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Cherche poney 54
Posté le 02/11/2017 à 18h24
Justement, ne pas toujours monter le même cheval, c'est très formateur. Avec un seul cheval, surtout quand on débute, on entre vite dans une petite routine plus ou moins rassurante. Et passer sur d'autres chevaux, c'est la panique à bord...
Quant à la mauvaise réputation des clubs : oui, il y en a de meilleurs que d'autres. Mais, à part des cas extrêmes d'incompétence notoire, l'encadrement professionnel est toujours plus performant que le bidouillage maison. Des cavaliers qui ont appris seuls, j'en ai connu quelques uns... Ben, ils ne vendent pas du rêve comme cavaliers... Moi-même, après presque 40 à cheval et l'équivalent d'un galop 7 obtenu dans les années 1980, je ne rechigne pas à aller bosser avec des copains qui sont moniteurs. C'est leur boulot, pas le mien et leur oeil extérieur m'est très précieux.
La dernière môme qui avait appris seule parce que les clubs "ça fait trop c**** l'ambiance pourrie" que j'ai fait monter sur l'un de mes chevaux à l'entraînement, elle m'a défoncé la jument : taquets dans les dents, assiette de merde avec rebondis incessants sur la colonne vertébrale, jambes qui parasitent tout... Une catastrophe. La jument était la gueule en l'air, ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et clairement, commençait à salement chauffer. J'ai abrégé l'entraînement, ramené tout ce petit monde aux écuries, ai remercié cette jeune fille et me suis excusée auprès de ma jument...! Plus jamais elle n'approche un de mes chevaux, cette gamine! Quand ce sont des gamines qui montent par ailleurs en club (certes pas des débutantes!), certaines sont un peu tendues, impressionnées de monter des chevaux d'endurance, mais généralement, cela se passe bien. Elles ont quelques réflexes cohérents acquis en cours.