Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)

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Ames

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Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)
Posté le 06/12/2017 à 22h26

Bonsoir
C'est ames qui revient, avec ses questionnements insolubles

Certains d'entre vous sont ils allés en prepa littéraire (ou autre d'ailleurs) ? Comment avez vous vécu ces années ?

Je suis actuellement en première année (hypokhagne), et je suis en doute permanent. Dans le sens où je me prend un quantité de mauvaises notes affolante. On m'avait prévenu que ce serait monnaie courante, mais quand cela devient la réalité, ce n'est pas la même chose.
J'essaye de relativiser, de me dire que ça ne vaut rien de toute façon, et que le plus important sont les commentaires des profs. Pourtant je ne peux m'empêcher d'enrager quand j'ai une ''mauvaise'' note en prepa.
Mais d'abord, qu'est-ce que réellement une mauvaise note pour moi ? Toutes les notes qui tournent autour de 7 (6-7-8-9). Ce sont des bonnes notes pour des notes de prepa, je le sais, mais quand je les reçois, je les prend comme mauvaises, vous voyez ?
De même, les profs paraissent tellement inaccessibles, je n'ose pas aller les voir pour leur faire part de mes inquiétudes, je ne veux pas passer pour une ''chialeuse''. J'y suis allée une fois, voir mon prof de latin où j'ai énormément de lacunes, alors que je suis en débutant, aussi étrange que cela puisse paraître. En lui parlant, j'ai clairement ressenti son dédain, j'étais interloquée, donc ça m'a un peu refroidi sur le contact prof-eleve.
Mon orgueil prend très cher aussi, je n'aime pas échouer et je veux toujours être la meilleure (c'est détestable, j'en suis consciente, je travaille la dessus). Cela explique peut être le fait que je prenne trop à coeur les notes, qui sait ?
Mais je pense que mon problème vient du fait qu'en terminale, j'étais la première de la classe, avec des notes plutôt bonnes et donc que j'ai été ''habituée'' à avoir de bons résultats, et la ''chute'' fait mal. Je manque sûrement de maturité aussi.

Bref, cela m'intéressais beaucoup de connaître vos expériences, de voir que l'on peut s'en sortir, et que vous puissiez m'aiguiller et me faire tomber de mon piédestal pourquoi pas ? :)
Au plaisir de vous lire

Vanrhijn62

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Posté le 06/12/2017 à 22h40

J'ai fait une prépa Chartes à Henri IV à Paris... Sachant que je venais d'un lycée lambda de province, c'était le choc des cultures !

Idem que toi, j'ai effectué toute ma scolarité dans le secondaire en tête de classe, mention TB au bac, toujours les félicitations, et ce sans jamais avoir vraiment eu l'impression de travailler (en écoutant bien en cours, on va dire que 75% était retenu, je relisais 2-3 fois chez moi et c'était bon)... C'est vrai qu'on se prend un bon coup de poing quand on arrive en prépa.

C'est tout à fait normal de douter et de se remettre en question, et en plus la fin du 1er trimestre avec l'approche de l'hiver, le froid, etc... C'est la période la plus difficile à passer. Essaie de bien profiter des fêtes de fin d'année pour te ressourcer (en espérant qu'on ne vous ait pas collé un concours blanc à la rentrée de janvier, parce qu'on nous a fait le coup une fois... Vivent les fêtes !!).

Pour ma part, aussi curieux que ça puisse paraître, malgré le moral qui était parfois en berne, je garde un très bon souvenir de la prépa. C'est là que j'ai réellement commencé à aimer étudier, à me sentir intégrée dans une classe (ben oui, même si on est concurrents au concours, au moins j'étais enfin avec des gens qui avaient les mêmes centres d'intérêt que moi^^).

Courage !

Ames

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Posté le 07/12/2017 à 08h19

vanrhijn62 merci pour ton témoignage
Le concours blanc c'était la semaine dernière ! Je connais déjà 2 notes: 8 en lettres (dissert pas finie où il manquait 2 parties, je m'en sors plutôt bien !) et 3,5 en latin (ridicule) D:
Franchement le latin j'en fais depuis pas longtemps et je galère déjà. Des conseils ?

Vanrhijn62

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Posté le 07/12/2017 à 08h32

Vous en êtes où en latin ? vous êtes évalués sur de la version, du thème ?

Au début, faut bouffer de la grammaire... Connaître les déclinaisons + les conjugaisons pour que face à un texte, tu puisses au 1er coup d'oeil identifier la structure de la phrase (sujet/verbe). Apprendre les principaux adverbes + les prépositions et repérer les cas qui suivent tjrs telle ou telle préposition.
Identifier aussi les propositions infinitives, qui servent beaucoup !

Pour ma part, j'ai commencé à vraiment m'améliorer en version latine en faisant du thème latin, car pour faire du thème, tu dois vraiment faire l'effort de comprendre / maîtriser la grammaire latine sur le bout des doigts !

Vanrhijn62

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Posté le 07/12/2017 à 08h36

Et à l'occasion, apprendre bêtement du vocabulaire : regarder chaque définition dans le dico fait perdre un temps fou ! J'avais un petit bouquin pour le vocabulaire https://www.amazon.fr/MOTS-LATINS-Group%C3%A9s-familles-%C3%A9tymologiques/dp/2010040767
Chq jour/semaine, s'obliger à apprendre qq pages...

Lakchmi

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Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)
Posté le 07/12/2017 à 10h39

Salut,

Alors moi j'ai pas fait HK/KH mais une prépa scientifique (taupe). Mes colocs de chambre étaient hypokhâgneuses .



ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
Certains d'entre vous sont ils allés en prepa littéraire (ou autre d'ailleurs) ? Comment avez vous vécu ces années ?

Avec des bas parfois très bas et des hauts parfois très hauts. Mais surtout comme une période de grands changements et d'évolutions profondes de ma réflexion et de ma façon de réfléchir. Comme un bouillonnement, une source de savoir, un épanouissement intellectuel tel que j'en ai rarement retrouvé depuis. Comme un tas de rencontres géniales aussi, avec des gens cultivés, intéressants (voir passionnants et passionnés) et avec un amour profond du savoir et de la vérité.
J'en garde un souvenir nostalgique depuis le premier jour où j'ai mis le pied dehors d'ailleurs. Mais le reste de la vie apporte aussi ses bienfaits !



ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
Je suis actuellement en première année (hypokhagne), et je suis en doute permanent. Dans le sens où je me prend un quantité de mauvaises notes affolante. On m'avait prévenu que ce serait monnaie courante, mais quand cela devient la réalité, ce n'est pas la même chose.
J'essaye de relativiser, de me dire que ça ne vaut rien de toute façon, et que le plus important sont les commentaires des profs. Pourtant je ne peux m'empêcher d'enrager quand j'ai une ''mauvaise'' note en prepa.

Plusieurs choses avant de t'expliquer pourquoi tes notes n'ont pas beaucoup d'importance (sisi) :
- Je ne connais pas un seul élève passé par la prépa qui n'ai pas traversé au moins une vraie période de doute (il y en a peut être, je ne les ai juste pas rencontrés). Sur ses capacités intellectuelles, sur sa "valeur", sur son avenir... C'est normal de se sentir comme ça.
- Tu es actuellement dans ce qui est, moralement parlant, à coup sûr la pire période de la première année, voir (en tout cas à mes yeux) la pire période de toute la prépa. Entre la Toussaint et Noël en sup, c'est juste terrible. Ca continue comme ça jusqu'en février et ça ira mieux pour quasiment tout le monde avant fin mars. Que tu traverses une crise de doute en ce moment est on ne peut plus normal et n'a rien d'affolant en soi.


Maintenant, sur les notes :
Pour rappel, la prépa, c'est entre autres :
1) la réunion d'élèves parmi les meilleurs pour travailler de façon intensive et continue sur des sujets pointus de leur discipline,
2) la préparation à un concours (pas à un examen !).

Ce qui implique pour chacun des points :
1) forcément, quand on réunit les meilleurs et qu'on augmente le niveau de façon drastique, des subtilités vont se voir entre les gens. Tout le monde ne sera pas exactement au même niveau. Si tu veux, c'est un peu comme si on avait pris tous les gens qui avaient une moyenne entre 15 et 20, et qu'on faisait un gros zoom entre eux. Comme ils sont beaucoup, on va devoir aller plus dans le détail pour les distinguer, et là tu vas voir apparaître des notes comme 16.387 qui sera complètement différent de 16.398... Bon comme c'est un peu ridicule, on préfère "dézoomer" et changer d'échelle, c'est à dire qu'on reprend une notation entre 0 et 20. Forcément ceux qui auraient eu 15.5 vont se retrouver plus proche du 0 que du 20... Il n'empêche qu'ils ne doivent pas oublier que, dans un autre groupe, avec un autre niveau d'exigence, ils auraient eu 15.5 ! (voir même 20 si on les mettait avec les gens qui avaient des notes entre 5 et 15...).

2) Qui dit concours dit classement. (sinon on tire au sort, mais les ENS et cie ne sont pas prêtes à accepter ça ). Ce n'est pas un examen que tu vas passer : l'important pour réussir un concours n'est pas d'avoir une bonne note mais d'être bien classé. D'ailleurs pas mal de profs classent les copies avant de les noter : puis ils choisissent une gaussienne qui s'étale entre des notes qui leur paraissent acceptables pour le paquet de copie et les notes sont attribuées "mathématiquement". Donc en gros, avec la même copie, dans deux classes d'hypokhâgne différentes (ou même avec deux profs différents si on parle d'une matière au jugement subjectif), si tu es classée différemment, tu auras une note différente...


Ce que j'essaie d'expliquer en somme, c'est que la note brute en prépa n'a pas de valeur en soi. Elle n'a de sens que par rapport aux notes des autres, sans oublier que les autres... Sont très forts eux-aussi !




ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
Mais d'abord, qu'est-ce que réellement une mauvaise note pour moi ? Toutes les notes qui tournent autour de 7 (6-7-8-9). Ce sont des bonnes notes pour des notes de prepa, je le sais, mais quand je les reçois, je les prend comme mauvaises, vous voyez ?

Ahaha, le nombre de fois où j'ai récupéré des 3 voir en dessous . On s'habitue. L'élève de terminale habitué aux points qui tombent gratuitement fait souvent une blessure d'égo au début, mais vraiment, on s'habitue. Notamment quand tu réalises que ta note n'a pas vraiment de signification, et surtout pas en tout début de prépa où les concours sont encore très très très loin.



ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
De même, les profs paraissent tellement inaccessibles, je n'ose pas aller les voir pour leur faire part de mes inquiétudes, je ne veux pas passer pour une ''chialeuse''. J'y suis allée une fois, voir mon prof de latin où j'ai énormément de lacunes, alors que je suis en débutant, aussi étrange que cela puisse paraître. En lui parlant, j'ai clairement ressenti son dédain, j'étais interloquée, donc ça m'a un peu refroidi sur le contact prof-eleve.

Hum, cette personne est... Je trouve que c'est un terrible manque à la fois d'empathie et de conscience professionnelle que de traiter ses élèves avec dédain.
Clairement les profs ont un rôle à jouer dans le "moral de leurs troupes". Mettre des mauvaises notes oui, après tout ce n'est qu'un chiffre, mais l'objectif est de faire progresser les élèves...
N'as-tu pas un prof, même d'une matière pas "principale", dont tu sens qu'il/elle pourrait être plus humain(e) ?


ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
Mon orgueil prend très cher aussi, je n'aime pas échouer et je veux toujours être la meilleure (c'est détestable, j'en suis consciente, je travaille la dessus). Cela explique peut être le fait que je prenne trop à coeur les notes, qui sait ?
Mais je pense que mon problème vient du fait qu'en terminale, j'étais la première de la classe, avec des notes plutôt bonnes et donc que j'ai été ''habituée'' à avoir de bons résultats, et la ''chute'' fait mal. Je manque sûrement de maturité aussi.

Blessure d'égo . Sers toi de cet orgueil pour progresser. Ce que tu dois viser, c'est la remontée dans le classement, pas la remontée des notes.



ames a écrit le 06/12/2017 à 22h26:
de voir que l'on peut s'en sortir, et que vous puissiez m'aiguiller et me faire tomber de mon piédestal pourquoi pas ? :)
Au plaisir de vous lire

Je n'ai jamais pris autant de plaisir et n'ai jamais été autant heureuse en prépa que lorsque je me suis détachée des notes. Vraiment.
Souviens toi pourquoi tu as choisi ce cursus. Parce que tu aimes apprendre, parce que tu as un amour des lettres, par amour du travail bien fait et de la conscience ? Alors sers-t-en pour prendre sincèrement plaisir à ce que tu fais.
Bizarrement, une fois que le plaisir est là, en plus d'être serein, on finit aussi par avoir de meilleurs
résultats...

Blindh

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Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)
Posté le 07/12/2017 à 18h55

C'est un classique des profs de latin
Nous le seul prof de prépa qui faisait peur aux autres était celui de latin.

Sinon, j'ai fait hypokhâgne, et deux khâgnes (j'ai tenté d'avoir l'ens, mais j'avais le problème de ne pas être une énorme bosseuse - je travaillais, mais je faisais peu de lectures à coté et j'ai gardé un style trop lourd - donc l'admissibilité m'a dit bye bye).
Donc rassure toi, c'est normal d'avoir des moments de doute. Tu découvres un nouvel univers, pour certaines prépas les notes sont plus un moyen de faire du tri parmi ceux qui vont tenir le boulot malgré les résultats faibles et ceux qui vont craquer. Accessoirement l'hiver est une période horrible ; une amie de prépa m'a dit qu'un de ses souvenirs les plus marquants c'était quand elle est arrivée un matin, et qu'on était plusieurs à pleurer déjà derrière nos ordinateurs.
Bref, c'est dur, c'est une remise en question importante, un travail différent, des notes bien plus basses... Parfois des profs sadiques. (Et encore, dans ma prépa la grande majorité était juste constituée de profs très humains et disponibles)

Mais c'est aussi un super univers intellectuel, et clairement un gain de temps peu importe ce que tu feras plus tard. J'ai fini à la fac après car j'ai eu la chance d'avoir des profs géniaux qui m'ont donné envie d'enseigner, je suis arrivée directement en M1 et je n'ai eu aucune difficulté ; il faut rattraper les connaissances de ceux qui n"ont fait qu'une matière à fond depuis le début, mais on a une réelle avance niveau méthodologie.

Pour le latin, c'est courant de se prendre des taules au début, donc il faut vraiment maitriser parfaitement le cours dans un premier temps. Ne pas avoir besoin de réfléchir pour les conjugaisons et déclinaisons. S'exercer ensuite sur des phrases simples.
Pour le vocabulaire, on en a très peu appris tout simplement car les exercices se font avec dictionnaire sauf en cas d'oraux à l'ens dans ce cas c'est sans dico. Par contre on a eu un prof très strict mais très efficace en HK ; à chaque cours il nous donnait la trace écrite puis il passait son temps à nous interroger au hasard en donnant des phrases latines qu'il fallait traduire puis l'inverse. Du coup on était obligé d'être hyper réactif. Achète toi un bon manuel éventuellement, ça peut aider.

Bref bon courage et tu vas voir, si tu le prends pour l'expérience intellectuelle que c'est, et non pas juste un monde de notes et de concurrence (comme on peut avoir tendance à le penser, alors que c'est loin d'être le cas dans toutes les classes) tu auras certes des moments de doute mais tu devrais te souvenir de ta prépa comme une super période.

Édité par blindh le 07-12-2017 à 18h57



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Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)
Posté le 09/12/2017 à 17h52

vanrhijn62 merci ! J'irais y jeter un coup d'oeil, je vais m'investir plus qu'avant aussi en latin, 'perdu une bataille mais pas la guerre (en même temps au niveau investissement je suis proche de 0..)
lakchmi merci pour ton témoignage hyper complet et détaillé, ça me rassure beaucoup !
Je tiens le choc pour l'instant, juste les notes qui deviennent vraiment agaçantes, mais je me force à gagner en maturité pour m'en détacher.. Mais je ne flanche pas, enfin pour l'instant.
Reste ma colle d'italien dont le prof me terrifie, et qui ne mâche pas DU TOUT ces mots, à nous dire que nous sommes des ''gamins'' que nous écrivons moins bien que des ''collegiens''..
Étant donné que je ne sais pas aligner 3 mots en italien (vraiment) je sens que je vais prendre cher en réflexions désagréables..
blindh tu as raison, je dois urgemment changer mon état d'esprit, on est plus au lycée.
Je me cerne: il me manque le travail, clairement je suis (et je n'ai jamais été) une grande travailleuse dans mes années scolaires, et il faut sincèrement que je m'y mette.
Et je manque de maturité
Mais je dois admettre que les notes basses ça remet les idées en place et ''ça calme'', dans le sens où on se rend compte que, finalement, on est pas merveilleux et qu'il faut se remettre un peu en question ^^
Merci à tous pour les témoignages, j'y vois plus clair maintenant
Témoignages sur la prépa littéraire (hypo/khagne)
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