olstraydog
Je connais plusieurs personnes qui n'ont pas voulu m'écouter quand je leur conseillais de faire castrer leur matou. Toutes, devant l'odeur insupportable du marquage, se sont empressées, un peu tard, à faire disparaître les bijoux de famille du ronronneur. Il s'agissait tous de chats qui ne sortaient jamais, et n'avaient jamais connu la liberté, ni leurs congénères félins.
Le plus rageant, pour moi, était le cas de ma fille. Elle a adopté un beau chat de gouttière qui avait passé les quatre premières années de sa vie... sur un balcon.
Eh oui. Les enfants avaient réclamé un chaton, et les parents ont cédé. Tant que la petite bête était un chaton, c'était tout beau, tout mignon. Mais dés qu'il a commencé à sentir les hormones le chatouiller, il s'est mis à marquer son territoire. Les parents n'ont pas osé se débarrasser de Caramel, car les gamins hurlaient de désespoir, et ils l'ont relégué sur le balcon. Ma fille l'a donc sorti de sa prison. C'est là que je fais la connaissance de Caramel : il avait pas mal de troubles du comportement : sa longue détention n'avais pas arrangé son équilibre psychologique. Mais il ne faisait pas pipi.
Ma fille était persuadée que cela allait en rester là. Seulement, il ne marquait pas,
parce qu'il ne se sentait pas encore chez lui. Au bout de trois mois, les pipis ont commencé : l'odeur était intenable. Elle a emmené son Caramel pour le faire castrer et tatouer.
Elle m'a dit "Maman, tu avais raison. Maintenant, ça va être galère pour faire disparaître l'odeur". Ben oui, mais tu aurais pu me croire sur parole, ma Grande !