond
Attacher les étriers à la sangle ne me semble pas une bonne option. Pas plus que de faire de la mise en selle sans étrier quand on a tendance à perdre ces derniers.
On apprend à fixer sa jambe en corrigeant et maitrisant progressivement sa posture générale ainsi que son fonctionnement en mouvement. Forcer la position par un artifice apprend seulement à utiliser l'artifice.
Tout comme ôter les étriers ne permet pas d'apprivoiser leur tenue. Je ne sais pas si je suis bien claire.
la position et la qualité de la main du cavalier sont ses plus grands chantiers d'apprentissage. Des apprentissages sans fin
